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Afrique et Sahel, Djihad et terrorisme, Europe et Occident
3 March 2017
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AQMI : L’occupation française de l’Azawad est dans l’impasse ; les Etats-Unis feront désormais payer leur assistance militaire

Source : Le Mali confronté aux sanctions et à l'avancée des rebelles islamistes, https://commons.wikimedia.org

Le numéro 40 de l’hebdomadaire Al-Masra, affilié à Al-Qaïda, paru le 19 février 2017, contient un article du chef du comité politique d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), Abou Abd al-Ilah Ahmad. L’article, intitulé « L’occupation française de l’Azawad dans l’impasse », dit que malgré son intervention militaire directe dans la région de l’Azawad (au nord du Mali), soutenue par l’ONU, l’Europe, les États-Unis et les gouvernements régionaux africains, la France n’a pas atteint ses objectifs déclarés : éradiquer le terrorisme et sécuriser les mines d’uranium.

Selon Ahmad, les moudjahidines ont à l’heure actuelle pris l’initiative d’attaquer, et la France ne sait comment empêcher l’escalade. Il conclut que le prochain président français devra retirer les forces françaises du Mali puisque l’économie de son pays ne pourra pas couvrir le coût de l’assistance militaire américaine là-bas. Extraits : [1]

Ceci est un extrait de document JTTM (Jihad and Terrorist Threat Monitor) réservé aux services abonnés. Pour plus d’informations, contacter contact@memri.fr.

L’engouement du pouvoir, nourri par le ressentiment raciste croisé, domine toujours les actions de la France au-delà de ses propres frontières. Malgré l’indépendance fictive de ses anciennes colonies en Afrique, la France a maintenu sa présence sur le terrain et affirmé son rôle décisif dans les décisions politiques, couronnant des chefs d’Etat et pillant les ressources des peuples opprimés sur ce continent abandonné. Par conséquent, Paris a refusé d’accepter le vent de liberté soufflant sur l’Azawad, lorsque la charia est revenue y régner via Ansar Dine, les descendants de Youssouf ibn Tashfin, [2] et n’a eu d’autre choix que d’intervenir directement, avec le soutien des Nations unies et l’aide des Américains, des Européens et des gouvernements régionaux, particulièrement désireux de préserver les intérêts stratégiques de l’occupant aux dépens de ceux de leurs peuples. Cela fait aujourd’hui quatre années que la France occupe la terre de l’Azawad, et la France n’a pas encore atteint ses objectifs déclarés : éliminer le terrorisme et sécuriser les mines d’uranium…

La France a cru pouvoir léguer ce rôle aux locaux après avoir éliminé les chefs du djihad et affaibli les moudjahidines en peu de temps. Mais elle… a oublié que le sang de nos dirigeants est le carburant qui alimente notre campagne et la lumière qui nous guide. Et aujourd’hui, la cinquième année du djihad de l’Azawad commence à écrire les pages [de son histoire] avec une croissance quantitative et qualitative de moudjahidines, et un moral du soldat français et de son substitut africain en déclin…

Si telle est la situation de la France aujourd’hui, alors qu’elle bénéficie de l’assistance américaine pour la surveillance aérienne du champ de bataille et les drones, quelle sera-t-elle dans les prochains jours, avec le changement attendu dans la politique de la nouvelle administration américaine, qui dictera que quiconque souhaite une aide [militaire] américaine doit la financer – ce que l’économie française, qui souffre d’une récession, ne peut se permettre… ? Cela réduira les options du prochain président français et ne lui laissera d’autre choix que de retirer les soldats [français] de l’Azawad, tout comme le président précédent Hollande a retiré ses soldats d’Afghanistan, afin de les empêcher de saigner à mort…

Notes :

[1] Al-Masra n° 40, 19 février 2017.

[2] Youssouf ibn Tashfin (1061-1106 CE) – quatrième chef de l’empire des Almoravides, qui a gouverné l’Afrique du Nord et l’Espagne et a mené ses conquêtes majeures. Il est considéré comme l’un des plus grands chefs de l’histoire de l’islam.

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