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Iran, Politique, Russie
15 February 2017
|

Le conseiller de Khamenei Ali Akbar Velayati : L’Iran donnera une leçon à Trump ; notre réaction à toute attaque américaine peindra les jours de l’administration américaine en noir

Voir les extraits vidéo sur MEMRI TV

Dans une interview télévisée du 12 février 2017, l’ancien ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Velayati, conseiller du Guide suprême Ali Khamenei pour les affaires internationales, a déclaré qu’il ne s’inquiétait pas le moins du monde des menaces américaines : « Si l’Amérique imagine que les menaces et les sanctions inciteront l’Iran à mettre fin à son programme de missiles, elle fait fausse route ; c’est un simple fantasme », a-t-il affirmé. « L’Amérique n’est pas assez forte pour nous mettre à genoux », a-t-il ajouté. « Si une attaque a lieu, la réaction de l’Iran et de ses alliés dans la région sera sévère et peindra les jours de l’administration américaine en noir. »

Dans l’interview diffusée sur Al-Jazeera, il a qualifié la politique de Trump d’ « immature » et affirmé qu’il faisait onfiance aux relations de l’Iran avec la Russie et ne croyait pas que le président américain connaisse une longue lune de miel avec la Russie car « M. Trump est volage et change de politique tous les deux jours ». Extraits : 

Ali Akbar Velayati : Nous sommes habitués à ce genre de rhétorique américaine. M. Trump a confondu le monde de la politique avec Hollywood. Sa politique n’est pas le scénario d’un film de fiction hollywoodien. Gérer un pays comme l’Amérique n’est pas chose facile. Tous les prédécesseurs de Trump ont dû gérer des problèmes semblables. L’essentiel est qu’il a échoué, en particulier avec nous en Iran. M. Trump ne possède pas de qualifications spéciales lui permettant de prétendre vouloir contrôler le monde. Ses politiques sont immatures et l’ont mené à s’opposer au monde entier – de l’Europe à l’Asie, et aux pays islamiques. […]

Nous pensons que Trump souffrira d’une sévère migraine tout au long de son mandat, et qu’il se trouvera dans une impasse en un temps record, plus vite que tous les présidents qui l’ont précédé. L’Iran s’opposera à cet homme et lui donnera une leçon, comme il l’a fait avec tous les présidents américains avant lui. L’Iran ne sera pas le seul. Le monde islamique s’y mettra aussi. […]

Trump devrait consulter les officiels qui l’ont précédé, et apprendre d’eux à émettre des déclarations plus calculées, afin de ne pas avoir à en changer tous les deux jours. […]

Les menaces ne nous dérangent pas. L’Iran n’est pas un État voyou. Il a une histoire vieille de milliers d’années et a réussi à surmonter tous les défis hostiles grâce à sa résistance et sa ténacité. Même quand l’Amérique était puissante, elle n’a pas su résister à la révolution islamique, et aujourd’hui elle est plus faible, comme Trump lui-même le souligne. […]

Les Américains ont échoué en Irak et en Syrie, ainsi qu’en Afghanistan. Aujourd’hui, l’Iran est considéré comme l’épine dorsale du renouveau islamique dans la région. […]

Si l’Amérique commettait une erreur imprévue – ce qui est d’autant plus possible qu’elle a un président qui ne prend rien en considération – elle subirait un échec retentissant. […]

Personne en Iran ne se préoccupe des menaces militaires américaines. Ce n’est pas la première fois que l’Iran est menacé sur le plan militaire. En son temps, M. Obama répétait que l’option militaire était « sur la table ». Mais nous avons continué de soutenir les gouvernements légitimes en Irak et en Syrie, et en particulier la résistance au Liban, au mépris des menaces et des slogans vides américains, et de ceux de ses alliés et collaborateurs dans la région. Au bout du compte, qui a gagné ? Nous et nos alliés sommes sortis victorieux. C’est pourquoi l’Amérique a amplifié ses menaces militaires, a essayé de diviser l’Irak et de renverser le régime syrien. Mais elle a échoué. L’Amérique a testé son pouvoir à plusieurs reprises par le passé, et au bout du compte, elle a échoué. Je ne crois pas que la répétition de ces slogans aujourd’hui mènera à quoi que ce soit, si ce n’est à briser l’hégémonie de l’Amérique et le respect qu’elle suscite chez ses alliés. Les déclarations du président américain se révèleront de simples paroles auxquelles nul ne se fie. […]

Si l’Amérique imagine que les menaces et les sanctions inciteront l’Iran à mettre fin à son programme de missiles, elle fait fausse route ; c’est juste un fantasme. Nous arriverons assurément à terme de notre programme défensif, et en particulier de notre programme de missiles, quel que soit le prix qu’il faille payer pour cela. […]

Nous poursuivons notre politique. M. Trump devrait rassembler ses forces et se retirer de la région. Aujourd’hui, l’Amérique n’est pas aimée des peuples de la région. L’Amérique est abhorrée et n’a pas de statut ici. Pour notre part, nous coordonnons notre politique, sur la base de la coopération.

Journaliste : Et si les États-Unis assénaient un coup militaire à l’Iran ?

Ali Akbar Velayati : L’Iran n’est pas un pays petit et faible. C’est un grand pays. Ces menaces ne nous effraient pas. Nous sommes finalement arrivés là où nous en sommes aujourd’hui grâce à la résistance et à la ténacité face aux ennemis, notamment face aux menaces des États-Unis et de l’entité sioniste.

Nous ne sommes nullement  inquiets des menaces américaines, nous ne craignons pas que les États-Unis mettent leurs menaces à exécution. L’Iran n’a pas gagné son indépendance facilement, et n’y renoncera pas facilement. Nous n’avons pas bâti la République islamique facilement, et nous ne l’abandonnerons pas facilement… Nous en avons payé le prix en centaines de milliers de martyrs, de blessés et d’handicapés. L’Amérique n’est pas assez forte pour nous mettre à genoux. D’autres pays, plus faibles que l’Iran, ont vaincu l’Amérique et l’ont mise à genoux. M. Trump sait-il que les administrations précédentes ont payé un prix très élevé dans la région, sans pour autant atteindre leurs objectifs ? Le vainqueur au bout du compte fut l’Iran. Trump lui-même l’a admis. Ce fut la reconnaissance implicite de la faiblesse de l’Amérique. L’Amérique n’ose pas attaquer l’Iran. Si une attaque se produit, la réaction de l’Iran et de ses alliés dans la région sera sévère et peindra les jours de l’administration américaine en noir. […]

Nous ne croyons pas que M. Trump connaisse une longue lune de miel avec la Russie. Selon moi, il est peu probable que M. Trump conserve un seul ami s’il poursuit sa politique actuelle. […]

Je pense qu’il est peu probable que cette lune de miel se poursuive longtemps, car M. Trump est volage et change de politique tous les deux jours. J’affirme donc que nous avons une grande confiance en nos relations avec la Russie.

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