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Djihad et terrorisme, Voix progressistes
9 October 2015
|

Un auteur irakien : Seules les sociétés arabes peuvent mettre fin à l’ère du faux djihad

Le 11 juillet 2015, dans le quotidien en ligne Middle East Online, l’écrivain irakien Farouq Youssef critique les combattants du djihad qui, dit-il, sanctifient la mort et considèrent quiconque désire vivre comme un ennemi à abattre. Selon lui, le djihad est une guerre absurde, car partout où la bannière du djihad est brandie, la dignité humaine est violée et les libertés sont confisquées, tandis que les combattants du jihad remettent en cause la valeur même de la vie . Pour cette raison, dit-il, les sociétés arabes seront en danger tant qu’elles, et elles seules, ne mettront pas fin au mensonge du djihad. Extraits : [1]

Avec la guerre en Afghanistan contre les Russes, les combattants du djihad avaient commencé à nous encercler de toutes parts. Ils se multiplient et se renouvellent ; leurs visages changent, et ils [parlent] souvent avec éloquence de la chance d’atteindre le Paradis…

Parce que les combattants du djihad luttent pour mourir en martyrs, la guerre pour la guerre est devenue leur objectif.

La guerre [du djihad qui a commencé] en Afghanistan n’est en effet pas encore terminée, et ne peut se terminer, en raison de son absurdité, parce qu’elle a perdu ses objectifs, et à cause des illusions aveugles de ses participants qui fournissent un flux régulier de chair à canon. Ces combattants du djihad n’ont pas d’âge précis, et aucun n’atteint l’âge de la retraite ; ils ne quittent l’arène du combat qu’à leur mort…

Le djihad, dont la voix s’élève dans de nombreuses régions du monde arabe, est une forme de guerre suicidaire, menée non pour défendre la dignité et la liberté humaine, libérer la terre, préserver l’honneur des femmes, protéger les ressources naturelles, ou pour combattre la corruption. Au contraire, les actions des combattants du djihad vont dans le sens inverse. En effet, là où les combattants du djihad brandissent leur bannière affublée du nom d’Allah, la dignité de l’homme est atteinte ; sa liberté lui est retirée ; ses ressources naturelles sont pillées ; l’honneur de ses femmes est violé et sa terre usurpée.

Les combattants du djihad ne se rebellent pas contre un régime corrompu. Au contraire : ils sont eux-mêmes l’essence de la corruption, créée par un régime qui cherche refuge dans le djihad. [Le djihad] est un outil visant à déifier des gens ordinaires, au moyen du concept de la guerre contre les apostats, afin d’obtenir une gratification dans l’autre monde, sujet préférable aux questions de ce monde telles que la patrie, les ressources naturelles, la liberté et d’autres idées importées d’Occident…

La guerre du djihad en Afghanistan contre les Russes a généré des guerres de djihad contre les musulmans, notamment contre les Arabes… Les combattants du djihad étaient-ils censés abandonner la profession de djihad uniquement parce que la première guerre d’Afghanistan s’est terminée par une défaite russe ?…

Pour les combattants du djihad qui ont voué leur vie à la mort, abandonner le rêve [de mort] trahit le commandement du djihad. (…) Notre époque défend l’idée d’une vie qui offre une opportunité de liberté, d’égalité, de progrès constructifs, un monde dans lequel l’homme est la couronne de la création, en vertu de son intelligence et de son imagination, et en vertu de sa volonté de construire.

[L’idée de] mourir sans raison, inhérente au concept de djihad, ne colle pas à ces sociétés [modernes]. Aux yeux des combattants du djihad, cela fait d’elles un ennemi. La guerre des Frères musulmans contre le peuple égyptien, la guerre du Hezbollah et de Jabhat Al-Nosra contre le peuple syrien, et la guerre de l’Etat islamique et des milices d’Al-Hashd Al-Shaabi [Unités chiites de mobilisation populaire] contre le peuple irakien sont des conséquences prévisibles de ce conflit historique, devenu un décret inévitable.

En effet, les combattants du djihad, qui ne croient pas que leur ère de djihad peut se terminer sans mort, refusent d’accepter l’existence de quiconque préfère vivre que mourir. En ce qui les concerne, une telle déviation du droit chemin ne doit pas passer sous silence.

Les combattants du djihad luttent contre la vie. Ils la voient comme représentant une déviation du droit chemin. Voilà pourquoi nos sociétés resteront menacées par la mort, tant qu’elles ne mettront pas elles-mêmes fin à l’ère du faux djihad.

Note :

[1] Middle-east-online.com, le 11 juillet 2015.

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