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Politique, Russie
3 March 2016
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Le sociologue russe Denis Sokolov : Le président tchétchène Kadyrov s’est positionné à la meilleure place en vue d’une guerre éventuelle de « tous contre tous » en Russie

Ramzan Kadyrov

Dans un article publié dans le quotidien russe Vedomosti le 16 février 2016, le sociologue Denis Sokolov, chercheur à l’Académie présidentielle russe de l’économie nationale et de l’administration publique, analyse les récents développements en Russie, l’accent mis sur le rôle du président tchétchène Ramazan Kadyrov pour modeler la scène politique russe. Dans son article, intitulé « Prendre la meilleure position en vue d’une guerre potentielle de tous contre tous – Le modelage de l’avenir par Ramzan Kadyrov », Sokolov estime que la politique répressive russe et la crise économique pourraient conduire le pays vers une guerre civile de « tous contre tous », similaire à la guerre civile russe de 1918-1922 ou à la guerre actuelle en Syrie. Il soutient que le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov s’est placé à la meilleure position pour rester au pouvoir dans un tel scénario.

Denis Sokolov (Photo : Ranepa.academia.edu)
Denis Sokolov (Photo : Ranepa.academia.edu)

Selon Sokolov, Kadyrov influence la vie politique russe à tous les niveaux et dicte l’ordre du jour du pays. Sur la scène étrangère, Kadyrov [selon ses propres dires] a envoyé des forces spéciales pour combattre l’Etat islamique (EI) en Syrie, avant même que le président russe Vladimir Poutine envoie les bombardiers russes dans ce pays. Au niveau régional, affirme Sokolov, il s’est positionné en chef incontesté du Caucase du nord, se mêlant aux questions politiques et religieuses des républiques voisines et utilisant le terrorisme politique pour faire taire ses rivaux et ses opposants. Au niveau fédéral, Kadyrov a persécuté et réduit au silence l’opposition russe libérale. La crise économique ne l’a pas affaibli, mais a bien au contraire renforcé le trafic de protection tchétchène qui règne à Moscou, alors que la demande de liquidités augmente. Sokolov décrit le leader tchétchène comme le « visage de la classe politique russe dont la fondation institutionnelle consiste en une alliance entre les services de renseignements et les organisations criminelles ».

Le chef de l’opposition russe Ilya Yashin, qui était un ami proche de l’opposant assassiné Boris Nemtsov [dont l’assassinat fut relié à Kadyrov], a récemment publié un rapport de 65 pages sur Kadyrov et ses forces armées, intitulé « Une menace pour la sécurité nationale [russe] », dans lequel il fait écho aux vues de Sokolov concernant le dirigeant tchétchène. Dans ce rapport de neuf chapitres, publié pour le premier anniversaire de l’assassinat de Nemtsov, Yashin affirme que sous la direction de Kadyrov, la Tchétchénie est devenue un Etat dans l’Etat. Le président tchétchène, affirme-t-il, peut compter sur une armée privée de près de 30 000 hommes et s’est proclamé dirigeant sans rivaux ni opposition. Selon Yashin, Kadyrov constitue une menace pour la sécurité nationale de la Russie, car il considère celle-ci comme un éventuel butin pour lui.

En réaction aux accusations de Yashin, Kadyrov a publié le rapport sur les réseaux sociaux avec le commentaire suivant : « Chers amis ! Nous publions [ce rapport] pour que chacun en prenne connaissance… Je montre mon attitude envers ce one-man-show en partageant son œuvre. Nous ignorons combien encore d’âneries suivront, mais ce qui a déjà été écrit est un tissu de mensonges. »

Dans une interview donnée le 27 février 2016 à la chaîne télévisée affiliée au Kremlin NTV, Kadyrov, dont le mandat doit prendre fin en avril 2016, a déclaré qu’il ne souhaitait pas le renouveler. « J’ai fait mon temps. Chaque homme a ses limites. Je pense que Kadyrov a atteint ses limites », a-t-il déclaré. Il a expliqué qu’il projetait de se consacrer à  « sa famille, sa vie personnelle et aux études islamiques », ajoutant que « si je devais prendre une pelle, un fusil d’assaut ou un sac à dos, je peux le faire ». Dans une autre interview récente diffusée en Asie soviétique, il a affirmé : « Il existe de nombreux successeurs [potentiels] dans notre équipe. Nous avons de très bons spécialistes. »

Lire l’article dans son intégralité en anglais

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