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Djihad et terrorisme, Pays du Levant, Politique
7 September 2017
|

Le Premier ministre irakien proteste contre l’accord Hezbollah-EI et suscite la controverse dans le camp de la Résistance

Le convoi transportant les combattants de l’EI et leurs familles ; derrière se trouve un tank de l’armée syrienne (Photo : alalam.ir, 30 août 2017)

Le 19 août 2017, l’armée libanaise a lancé une attaque pour capturer la zone comprise entre la vallée septentrionale de la Beqaa et la frontière syrienne (le Jaroud libanais) sous contrôle de l’Etat islamique (EI), tandis que l’armée syrienne et le Hezbollah ont lancé une offensive contre l’EI de l’autre côté de la frontière syrienne (le Jaroud syrien).

Plusieurs jours après le début des combats, l’EI a exprimé sa volonté de divulguer des informations sur le sort de neuf soldats libanais, kidnappés par l’organisation lors de son raid en août 2013 à la frontière de la ville d’Arsal. Cette manifestation de bonne volonté a mené à des négociations entre le Hezbollah et l’EI, avec l’accord du régime syrien, qui ont abouti à un accord entre les parties. Dans le cadre de cet accord, les combats ont été suspendus, et l’EI a relaxé un combattant du Hezbollah qu’il avait capturé, ainsi que les corps de trois autres.

En outre, l’EI a divulgué des informations concernant les soldats libanais kidnappés, qu’il a finalement abattus. En échange, le Hezbollah et l’armée syrienne ont accordé aux combattants survivants de l’EI et à leurs familles, concentrés dans un secteur restreint de la région de Jaroud de l’autre côté de la frontière syro-libanaise, un passage sûr vers la zone de Deir Al-Zor, proche de la frontière entre la Syrie et l’Irak. Selon le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, 670 personnes ont été évacuées, dont 331 civils, et les combattants ont été autorisés à ne conserver que leurs armes personnelles.[1] Il convient d’observer que, selon le quotidien libanais Al-Mustaqbal, l’un des corps remis par l’EI dans le cadre de l’accord était celui d’un membre du Corps des Gardiens de la Révolution islamique d’Iran (CGRI).

La coalition internationale qui combat l’EI a rejeté l’accord. Brett McGurk, représentant des Etats-Unis au sein de la coalition, a tweeté que « les terroristes doivent être tués sur le champ de bataille, et non transportés en bus en Syrie vers la frontière irakienne avec l’accord de l’Irak ».[2] Le 30 août, le porte-parole de la coalition, Ryan Dillon, a déclaré que les forces de la coalition avaient bombardé les véhicules transportant les combattants de l’EI et que la frappe avait stoppé le convoi avant qu’il ne puisse atteindre la province de Deir Al-Zor.[3]

Dans un communiqué publié le 2 septembre 2017, le Hezbollah a accusé les Etats-Unis d’empêcher avec ses avions les bus transportant les combattants de l’EI et leurs familles d’atteindre Deir Al-Zor et même d’obtenir une aide humanitaire, conduisant ainsi à leur mort certaine. Le communiqué soulignait le fait que les bus transportaient également des enfants, des personnes âgées et des femmes enceintes, et que les Etats-Unis seraient pleinement responsables en cas de décès, causé par les frappes aériennes ou dû aux conditions dangereuses dans lesquelles ils se trouvent. Il a appelé la communauté internationale à intervenir pour empêcher un massacre brutal, et souligné le fait que la Syrie et le Hezbollah avaient rempli tous leurs engagements dans le cadre de l’accord avec l’EI.[4]

L’accord conclu entre le Hezbollah et l’EI a suscité une vive indignation, notamment en Irak où des officiels de tout l’échiquier politique ont exprimé la crainte qu’il ne rapproche les combattants de l’EI de la frontière irakienne. Des critiques ont également été entendues parmi les officiels chiites, partenaires du Hezbollah et du régime syrien dans leur guerre contre l’EI, y compris de la part du Premier ministre irakien et des représentants des Unités de mobilisation populaire (UMP), surpris par cet accord. De son côté, l’ancien Premier ministre irakien Nouri Al-Maliki a défendu la décision du Hezbollah, et averti que les critiques diviseraient le camp de la résistance. Il a affirmé que des accords similaires avaient été conclus en Irak lorsque les circonstances le permettaient. Le vice-président des UMP, Abou Mahdi Al-Muhandis, a envoyé une lettre de soutien au Hezbollah, se clôturant par les mots, “Ô maître de la résistance, nous sommes tous à vos côtés”.

Pour apaiser les critiques de ses alliés naturels dans le camp pro-syrien et pro-iranien, Nasrallah a lancé une campagne visant à expliquer et à justifier l’accord. Dans un discours télévisé prononcé le 28 août 2017, il a affirmé que l’accord était nécessaire afin d’obtenir des informations de l’EI concernant le sort des soldats libanais kidnappés par l’organisation, et qu’il avait aussi réussi à éviter de nouvelles victimes parmi les civils et les rangs des armées libanaise et syrienne, ainsi que du Hezbollah. Dans un message spécial adressé au peuple irakien, il a expliqué qu’il avait conclu l’accord avec le consentement du président Bachar Al-Assad et que lui-même, Nasrallah, ne pouvait être accusé d’avoir trahi quiconque. Il a ajouté que l’accord impliquait le transfert de combattants de l’EI d’une partie de la Syrie vers une autre, et non du Liban vers l’Irak. Dans un discours du 31 août à Baalbek, il a expliqué que les dirigeants syriens avaient accepté l’accord entre le Hezbollah et l’EI afin d’aider le Liban à résoudre la crise des soldats kidnappés, et non dans l’intérêt de la Syrie elle-même.

Lire le rapport dans son intégralité en anglais

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