Search

Primary Menu

Skip to content
  • Accueil
  • Contact
  • Dernières actualités
  • Inscription à la newsletter
  • Mentions légales
  • Newsletter
  • Newsletter
  • Qui sommes-nous ?
Newsletter Contribuer Connexion
Egypte, Politique
15 February 2018
|

Un politologue égyptien : L’Egypte doit établir des bases militaires en dehors de ses frontières pour assurer sa sécurité

Amr Abd Al-Sami (Photo : Al-Ahram, Egypte)

Dans son éditorial du 19 novembre 2017, paru dans le quotidien gouvernemental égyptien Al-Ahram, le politologue Amr Abd Al-Sami écrit que l’Egypte devrait établir des bases militaires en dehors de ses frontières, dans la Corne de l’Afrique, comme l’ont fait de nombreux pays. Cette démarche, affirme-t-il, est nécessaire au vu des défis auxquels sont confrontés les pays de la région et de l’importance stratégique de la Corne de l’Afrique pour l’Egypte.

Il convient de mentionner qu’au cours des derniers mois, de nombreux rapports ont indiqué que l’Egypte avait autorisé des avions de combat russes à utiliser des bases sur son territoire, et qu’un accord était en cours d’élaboration entre les deux pays, pour permettre l’utilisation mutuelle de leur espace aérien territorial et de leurs bases militaires.[1] Extraits :[2]

L’Egypte a-t-elle besoin de bases militaires en dehors de [ses frontières] ? La réponse est clairement oui. La question et la réponse me sont venues à l’esprit [après avoir eu vent] des récentes fuites du Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique [Africom] sur le nombre de troupes américaines actives en Somalie contre l’Etat islamique et le mouvement extrémiste Shabab Al-Islam [sic., référence probable à Al-Shabab Al-Moudjahidin]. J’ai auparavant manifestement consulté des rapports sur la création de bases française, chinoise, russe, américaine et turque dans la Corne de l’Afrique, [région] stratégiquement importante pour l’Egypte, car elle contrôle le détroit crucial de Bab Al-Mandeb, étroite passerelle sud vers la mer Rouge et le canal de Suez.

Dans la base turque en Somalie, par exemple, 200 000 soldats turcs et des dizaines de milliers de soldats somaliens seront hébergés et entraînés. L’objectif déclaré de [la création de cette base] était de poursuivre et d’assiéger le mouvement somalien Shabab Al-Islam, afflié à Al-Qaïda… Mais l’objectif réel est le contrôle des voies maritimes en mer Rouge, afin de donner à [la Turquie] une capacité significative d’étendre [et de maintenir une présence militaire] dans les principales zones de conflit, tout comme [le lui permettent] ses bases au Qatar.

[Le président égyptien Abd Al-Fattah] Al-Sissi a défini la mission stratégique de nos forces [armées] comme étant la « défense de la sécurité nationale de l’Egypte à l’intérieur et à l’extérieur du pays », se référant aux récentes attaques aériennes [égyptiennes] contre les terroristes en Libye. En outre, parmi les objectifs stratégiques déclarés de l’Egypte figure la défense de la sécurité du Golfe, qu’elle décrit comme faisant partie de sa [propre] sécurité, ainsi que de nombreuses tâches liées à l’immigration illégale via la Méditerranée…

Que personne ne vienne me dire que l’établissement de bases militaires en dehors de l’Egypte ne fait pas partie de notre politique, car la présence continue de l’Egypte dans les îles de Tiran et de Sanafir [récemment cédées par l’Egypte à l’Arabie saoudite] faisait partie [précisément d’une telle politique]. [Créer de telles] bases militaires a un prix politique et économique que nous devons payer, comme l’a fait la Russie dans le cadre de son accord avec Damas pour la construction de deux bases militaires à Khmeimim et à Tartous pour une période de 50 ans.

L’Egypte a besoin d’une présence militaire sur le terrain, car les défis à venir dans la région seront considérables.

Lien vers le rapport en anglais

Notes :

[1] Voir Dépêche spéciale de MEMRI n° 7205, Russian Government Internet Portal: Russia And Egypt To Sign Pact Allowing Mutual Use Of Territorial Airspace And Military Bases, 30 novembre 2017.

[2] Al-Ahram (Egypte), 19 novembre 2017.

 

Post navigation

Previous PostRouaa Al-Tamimi, fillette palestinienne de 7 ans, récite un poème sur le martyre à la radioNext PostL’imam syrien Abdullah Khadra, de Caroline du Nord, avertit : si nous ne nous réveillons pas, les sionistes détruiront la mosquée Al-Aqsa pour construire leur temple fictif

Dépêches à la une

  • Le présentateur algérien Zaki Alilat : la France est notre ennemie ; nous devons couper le cordon ombilical – Le sociologue Ahmed Rouadjia répond qu’il aime la France
  • Sermon du vendredi à la mosquée Al-Aqsa : le président français Macron n’a pas présenté ses excuses pour son affront à l’islam – hommage aux musulmans qui ont boycotté les produits français
  • L’ancien ministre des Affaires étrangères Farès Bouez : l’équipe de Biden est dominée par les Juifs – Benjamin Franklin avait mis en garde les Américains contre les Juifs qui dévoreraient leurs enfants
  • Le ministre iranien des Affaires étrangères Javad Zarif réagit à la révélation par MEMRI de son usage du terme “youpin” en persan : “MEMRI est tombé encore plus bas…”
  • Dans une école islamique d’Islamabad, une enseignante décapite l’effigie du président Emmanuel Macron devant ses élèves
  • En 2012, MEMRI alertait l’opinion au sujet d’Abdelhakim Sefrioui et du Collectif du cheikh Yassine
Plus de Dépêches à la une→

Dernières publications

  • Iran : pressions pour la levée des sanctions par les Etats-Unis et la reconnaissance de son statut nucléaire
  • Le présentateur algérien Zaki Alilat : la France est notre ennemie ; nous devons couper le cordon ombilical – Le sociologue Ahmed Rouadjia répond qu’il aime la France
  • Jibrail Rajoub, du Fatah : maintenant que cet âne de Trump est parti, Netanyahu ne peut plus diriger le monde – Nous assistons à un deuxième Holocauste en Palestine.
  • Le professeur de théologie Asaad Al-Sahmarani: le projet de Maison abrahamique d’Abou Dabi est une forme de guerre douce – il ne peut y avoir de dialogue interreligieux avec les Juifs, qualifiés de singes, porcs et vipères dans les Écritures
  • L’ayatollah Mohammad Saidi dans un sermon du vendredi à Qom : si juifs et chrétiens ne se soumettent pas aux ordres divins, les musulmans devront les combattre et les forcer à payer l’impôt de la Jizya

Informations

  • Qui sommes-nous ?
  • Mentions légales
  • Contact

Rubriques

  • Regards de la semaine
  • Projets
  • Régions
  • Archives

Visitez aussi

  • MEMRI en anglais
  • Memri TV
  • The Memri Blog
  • Jihad and Terrorism Threat Monitor (JTTM)
  • Observatoire de l’antisémitisme
  • Démocratisation de la région MENA
  • Observatoire de l’Asie du Sud

Nous suivre

  • Facebook
  • Twitter
Copyright © | 2001 - 2014 | Middle East Media Research Institute