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Iran, Pays du Levant, Politique
15 November 2016
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Le chef de la milice chiite irakienne d’Akram Al-Kaabi : Nous poursuivrons nos activités militaires après la libération de Mossoul

Voir les extraits vidéo sur MEMRI TV

Akram Al-Kaabi, commandant du mouvement irakien chiite Al-Nujaba [le Hezbollah irakien], a récemment déclaré que l’activité militaire du groupe se poursuivrait après la libération de Mossoul. « Parviendrons-nous à assécher les sources de l’Etat islamique et d’Al-Qaïda par un simple contrôle militaire ? », a-t-il demandé lors d’une interview, le 5 novembre 2016 sur la chaîne télévisée Al-Sumaria. « Il y a encore du travail contre les cellules dormantes dans toutes les villes irakiennes. »

Extraits :

Journaliste : Nous savons que les Unités de mobilisation populaire (PMU) sont subordonnées au gouvernement. Très bien, mais il existe aussi des factions au sein des PMU qui admettent être financées directement par l’Iran.

Akram Al-Kaabi : Exact.

Journaliste : C’est une violation de la loi, des normes admises, des lois de la diplomatie, etc.

Akram Al-Kaabi : D’abord, les factions supervisent les brigades au sein des PMU. Elles transmettent leurs connaissances et leur expertise à ces brigades.

Journaliste : Vous et d’autres factions êtes financés par l’Iran. Vous entretenez des relations idéologiques, administratives et financières avec l’Iran, n’est-ce pas ?

Akram Al-Kaabi : Nous ne le nions pas. C’est vrai.

Journaliste : Alors, pourquoi les PMU ne pourraient-elles pas recevoir de l’argent de la Turquie ? Quelle est la différence ? Parce que les Iraniens sont chiites et les Turcs non ?

Akram Al-Kaabi : D’abord, sommes-nous d’Iran ou quoi ? Certains frères chrétiens sont financés par le Vatican. Alors ce ne sont plus des citoyens irakiens ? Pour certains citoyens chrétiens, la source d’autorité ne se trouve pas en Irak, mais au Vatican, et ils s’y rendent constamment. Certains d’entre eux sont membres des PMU. Cet aspect idéologique ne signifie pas que l’on a une connexion étrangère qui empiète sur la loyauté à son pays.

Journaliste : Alors, quelle est la différence ?

Akram Al-Kaabi : D’abord, nous sommes chiites, et dans l’islam chiite, il y a des écoles et des sources d’autorité, et il est normal de suivre une source d’autorité non irakienne. Si vous examinez l’histoire, vous verrez que sur les quatre doctrines islamiques, trois étaient iraniennes et une seulement était arabe. Les Arabes sont-ils les seuls à pourvoir être appelés musulmans ? Ce n’est pas raisonnable [de penser ainsi]. L’islam est une religion universelle, une religion pour tous les peuples. […]

Pour les affaires religieuses, nous recevons nos instructions de la source d’autorité irakienne [l’ayatollah Sistani], en accord avec le Juriste suprême [le Guide Khamenei]. Nos activités politiques et militaires entrent dans la ligne du gouvernement irakien – une fois de plus, sous la conduite du Juriste suprême.

Journaliste : Nous demandons à l’Arabie saoudite de ne pas intervenir dans nos affaires internes, et pourtant nous acceptons une ingérence iranienne.

Akram Al-Kaabi : Non, il n’y a pas d’intervention iranienne…

Journaliste : Vous avez dit qu’ils vous fournissent des armes et de l’argent. Quoi de plus ?

Akram Al-Kaabi : Il y a différents types d’intervention. Si n’importe quel pays voisin voulait intervenir en prenant l’Irak pour cible, afin de menacer sa sécurité, ce serait inacceptable. Mais si quelqu’un me soutient car nous avons un objectif commun – un objectif que je considère sacré – c’est une bonne chose.

Journaliste : [L’ancien gouverneur de Mossoul] Atheel Al-Nujeifi pense que la Turquie le soutient au nom d’un objectif noble : la libération de sa terre.

Akram Al-Kaabi : Il était censé protéger Mossoul depuis le début. Mossoul ne devait pas tomber ainsi. Lui et le groupe de politiciens à Mossoul ne devaient pas monter le peuple contre les forces de sécurité et le gouvernement irakien ; or Mossoul est devenue une proie facile pour l’Etat islamique (EI). L’EI, alors appelé Al-Qaïda, avait une présence dans toutes les institutions du gouvernement local. Des représentants à la tête des agences de sécurité et des officiers de police étaient membres de l’EI.

Journaliste : Mettrez-vous fin à vos activités militaires lorsque les terres irakiennes seront libérées de l’EI ?

Akram Al-Kaabi : Notre activité armée dépend du degré de danger. Il ne s’agit pas de savoir si l’EI est fini ou s’il se focalise sur la frontière irakienne, mais si le danger est passé ou non. Allons-nous assécher les sources de l’Etat islamique et d’Al-Qaïda simplement en exerçant un contrôle militaire ? Il y aura encore du travail contre les cellules dormantes dans toutes les villes irakiennes. 

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