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Egypte, Religion
9 January 2017
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Des journalistes égyptiens débattent de l’usage du mégaphone par les mosquées pour appeler à la prière

Salah Diab (Photo : Al-Masri Al-Youm, Egypte, 21 juin 2014)

Depuis plusieurs années, le ministère égyptien du Waqf tente de limiter l’utilisation de mégaphones pour les appels à la prière cinq fois par jour dans les mosquées, ainsi que pour la diffusion des prières, car celle-ci est jugée comme dérangeante pour les habitants. En avril 2015, le ministère publiait une directive autorisant l’amplification électronique uniquement pour les services du vendredi et les cinq appels à la prière des autres jours, indiquant l’heure précise des appels. La directive stipulait qu’une violation aurait des conséquences sur les salaires des autorités compétentes [1].

En outre, en novembre 2016, il a été rapporté que le ministère mettait à l’essai un système diffusant une seule série d’appels à la prière et un seul service de prière du vendredi dans tout le pays, devant être d’abord introduit au Caire et ses environs, afin d’éviter la cacophonie due à la diffusion simultanée de multiples appels à la prière. [2]

Le sujet a suscité le débat chez les journalistes du quotidien égyptien Al-Masri Al-Youm. Ce dernier a été lancé par la publication, le 14 novembre 2016, d’un article du propriétaire et fondateur du journal, Salah Diab, homme d’affaires recourant parfois au pseudonyme de Newton, visant à critiquer l’utilisation de mégaphones par les mosquées : si les appels publics étaient nécessaires aux premiers temps de l’islam, lorsque les gens n’avaient pas de montres et qu’il fallait leur rappeler l’heure des prières, écrit-il, aujourd’hui les appels par mégaphones constituent de la « pollution sonore » qui nuit à l’environnement, et particulièrement aux enfants, aux malades et aux personnes âgées. Diab ajoute que certains pays islamiques les interdisent déjà, qu’ils sont réducteurs pour la religion et sont une marque d’irrespect envers autrui.

Nihad Asqalani, ancien conseiller au ministre des Affaires étrangères et ancien ambassadeur au Liban, a rédigé un article soutenant Diab, à l’instar du journaliste d’Al-Masri Al-Youm Osama Al-Ghazali Harb, qui écrit que l’amplification du son est une nuisance environnementale et publique et qu’elle devrait être totalement interdite aux petites mosquées. Tous deux considèrent que rien dans la religion n’incite à l’amplification et que celle-ci n’est nullement un indicateur de piété, contrairement aux dires de certains imams.

Toutefois, Abd Al-Nasser Salama, rédacteur en chef du quotidien Al-Ahram, a critiqué Diab et les autres journalistes anti-mégaphones, affirmant que les appels à la prière ne dérangent personne et qu’ils ne devraient pas provoquer à ce point. Que ceux qui n’aiment pas le bruit se tiennent à distance des mosquées, recommande-t-il.

Réagissant à cet article, Diab a souligné qu’il ne se plaignait pas des appels à la prière, mais seulement de l’amplification du son, et a réitéré que celle-ci nuit à l’environnement et déshonore la religion.

Notons que ce débat a eu lieu alors qu’Israël débattait d’une loi interdisant l’utilisation des mégaphones par les mosquées, ce que seul Salama a relevé.

Lire la suite du rapport en anglais

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