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Djihad et terrorisme, Pays du Levant, Politique
22 March 2016
|

Le Hezbollah aurait retiré une partie de ses troupes de Syrie

Combattants du Hezbollah en Syrie (Dailystar.com.lb)

Une série d’informations récentes dans la presse libanaise et arabe font état du fait que le Hezbollah aurait commencé à retirer ses troupes de Syrie, ce que l’organisation a démenti à plusieurs reprises.

Ces informations s’inscrivent dans le contexte des développements importants intervenus dans la région au cours des dernières semaines : la décision prise par les pays du Golfe – dirigés par l’Arabie saoudite – et la plupart des autres pays arabes de désigner le Hezbollah comme une organisation terroriste ; les pourparlers sous l’égide des Nations unies à Genève entre des représentants du régime syrien et de l’opposition, qui ont débuté le 14 mars 2016, afin de tenter de promouvoir une solution politique en Syrie ; le cessez-le-feu actuel dans le pays qui est entré en vigueur le 27 février et inclut la plupart des parties belligérantes, et enfin le retrait par la Russie d’une partie de ses forces de Syrie.

Ci-dessous un compte-rendu des récentes informations concernant le retrait du Hezbollah de Syrie et des démentis de l’organisation :

Le site libanais Janoubia : le Hezbollah retire ses troupes de Syrie

Le 14 mars 2016, le site libanais Janoubia, dirigé par le journaliste chiite libanais Ali Al-Amin, connu pour son opposition au Hezbollah, a publié l’information suivante, citant des sources proches de l’organisation : « Hier soir [13 mars], des centaines de soldats du Hezbollah qui combattaient en Syrie ont commencé à rentrer chez eux dans le quartier de Dahia, au sud de Beyrouth, de manière impromptue et sans préavis. » Le site a estimé que la raison principale de cette initiative était la décision russe, annoncée par le président Poutine le 14 mars, de retirer une partie de ses forces du pays. Il a également spéculé sur le fait que le retrait du Hezbollah de Syrie faisait partie d’un accord qui était en train de prendre forme entre la Russie et les Etats-Unis pour promouvoir un processus politique entre les parties belligérantes en Syrie et pour empêcher tout élément de saboter ce processus. Le retrait du Hezbollah, selon le site Internet, indique que l’Iran et le Hezbollah sont engagés par cet accord, même s’ils ne l’ont pas déclaré officiellement. [1]

Le lendemain, l’agence de presse turque Anadolu a cité Al-Amin qui avait affirmé que le Hezbollah était susceptible de « retirer ses troupes des zones [du nord-ouest de la Syrie] comme celle d’Alep, mais pas de Damas et de régions situées le long de la frontière libanaise, comme Al-Qalamoun and Al-Zabadani ».[2]

Le Hezbollah : Des rumeurs sans fondement

Le même jour, le 15 mars, le bureau militaire des médias du Hezbollah a publié une déclaration sur Facebook affirmant que « ces rumeurs [concernant un retrait de troupes] étaient sans fondement et qu’elles s’inscrivaient dans une guerre psychologique à laquelle nous sommes habitués ». L’organisation a ajouté que les rumeurs étaient diffusées par des « agences de presse étrangères et des médias arabes qui travaillent en coordination avec les organisations terroristes », et appelé les autres médias à « ne pas être induits en erreur et à ne pas répandre ces mensonges et ces rumeurs ». Elle a ajouté que « le dernier mot en Syrie appartiendra aux [forces sur] le terrain, qui réalisent des progrès quotidiens pour isoler les terroristes et contrecarrer les plans des pays qui les soutiennent ».[3]

Janoubia et d’autres sources réitèrent leurs affirmations

Une autre information du site Janoubia, le 15 mars, a cité deux sources (une décrite comme « bien informée » et l’autre comme proche des membres opérationnels du Hezbollah) confirmant que le Hezbollah s’était entièrement retiré de certaines de ses positions en Syrie et avait occupé de nouvelles positions ailleurs dans le pays.[4]

Le 15 mars également, le site syrien kurde ARA News a cité l’activiste des médias libanais Ahmad Salman qui confirmait les informations sur un retrait du Hezbollah. Salman a estimé que le retrait était la conséquence de la pression populaire sur le Hezbollah à l’intérieur du Liban, et de l’attaque contre le Hezbollah perpétrée par les Etats du Golfe et des pays arabes, qui l’ont récemment désigné comme une organisation terroriste.[5]

Selon une information publiée le 18 mars dans le quotidien libanais Al-Liwa, des sources sécuritaires libanaises ont confirmé aux autorités libanaises les informations sur un retrait du Hezbollah.[6] Le 19 mars, le quotidien des EAU basé à Londres Al-Arab a rapporté, citant plusieurs sources, que le Hezbollah avait modifié son déploiement en Syrie d’une position offensive à une position défensive, et qu’il s’était retiré de plusieurs fronts. Le quotidien a ajouté que certaines parties des troupes étaient rentrées au Liban, tandis que d’autres avaient été transférées dans d’autres zones de Syrie, y compris dans des régions à majorité chiite. Les sources donnaient deux raisons à cette décision : le cessez-le-feu récemment entré en vigueur en Syrie ; et les préoccupations qu’après la désignation du Hezbollah comme organisation terroriste, ses forces seraient ciblées par des éléments d’opposition et par les avions de la coalition internationale. Le quotidien a également cité Mustafa Ahmad Al-Sheikh, officier de haut-rang qui a déserté de l’armée syrienne, qui affirmait qu’en sus des Etats arabes, la Russie avait aussi exercé des pressions, tant militaires que politiques, contre l’activité du Hezbollah en Syrie. [7]

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah réitère le démenti : « le Hezbollah est encore sur le terrain »

Cette vague d’informations a suscité un nouveau démenti du Hezbollah, cette fois-ci de la part du secrétaire général adjoint Naim Qassem, qui a déclaré le 18 mars que « le retrait partiel [des forces] russes n’affecte pas les forces militaires qui soutiennent l’armée syrienne et ses alliés dans le combat contre l’EI, [Jabhat] Al-Nosra et leurs alliés… Le Hezbollah est toujours présent sur le terrain, comme auparavant, et n’a pas changé ses positions, [son niveau de] préparation ou ses plans. » [8]

Lien vers l’article en anglais

Notes :
[1] Janoubia.com, 14 mars 2016.

[2] Aa.com.tr, 15 mars 2016.

[3] Facebook.com/Military.Media.Syria.Central1, 15 mars 2016.

[4] Janoubia.com, 15 mars 2016.

[5] Aranews.org, 15 mars 2016.

[6] Al-Liwa (Liban), 18 mars 2016.

[7] Al-Arab (Londres) 19 mars 2016.

[8] Al-Safir (Liban), 19 mars 2016.

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