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Djihad et terrorisme, Pays du Levant, Politique
31 December 2018
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Un général libanais à la retraite : Les tunnels mis au jour à la frontière israélienne ont été creusés avant 2006 – Toutes les parties connaissaient leur existence

Les troupes de la FINUL (Al-Nahar, Liban, 19 décembre 2018)

Selon un article paru dans le quotidien libanais Al-Nahar, connu pour son opposition au Hezbollah, l’objectif principal d’Israël en exposant les tunnels du Hezbollah aujourd’hui, est d’élargir la mission et les compétences de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) pour en faire une force au service d’Israël. L’article cite le général à la retraite de l’armée libanaise, Abd Al-Rahman Chehaitli, qui était jusqu’en 2013 représentant de l’armée libanaise lors des réunions régulières avec la FINUL et l’armée israélienne. Il a déclaré que les tunnels qu’Israël avait exposés récemment avaient été creusés avant 2006, dans le cadre de mesures défensives contre Israël, et que toutes les parties étaient informées de leur existence dès lors.

Il convient d’observer qu’à ce jour, aucune source officielle libanaise n’a reconnu l’existence des tunnels à la frontière libano-israélienne. Extraits :[1]

Ce n’est pas la première fois qu’Israël s’emploie, avec l’aide occidentale, à redéfinir la mission de la FINUL, la force des Nations unies au Sud-Liban. [L’exposition des] tunnels est une nouvelle tentative de la part d’Israël… d’imposer au Liban les conséquences de ce qu’il qualifie d’exposition de tunnels « d’attaque » qui franchissent la Ligne bleue.[2] Mais quelle est la vérité à ce sujet, et la FINUL en avait-elle connaissance ?

Le général à la retraite Abd Al-Rahman Chehaitli a déclaré à Al-Nahar : « Ces tunnels sont anciens, et la FINUL était informée de leur existence. […] [Même] avant l’agression [israélienne] en juillet 2006, alors que la force de sécurité libanaise [3] était déployée au Sud [Liban] après sa libération [à savoir le retrait israélien] en 2000, le commandant de la FINUL [de l’époque], Alain Pellegrini, avait soulevé la question des tunnels à la frontière Israël-Liban, étant préoccupé par la [sécurité] des troupes de la FINUL et avait appelé à prendre des mesures [les concernant]. N’oubliez pas que l’armée libanaise n’était pas déployée [dans le sud] à l’époque, car c’était après l’agression de juillet [2006]. »

Chehaitli, qui représentait le Liban au sein de la commission tripartite [Israël-Liban-ONU] de 2005 à 2013, a ajouté qu’Israël « n’a jamais soulevé la question [de nouveau], pas plus que la FINUL. Tout le monde connaissait l’existence de quelques tunnels, mais personne n’en parlait, alors que ce n’était pas un secret. »

Concernant la nature des tunnels, Chehaitli a déclaré : « Les tunnels sont des fortifications défensives, et leur nécessité est apparue en raison des menaces incessantes d’Israël et de la déclaration par l’ennemi de son intention de ramener le Liban 20 ans en arrière. » Il a ajouté : « Depuis le déploiement de l’armée libanaise [au sud du pays] après l’agression de juillet, et au cours des huit années durant lesquelles j’ai supervisé la situation, aucun tunnel n’a été creusé à la frontière. La région est placée sous la surveillance de la FINUL et de l’armée libanaise, et l’ennemi [israélien] mène une activité d’espionnage et de surveillance dans la même région. Il est impossible à quiconque de creuser dans une région soumise à une telle surveillance. La FINUL empêche [même] les pêcheurs [libanais] d’accéder à certains endroits, ce qui signifie qu’elle est capable d’exposer les travaux d’excavation à la frontière. Le Liban peut bénéficier de ces circonstances, et peut défendre sa position devant l’ONU, si Israël fournit les coordonnées [des tunnels], que le Liban a requises via la FINUL. Il peut aussi montrer que les tunnels sont anciens, et qu’ils ne sont pas utilisés depuis le Liban et ne constituent donc pas une violation de la résolution 1701, comme le prétend l’armée d’occupation. »

Lien vers le rapport en anglais

Notes :

[1] Al-Nahar (Liban), 19 décembre 2018.

[2] La Ligne bleue est une ligne de démarcation entre le Liban et Israël fixée par l’ONU en juin 2000.

[3] Référence à une force combinée de l’armée, de la police militaire et des unités de sécurité intérieure libanaises, déployée au Sud-Liban suite au retrait israélien.

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