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Droits des femmes, Iran, Politique
20 September 2018
|

La députée iranienne Parvaneh Salahshouri dénonce la répression politique et militaire du régime, et l’effondrement économique : Personne ne nous écoute

Voir les extraits vidéo sur MEMRI TV

S’adressant au parlement iranien, la députée Parvaneh Salahshouri a protesté contre l’ingérence des forces armées dans les affaires de l’Etat, contre la corruption et le « système judiciaire injuste » et contre les cheikhs qui, plutôt que de s’occuper de la pauvreté, de la corruption et d’autres questions sociales, sont davantage préoccupés par l’apparence des femmes. Elle a critiqué le déni du président Rouhani devant la crise, à l’heure où la monnaie iranienne « s’effondre »  et où le chômage, la corruption et la pauvreté sont endémiques. « Le muselage des critiques a anéanti notre république. […] Nous n’avons pas su créer la communauté islamique idéale », a-t-elle averti. Son discours a été mis en ligne sur le site Web de l’agence de presse iranienne ICANA le 4 septembre 2018. Extraits : 

Parvaneh Salahshouri : La situation actuelle de notre économie nationale est que notre monnaie n’a plus aucune valeur, comparée aux autres devises dans le monde. Le coût de la vie, le marché noir et la corruption sont flagrants. Du point de vue social, nous sommes témoins quotidiennement du chômage, de la pauvreté, de la prostitution et d’un manque de libertés civiles, y compris l’arrestation de militants politiques et syndicaux. Les étudiants, les militants des droits des femmes et les écologistes sont détenus ou incarcérés. Les lois ne sont pas respectées, il n’y a pas de sécurité sociale et nous assistons à une violence, à des crises et à une pollution généralisées. Les forces militaires s’immiscent dans la politique, l’économie et les affaires culturelles. […]

Le président [Rouhani] prétend qu’il n’y a pas de crise. Monsieur le Président, nous sommes actuellement confrontés à des crises majeures, comme tout le monde le sait. […]

Le muselage des critiques a entièrement anéanti notre république. En raison de la corruption et du système judiciaire injuste, nous n’avons pas su créer la communauté islamique idéale. J’aurais aimé critiquer le système judiciaire et mentionner son incapacité à faire son travail. J’aurais aimé critiquer le système judiciaire, mais personne n’écoute. J’aurais aimé critiquer le président et le gouvernement et leur transmettre les plaintes et l’insatisfaction du peuple. J’ai vu que le président lui-même essuie des critiques. Ici, au Majlis, il a donné des prétextes et n’a pas fourni de réponses au peuple et aux représentants, en mettant tout sur le dos des recommandations du Guide [Khamenei]. […]

J’aurais aimé critiquer les forces armées et leur ingérence dans les affaires étatiques, mais comment critiquer un groupe qui repose sur les trois éléments que sont le pouvoir, la richesse et la puissance militaire ? […]

J’aurais aimé critiquer l’autorité de radiodiffusion, mais j’ai remarqué qu’ils se croient si supérieurs et puissants qu’ils n’assument pas leur responsabilité devant le peuple ou ses représentants. J’aurais aimé m’adresser aux cheikhs concernant la violence dans la société et leur transmettre les plaintes du peuple. Malheureusement, certains de nos cheikhs se soucient moins de la pauvreté, de la corruption, des jeunes qui abandonnent l’islam ou de la dilapidation des fonds publics que des cheveux des femmes ou des femmes faisant du vélo. Je cherche refuge auprès de Dieu et je m’adresse au Guide (Khamenei), car je pense que l’on ne peut venir à bout de cette crise sans son intervention. […]

Les forces militaires doivent retourner dans leurs bases et s’occuper de leurs missions, ainsi nous aurons la paix et la tranquillité pour notre économie et notre culture. Pour endiguer la chute de notre monnaie, il faut adopter des plans pour le logement, l’emploi et les salaire, afin de permettre aux gens de vivre dans la dignité. Les détenus Mousavi, Karroubi et Zahra Rahnavard doivent être libérés. Les militants politiques doivent être libérés et une amnistie générale doit être accordée. […]

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