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Pays du Levant, Politique
22 November 2019
|

Inquiétude à la Cour royale de Jordanie : Attaquée pour corruption et extravagance, la reine Rania se défend pour la première fois – sur Facebook

Reine Rania de Jordanie (Jordanian Royal Hashemite Court/WikiCommons)

Par : Z. Harel*

Les critiques en Jordanie à l’encontre de la reine Rania, accusée depuis des années, notamment par des éléments de l’opposition, de corruption, d’extravagance et d’ingérence dans les affaires publiques, sont dernièrement montées d’un cran. Les critiques à l’encontre du régime jordanien et de la famille royale ont commencé à se durcir dès le printemps arabe 2011, avec des appels à une monarchie constitutionnelle, des réformes politiques et économiques, la libération des prisonniers politiques et l’amélioration des conditions de vie générales [1].

Les critiques à l’encontre de la reine se sont récemment intensifiées, dans le contexte d’une grève des enseignants qui a duré un mois, en vue d’obtenir de meilleurs salaires. Ils contestent le fait que, pour avoir droit à une augmentation de salaire, il faille suivre une formation professionnelle à la Queen Rania Teacher Academy (QRTA), fondée par la reine en 2009. D’aucuns ont également affirmé que la QRTA s’était vu accorder des pouvoirs étendus, alors que l’autorité du ministère de l’Éducation avait été réduite, et des questionnements relatifs aux finances et notamment au financement public de la QRTA ont été soulevés. D’autres institutions associées à la reine, comme la Queen Rania Society for the Welfare of Servicemen and Families (Société pour le bien-être des soldats et des familles), ont également fait l’objet de critiques. Sur les médias sociaux, la reine a été attaquée personnellement, notamment piour sa vie privée et sa garde-robe.

Bien que la reine Rania soit très active sur Facebook, Twitter et Instagram, et qu’elle mette parfois en ligne des vidéos sur YouTube, elle s’était jusqu’alors abstenue de répondre aux critiques. Cette fois, cependant, elle a pris la mesure sans précédent de publier une lettre publique sur sa page Facebook (où elle est en mesure d’effacer les commentaires, ce qui n’est pas possible sur Twitter). Dans ce document, elle déplore le fait que depuis le printemps arabe 2011-2012, quiconque ayant « un ‘problème’ avec l’Etat… ou quiconque en quête d’attention et de gloire, entreprend d’attaquer la reine, les initiatives de la reine, les robes de la reine et la famille de la reine ! »

Ce ne sont pas les premières allégations de ce genre contre la reine Rania. Lors des manifestations du printemps arabe en Jordanie, la reine a été accusée d’ingérence dans les affaires étatiques, de transfert de terres publiques à sa famille et de détournement de fonds publics [2]. En outre, il y a environ un an, le député Ghazi Al-Hawamleh a déclaré que son ingérence dans les affaires publiques engageait la responsabilité de l’Etat [3].

Les critiques à l’encontre de la reine Rania s’inscrivent dans le contexte des protestations contre le roi, qui se sont intensifiées il y a environ un an. Ces protestations incluent des manifestations hebdomadaires dans le centre d’Amman, réunissant des dizaines, voire des centaines de participants, au cours desquelles des appels contre le roi et pour la chute du régime se font entendre.

La presse jordanienne prend, comme à son abitude, la défense des monarques, répond aux critiques contre la reine par de nombreux articles louant ses activités et son action dans les domaines de l’éducation, de la jeunesse et de la santé, ainsi que de l’émancipation des femmes, et par des articles louant le roi et condamnant les appels anti-régime.

Le rapport intégral en anglais passe en revue les critiques récemment formulées en Jordanie à l’encontre de la reine Rania et du roi Abdallah, ainsi que les tentatives visant à les réprimer.

Lire le rapport intérgal en anglais

*Z. Harel est chercheur à MEMRI.

Notes :

[1] Voir Enquête et analyse n° 771 de MEMRI The Arab Spring in Jordan: King Compelled to Make Concessions to Protest Movement, 12 décembre 2011 ; Enquête et analyse n° 806 de MEMRI The Arab Spring in Jordan – Part II: Oppositionists Challenging the Legitimacy of the King and Hashemite Royal Family, 4 mars 2012 ;  ordanie : Multiplication des appels à des réformes politiques et à la limitation des prérogatives royales, 16 décembre 2018 ; Les manifestations en Jordanie menacent de déstabiliser le régime, 14 mars 2019.

[2] Voir MEMRI Enquête et analyse n° 771, The Arab Spring in Jordan: King Compelled to Make Concessions to Protest Movement, 12 décembre 2011; Enquête et analyse n° 806, The Arab Spring in Jordan – Part II: Oppositionists Challenging the Legitimacy of the King and Hashemite Royal Family, 4 mars 2012.

[3] Voir Jordanie : Multiplication des appels à des réformes politiques et à la limitation des prérogatives royales, 16 décembre 2018.

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