Le 8 juillet 2016 a débuté le sommet de deux jours de l’OTAN à Varsovie, en Pologne. Ce sommet a été l’occasion de définir la politique de l’OTAN vis-à-vis de la Russie. La veille, le 7 juillet, au Forum des experts du Sommet de Varsovie, le Secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, avait déclaré : « Nous continuerons d’oeuvrer à l’établissement d’un dialogue constructif et fructueux avec la Russie. Pour clarifier nos intentions. Pour dissiper tous les malentendus. Et pour réduire le risque que les incidents ou accidents militaires ne nous entraînent dans une spirale incontrôlable. La Russie est notre plus grand voisin et fait partie intégrante de la sécurité européenne. C’est pourquoi il est essentiel de maintenir le dialogue. »
Le 7 juillet également, le quotidien russe Kommersant publiait une interview de l’émissaire russe à l’OTAN Aleksander Grushko, traitant du sommet, ainsi que de la politique de l’OTAN vis-à-vis de la Russie. D’après Grushko, le sommet “ne débouchera sur aucune décision déterminante”. Il a précisé que la Russie ne considérait plus l’OTAN comme un partenaire, et que seule la renonciation par l’OTAN à sa politique actuelle et à son développement militaire “conformément à l’esprit de retenue de la Guerre froide” pourrait conduire à une amélioration de la situation entre l’OTAN et la Russie.