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Afrique du Nord, Droits des femmes
16 January 2017
|

L’actrice marocaine Loubna Abidar : « Nous, Arabes et musulmans, redoutons la vérité sur nous-mêmes ; nous refusons de nous regarder dans le miroir »

Voir les extraits vidéo sur MEMRI TV

L’actrice marocaine Loubna Abidar a évoqué les problèmes qu’elle rencontre après avoir joué une prostituée dans le film « Much Loved ». Abidar a déclaré qu’après la sortie du film en 2015, son nom de famille était utilisé à la place du terme « pute » dans la société marocaine. S’exprimant sur France24 en arabe le 30 décembre 2016, elle a abordé les problèmes des femmes et l’hypocrisie sociale dans le monde arabe. Abidar a reçu des menaces de mort suite à son rôle dans le film, interdit au Maroc, pays qu’elle a quitté pour la France après avoir été attaquée à Casablanca en novembre 2015. Extraits :

Loubna Abidar : Depuis plus de deux ans, je souffre de l’étiquette de « pute » qui m’a été collée. Je n’ai fait que jouer le rôle d’une pute [dans le film Much Loved] et de bien le jouer. C’est tout. Je ne suis pas réellement une prostituée. De manière générale, les médias marocains confondent mon rôle dans ce film avec la réalité. Ils ont oublié que j’étais une actrice avant ce film, et que j’ai joué d’autres rôles à la télévision, au cinéma et au théâtre. Mais le mot « pute »… Jusqu’à ce jour, au Maroc, lorsque quelqu’un veut insulter l’autre, il le traite d’« Abidar ».

Journaliste : Pourquoi rencontrez-vous tant d’inimitié ?

Loubna Abidar : Parce que je suis une femme courageuse, et que le script du film était très fort. Il montrait la vérité, et nous, Arabes et musulmans en général, redoutons la vérité sur nous-mêmes. Nous refusons de nous regarder dans le miroir. […]

Journaliste : Vous traitez souvent des sujets comme le harcèlement sexuel, le viol et [la condition des] prostituées. Pourquoi ? Est-ce le résultat de votre propre expérience ou de ce dont vous avez témoigné dans la société marocaine ?

Loubna Abidar : Il suffit d’être une musulmane issue d’une famille pauvre. J’ai vécu pendant seize ans dans un quartier pauvre de Marrakech, et je savais qu’un jour, je devrais parler des femmes et de leurs difficultés, de l’hypocrisie sociale dans le monde arabe, et du problème que l’islam a avec les femmes. J’ai constaté ces choses dans ma famille, avec ma mère et mon père, et tout autour de moi. Lorsque j’ai eu l’occasion de devenir célèbre, j’ai décidé d’utiliser ma notoriété à mon profit et à celui des autres femmes, qui ne sont même pas conscientes de leurs droits.

Journaliste : Alors aujourd’hui, les femmes sont votre cause ?

Loubna Abidar : Oui, les femmes.

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