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Droits des femmes, Pays du Levant
12 December 2016
|

Des femmes en robes de mariée tachées de sang manifestent contre la loi libanaise disculpant les violeurs qui épousent leurs victimes

Voir les extraits vidéo sur MEMRI TV

Une campagne contre l’Article 522 du code pénal libanais permettant aux violeurs d’être disculpés s’ils épousent leurs victimes a marqué des points le 7 décembre, après l’annonce par la commission parlementaire de l’Administration et de la Justice de la décision d’abolir l’article, rapporte un reportage diffusé sur Al-Arabi Al-Yawm. Le 6 décembre 2016, une manifestation a été organisée par l’association ABAAD ; des femmes debout dans la rue, dans des robes de mariée tachées de sang, portaient des pancartes indiquant : « Une robe blanche ne couvre pas le viol ». Des séquences de la manifestation ont été diffusées par Al-Jadeed/New TV. Extraits :

L’article 522 du code pénal libanais exempte de peine un violeur qui épouse sa victime.

Voix-off : Avec cette vidéo, qui reflète le sentiment de toute femme forcée d’épouser son violeur, l’association ABAAD a entamé sa campagne pour abolir l’Article 522 du code pénal [libanais]. Cet article stipule qu’un violeur est exempté de peine s’il épouse sa victime. La campagne s’est rapprochée de son objectif, après l’annonce par la commission parlementaire de l’Administration et de la Justice de sa décision d’abolir l’article. Les détails seront délibérés mercredi prochain, avant d’être renvoyés au parlement pour ratification. Ce n’est pas la première fois que des campagnes civiles sont parvenues à opérer un changement législatif au Liban.

Ces campagnes recourent à différents moyens, comme des manifestations, des sit-in symboliques et diverses activités, pour éveiller la conscience populaire et exercer des pressions sur les décisionnaires.

Voix-off 2 : « Une robe blanche ne couvre pas un viol. Undress522 » : Avec ce slogan, l’association ABAAD a repris son activité, par une manifestation silencieuse sur la place Riad Al Solh [de Beyrouth], demandant l’abolition de cet article, et le droit, pour les rescapées de viols, de refuser d’épouser leurs violeurs.

Activiste Hiam Bakt : Nous sommes venues dire : ne nous mariez pas à notre violeur. Je pense qu’il doit être exécuté ou condamné à la prison à vie dans un cachot. Ce qui compte, c’est qu’il soit jugé. Une personne nous fait du mal, nous cause un dommage psychologique et nous rend malades. Nous ne pouvons plus manger, boire ou penser. Tout ce que nous faisons, c’est nous demander : qu’avons-nous fait pour mériter cela ? Est-ce parce que nous sommes faibles ? Nous ne sommes pas faibles. Nous sommes fortes. Une fois, alors que j’étais allongée à l’hôpital, un infirmier m’a harcelée sexuellement. Il m’a attaquée pendant mon sommeil.

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