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Iran, Pays du Levant, Politique, Théories du complot
25 September 2019
|

Akeel Abbas, universitaire irakien : L’influence iranienne empêche l’émergence d’un Irak unifié et démocratique

Voir les extraits vidéo sur MEMRI TV

L’universitaire irakien Akeel Abbas a expliqué, dans une interview diffusée le 30 août 2019 sur la chaîne NRT (Kurdistan irakien), que les théories du complot avaient tendance à se développer dans les sociétés repues d’endoctrinement et de récits sacrés sur la vérité absolue. Selon lui, la société irakienne n’ayant pas une tradition de critique analytique, elle comprend mal les rôles que jouent Israël et l’Iran dans la région. Abbas a affirmé que l’Iran bénéficiait d’avantages stratégiques pour des raisons culturelles et géographiques et que ses vassaux étaient prêts à se battre pour lui.

Il a affirmé qu’Israël, en comparaison, réussissait mieux que l’Iran et d’autres pays du Moyen-Orient en termes de développement et d’économie, malgré les barrières psychologiques, morales, religieuses et politiques qui le séparent des Arabes et des musulmans. Selon lui, le succès d’Israël explique la tendance, chez les acteurs arabes, à développer des théories du complot.

En outre, Abbas a estimé que c’est l’influence iranienne en Irak qui avait empêché l’émergence d’un Irak unifié et démocratique. Il a ajouté qu’en revanche, Israël n’avait pas représenté de menace pour l’Irak depuis près de 20 ans. Extraits :

Akeel Abbas : Je crois que les [théories du] complot prospèrent dans les sociétés repues d’endoctrinement, de récits sacrés sur des vérités absolues qui véhiculent une approche absolutiste de la vie. Notre société n’a pas une tradition de critique analytique sérieuse, et cela se reflète dans la compréhension que nous avons du rôle que jouent l’Iran et Israël dans la région, par exemple.

Dans la région aujourd’hui, deux forces majeures sont en conflit, ou en guerre déclarée. Il s’agit d’Israël et de l’Iran. L’Iran jouit de nombreux avantages stratégiques pour des raisons liées à la culture et à la géographie. Plusieurs de ses vassaux sont prêts à mener des guerres par procuration et s’y prennent très bien. L’Iran a des extensions dans la région.

Israël n’a pas les mêmes capacités car il existe une barrière psychologique, morale, religieuse et politique dans la région entre les Arabes et les musulmans, et Israël. C’est une histoire longue et compliquée. Cependant, Israël est un pays qui réussit selon tous les paramètres de développement, contrairement à l’Iran. S’il est vrai qu’Israël est incapable de s’étendre dans la région, il a de nombreuses sources internes de pouvoir. Le revenu national brut d’Israël dépasse celui de l’Iran d’environ 196 milliards de dollars par an. Israël n’a pas de pétrole et dépend de l’industrie. C’est un petit pays comptant une population de seulement 6 millions d’habitants, mais ils produisent davantage que 6 ou 7 pays arabes. Le succès d’Israël vient de l’intérieur. Mais nous avons tendance à apporter à la prééminence d’Israël une explication moraliste et complotiste. En d’autres termes, nous l’attribuons à un complot occidental, au soutien occidental et à ce genre de choses. […]

L’Irak n’a pas besoin de guerres extérieures pour se construire. Nous devons nous focaliser sur notre propre construction après des décennies de guerres extérieures et de guerres par procuration. Il existe certainement une influence iranienne en Irak. Cette influence est problématique et affaiblit les chances de l’émergence d’un État irakien unifié. Je crois qu’au cours des 15 ou 16 dernières années, Israël n’a pas constitué de menace réelle pour la démocratie irakienne. Le comportement de l’Iran est la véritable menace pour la démocratie irakienne. L’Iran entend diviser l’Irak conformément à des démarcations communautaires et raciales. Ils appellent cela une « démocratie de consensus », mais cette « démocratie de consensus », basée sur la race et la religion, que l’Iran soutient depuis 2003, a empêché l’émergence d’une véritable démocratie [en Irak].

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