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Droits des femmes, Péninsule arabique, Religion
20 December 2016
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Le religieux saoudien Abd Al-Rahman Abd Al-Karim : Il vaut mieux que la femme reste à la maison ; il nous faut des hôpitaux distincts pour hommes et femmes

Voir les extraits vidéo sur MEMRI TV

Le religieux Abd Al-Rahman Abd Al-Karim a déclaré que la loi islamique exige que la femme reste à la maison. Quand une femme va travailler, « cela enlaidit la maison », a-t-il affirmé. S’exprimant sur la chaîne télévisée Rotana Khalijiyya le 6 novembre 2016, il a suggéré que l’Arabie saoudite instaure des hôpitaux séparés pour hommes et femmes, estimant que c’est « une erreur que des hommes et des femmes se côtoient dans les hôpitaux ». Extraits : 

Abd Al-Rahman Abd Al-Karim : La vérité est que, du point de vue de la charia, la femme est censée rester à la maison. C’est le principe. Elle est mieux à la maison. […]

Il est préférable pour la femme de rester à la maison. C’est dans sa nature. Quand elle est à la maison, la maison prospère et est jolie. Quand la femme quitte sa maison pour aller au travail… Ce n’est pas que c’est interdit, en général, mais cela retire de la beauté à la maison. La maison est belle quand la femme y reste.

Journaliste : Alors, elle ne devrait pas sortir du tout ?

Abd Al-Rahman Abd Al-Karim : Non, il s’agit de quitter la maison pour aller au travail. Ce que je dis, c’est que si elle reste à la maison, il ne fait aucun doute que la maison prospèrera et sera jolie. C’est l’homme qui est responsable de la subsistance. Allah a ordonné à l’homme de pourvoir aux besoins de la [famille], et à la femme de s’occuper des affaires domestiques. C’est un fait incontestable, que personne ne nie. Les lois de la charia visent à protéger la femme du harcèlement, à la tenir à l’écart et à l’abri des hommes. Prenez le panel  auquel nous participons en ce moment même. Si une femme était assise avec nous en ce moment même, ou modérait ce débat, elle serait dénoncée par la société. Notre société est conservatrice.

Journaliste : Et si on vous demandait de donner une interview à une femme ?

Abd Al-Rahman Abd Al-Karim : Moi ?

Journaliste : Je vous le demande, s’il y avait une femme ici…

Abd Al-Rahman Abd Al-Karim : J’aurais des réserves. […]

Journaliste : En général, il n’y a pas de séparation entre hommes et femmes sur le lieu de travail. Les Saoudiennes travaillent dans des hôpitaux et en d’autres lieux. Quelle est votre opinion à ce sujet ?

Abd Al-Rahman Abd Al-Karim : Concernant la présence d’hommes et de femmes en un même lieu, vous dites qu’en principe, c’est permis, alors que je dis qu’en principe, c’est interdit, car cela ne mène à rien de bon. […]

Si la femme doit être en compagnie d’hommes, que ce soit en un lieu ouvert et public. Si elle se trouve avec deux ou trois hommes dans un lieu fermé, cela laisse la place, à mon avis, à une plus grande tentation. Si c’est un lieu ouvert – comme un hôpital, par exemple – la tentation existe toujours, mais est moins forte. Mais je pose la question : pourquoi n’y a-t-il pas des hôpitaux pour femmes et des hôpitaux pour hommes ? […]

Le fait que les hommes et les femmes se côtoient dans les hôpitaux est une erreur. Vous avez des femmes assises à côté d’hommes et des hommes assis à côté de femmes, des médecins hommes et femmes, des infirmières et infirmiers, et ainsi de suite, qui discutent de cas médicaux et d’autres choses. C’est une erreur. Une femme ne doit pas travailler dans ce domaine, car cela mène à la tentation.

Journaliste : Est-ce juste mal, ou est-ce interdit ?

Abd Al-Rahman Abd Al-Karim : C’est interdit. Nous pourrions servir de modèle à d’autres pays et nations, en ayant des hôpitaux séparés pour les hommes et les femmes. Plus encore, je demande : Comment un homme raisonnable peut-il se spécialiser en gynécologie et en obstétrique ? C’est étrange. Comment un homme musulman qui craint Dieu peut-il se spécialiser en gynécologie et en obstétrique ? Le feriez-vous ?

Journaliste : C’est moi qui pose les questions, pas vous.

Abd Al-Rahman Abd Al-Karim : Faites-moi plaisir.

Journaliste : C’est mon travail en tant qu’intervieweur. Je pose les questions, et vous répondez.

Abd Al-Rahman Abd Al-Karim : Mais j’aimerais vous poser la question.

Journaliste : Non, si vous étiez assis ici, vous pourriez le faire.

Abd Al-Rahman Abd Al-Karim : Aucun homme raisonnable ne voudrait se spécialiser dans ce domaine. C’est impossible. Si nous avons des sentiments religieux ou moraux, nous devons éviter de telles choses. […]

Quand, dans un pays riche comme l’Arabie saoudite, une femme travaille comme caissière, c’est un affront pour les femmes et les filles. […]

Imaginons que la caissière fasse les comptes, et qu’il manque un peu d’argent. Qui la tiendra responsable ? Les hommes. Le problème est que la caissière est économiquement faible. Son salaire se situe entre 3 000 et 4 000 riyals. Le chemin vers l’extorsion est donc court. Si elle manque d’argent, elle aura peur. Ensuite, une chose mènera à une autre. Il dira : « Tu sais quoi, je peux fermer les yeux. » Alors il gagnera son affection, elle commencera à l’apprécier, et ainsi de suite… C’est le problème. C’est le genre de choses que nous redoutons pour nos filles. Donc je dis : Ne laissons pas nos filles devenir des proies faciles. La femme est vertueuse lorsqu’elle est protégée chez elle. […]

Prenez une femme très faible et nécessiteuse, qui n’a trouvé que cet emploi, et qui, si elle doit abandonner son travail, mourra de faim. Devrions-nous lui dire d’arrêter de travailler ? Non, qu’elle travaille. Le critère est donc qu’elle va mourir de faim ? Lorsque je dis que les femmes ne devraient pas travailler, je suis accusé de vouloir tuer les filles. Ce que je dis, c’est qu’ici en Arabie saoudite, nous devrions pourvoir à leurs besoins et les garder en sécurité à la maison.

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