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Pays du Levant, Politique
25 October 2016
|

Un article sur un site de l’opposition syrienne : La solution politique est irréalisable ; nous devons déclencher une guerre totale

Dévastation à Alep (Photo : Aljazeera.com)

Ali Hamidi, un journaliste syrien opposé au régime, a appelé son camp à abandonner la solution politique pour lancer une guerre totale en Syrie et contraindre le monde à intervenir pour y mettre un terme. Sur un site de l’opposition syrienne, il affirme que l’offensive brutale lancée au cours des dernières semaines par le régime d’Assad et par la Russie contre les quartiers détenus par les rebelles à Alep n’est rien d’autre qu’un génocide et un massacre gratuit. Il a formulé des critiques virulentes à l’encontre de la communauté internationale, dirigée par les Etats-Unis, au sujet de la situation dans la ville, dénonçant une absence de volonté de stopper Assad et la Russie. Extraits : [1]   

Tout ce que l’on peut écrire et tous les commentaires que l’on peut faire sur la guerre totale d’extermination actuellement menée par la Russie et par le régime d’Assad contre les « quartiers assiégés » à l’est d’Alep sont absurdes. Ce n’est [rien d’autre] qu’un génocide ; c’est un assassinat ininterrompu et aveugle de civils, sans la moindre justification militaire… Son objectif n’était et n’est rien d’autre que de tuer pour tuer. Nombre d’entre nous se sont efforcés de trouver des définitions et des raisons à cette action militaire. Nous avons ainsi entendu que son objectif était un nettoyage ethnique et religieux ; qu’il s’agissait d’une tentative visant à faire pression sur les civils à l’est d’Alep, pour qu’ils partent ou se dissocient des militants ; que c’est une guerre sainte contre les Sunnites, et de nombreuses autres analyses démenties par les scènes de bombardements et l’assassinat aveugle. A ce stade, les analyses et les théories sont démenties, et la conclusion principale émergeant de tout cela est qu’il ne s’agit de rien d’autre que l’assassinat de quiconque opposé au régime d’Assad…

Pouvons-nous vraiment affirmer aujourd’hui que le monde est impuissant ? Je pense que ce serait le plus beau compliment que nous pourrions lui faire, car la communauté internationale n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais impuissante. Elle est dotée de capacités et d’influence, si seulement elle voulait bien [s’en servir]. Mais la simple vérité est que personne ne veut stopper Assad et la Russie, ni les Etats-Unis, ni l’Europe ni personne d’autre…

Lors de la session du Conseil de sécurité des Nations unies à Alep [le 25 septembre 2016], l’envoyé spécial de l’ONU en Syrie, Staffan de Mistura, a exprimé sa préoccupation concernant les tirs de « gaz toxiques depuis l’est d’Alep [sous le contrôle des rebelles] sur les parties occidentales de la ville [sous le contrôle du régime] ». Mais il n’a pas mentionné quel type de missiles et de mortiers étaient tirés sur les habitants de la ville, ni les quelque 300 victimes tuées chaque jour, dans son piteux discours. Plus troublantes encore étaient les déclarations des représentants des membres permanents du Conseil de sécurité, qui répètent comme des perroquets les paroles ineptes de commisération, qui ne sont rien d’autre que des plaintes humiliantes [adressées à] la Russie, la suppliant de faire de son mieux pour freiner Assad et restaurer le fragile cessez-le-feu…

Ne sommes-nous pas naïfs lorsque nous attendons des autres qu’ils fassent leurs délibérations et que nous leur remettons les clés de nos villes [alors que nous restons sans rien faire], dans l’attente d’être bombardés ? Nous attendons que Barack Obama formule une politique [sur la Syrie], alors que tout le monde est persuadé que son administration ne fera rien pour les victimes d’Alep et d’ailleurs, et que lui et son équipe ne font rien pour renverser le régime d’Assad ou pour contrecarrer la Russie et l’Iran, en soutenant [l’opposition syrienne]. Si telle est la position des dirigeants du monde, alors il n’y a rien à attendre des pays qu’ils dirigent.

La partie orientale d’Alep est en flammes et ses habitants meurent, et le monde entier est complice de ce crime. Aussi, tous les efforts actuellement investis dans le renouvellement du dialogue avec le régime d’Assad doivent être consacrés à déclencher une guerre, une guerre totale qui brûlera tout le monde. Alors, le monde s’empressera d’y mettre fin.

Les déclarations que nous entendons, selon lesquelles la solution politique est la seule solution, ne sont pas réalistes. En fait, même le régime d’Assad les rejette. Il serait donc fou de continuer de placer nos espoirs dans des solutions [politiques] ou dans des pays « amis ». De telles suggestions reviennent à demander aux habitants d’Alep de se rendre, dans l’espoir d’être autorisés à négocier pour la vie de ceux qui survivront…

A ceux qui demandent quelle est l’alternative, [je dis] : Pourquoi tous ceux dévoués à la cause [de sauver la Syrie] ne détournent-ils pas leurs efforts de la solution politique pour chercher des armes, y compris sur le marché noir, et les livrer aux combattants pour qu’ils déclenchent une guerre [totale] ?

Lien vers l’article en anglais

Note :

[1] Orient-news.net, 26 septembre 2016.

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