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Djihad et terrorisme, Gaza et AP, Pays du Levant
8 February 2018
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Appel dans la presse du Hamas à étendre le domaine du combat contre Israël pour y inclure ses intérêts à l’étranger

Imad Al-Afana (Photo : alresalah.ps)

Dans un article paru le 21 janvier 2018 dans l’organe de presse du Hamas Al-Risala, Imad Al-Afana, journaliste et ancien secrétaire général de la faction du Hamas au sein du Conseil législatif palestinien (CLP), appelle le mouvement à élargir sa banque de cibles et l’arène de ses opérations dans le combat contre Israël. Il écrit que l’équilibre de la dissuasion, qui a longtemps existé entre Israël et le Hamas, s’est effondré, le Hamas ayant cessé de réagir avec une force suffisante aux actions offensives d’Israël, comme le bombardement des tunnels et installations du Hamas et les tentatives d’éliminations ciblées de ses agents. Il ajoute que, pour rétablir l’équilibre de la dissuasion, le Hamas doit changer son mode opératoire, devenu prévisible, et répondre aux attaques israéliennes par des méthodes inattendues, y compris en attaquant des cibles israéliennes à l’étranger et en « déplaçant le conflit dans le territoire de l’ennemi et au cœur de ses bases, implantations et aéroports – pas seulement à la frontière de Gaza ». Extraits : 

Presque tous les observateurs conviennent que l’occupation a depuis longtemps entamé sa quatrième guerre à Gaza, mais sans la déclarer. Au cours des derniers mois, ceux qui suivent la question ont décompté quelque 40 attaques ennemies contre des individus, sites et ressources de la résistance dans la bande de Gaza. [Cette guerre] n’a pas commencé par le crime de l’assassinat du martyr Mazen Fuqaha, commis par les agents [de l’ennemi]… qui ressemblait en tous points au crime de l’assassinat d’Al-Mabhouh aux Emirats arabes unis. [Ces crimes] ont suscité des craintes que l’ennemi réitère des scénarios similaires dans d’autres lieux, afin d’assassiner des commandants de la résistance sans provoquer de tollé. [C’est aussi] exactement ce qui s’est passé avec la tentative d’assassinat il y a quelques jours contre l’activiste du Hamas Abou Hamza Hamdan, dont la voiture a été atteinte par une explosion à Sidon. [Et la guerre] ne s’achèvera pas par la déclaration officielle de guerre de l’ennemi, dans un communiqué militaire, contre les sites de la résistance, qui se manifeste par l’explosion des tunnels stratégiques à l’est de Rafah lesquels, selon [l’ennemi], passaient sous le point de passage de Sufa, ni par sa déclaration sur l’existence de tunnels supplémentaires dont il annoncera la destruction, l’un après l’autre.

La période entre ces deux incidents a été riche [en attaques, comme celle] dans le tunnel du Djihad islamique l’an dernier, l’attaque fin novembre et fin décembre contre des sites et ressources importantes et les surprises stratégiques [pour l’ennemi, préparées par les brigades Izz Al-Din] Al-Qassam du Hamas.

Ce changement des règles du conflit, d’un [conflit] clandestin à un ouvert, et l’élargissement du cercle des cibles pour inclure les cibles stratégiques de la résistance, comme l’occupation les appelle, a des conséquences, car c’est une transition d’une guerre [fondée sur] le siège, la famine et l’épuisement [des ressources] à une [nouvelle] méthode de guerre silencieuse. Dans le passé, l’agression de l’ennemi contre la résistance à Gaza était une réaction aux tirs de roquettes contre les implantations proches de la bande [de Gaza], mais à présent il ne réagit plus, mais prend l’initiative.

L’équilibre de la dissuasion que le Hamas a tenté de maintenir vis-à-vis de l’occupation, et dont l’expression la plus manifeste a été la réaction à l’assassinat du commandant Ahmad Al-Ja’bari, qui a déclenché la guerre de 2012 à [Gaza], aurait dû être soutenu en réagissant à chaque balle et à chaque raid [israélien] dans la bande de Gaza. Mais l’inaction de la résistance, qui découle de sa préoccupation par la « campagne de préparation » [à savoir l’entraînement, les tunnels, etc. en préparation de la prochaine série d’affrontements,] a conduit l’ennemi à augmenter graduellement son activité, jusqu’à ce qu’il passe finalement de la réaction à l’initiative. Cela exige sans aucun doute que la résistance rétablisse l’équilibre de dissuasion et rectifie l’équilibre de ses relations avec l’occupation.

Le siège continu de Gaza, le sabotage délibéré par Ramallah [à savoir l’AP] de la mise en œuvre de la réconciliation palestinienne, et la propagande de certains pays destinée à créer un climat hostile à la résistance, [tout cela] contraint les branches de la résistance dans différentes régions et pays à envisager le recours à des moyens et des opérations plus audacieux dans leurs relations avec l’ennemi. [Cela] sortira Gaza de la situation d’être seul dans la bataille [contre Israël] et ouvrira d’autres fronts et lieux de combat silencieux, que le bras long de l’ennemi ne pourra pas atteindre.

La méthode d’opération systématique de la résistance, dont l’ennemi peut certainement prévoir les prochaines décisions par une analyse approfondie, doit évoluer en faveur de nouveaux scénarios qui seront plus difficiles à prévoir, afin d’ébranler la conviction de l’ennemi que la résistance endurera les coups [sans riposter], et afin d’empêcher l’ennemi d’élargir le cercle des coups fourrés qu’il assène à la résistance.

Le lancement de l’activité de [résistance] en Cisjordanie semble rencontrer des difficultés, dues à la coordination sécuritaire « sacrée » entre les autorités d’Abbas et Israël. Cela oblige la résistance et toutes ses branches à [recruter] des collaborateurs et à collaborer avec eux au sein des appareils de l’Autorité palestinienne…

La résistance doit profiter du climat général, qui lui est favorable et qui soutient les droits palestiniens… pour [s’orienter vers] de nouvelles directions, en sus des manifestations non violentes et de [l’appel] à la sympathie dans le domaine virtuel [à savoir sur Internet], et ceci afin d’envoyer des messages forts qui mettront fin aux efforts des différents éléments de la région visant à [promouvoir] la normalisation et la reconnaissance d’Israël. Nous devons porter des coups douloureux au bas-ventre vulnérable de l’ennemi, à savoir cibler ses intérêts, ses investissements, sa diaspora et ses représentations à travers le monde.

L’ennemi est convaincu qu’il peut vaincre la ville de Gaza assiégée, affamée et épuisée par une guerre rapide et courte qu’il menace de déclencher bientôt, et la résistance doit par conséquent mettre à mal cette conviction au moyen d’une opération rapide… qui portera le conflit sur le territoire de l’ennemi, au cœur de ses bases, implantations et aéroports – pas seulement à la frontière de Gaza mais sur l’arrière sioniste. Cela pourra exiger de la résistance qu’elle emploie des moyens dont l’utilisation a été [précédemment] écartée, et qui peuvent paralyser l’ennemi de l’intérieur – et un mot dans l’oreille d’un sage suffit.

Lien vers le rapport en anglais

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