Dans une chronique du 24 décembre 2014 du quotidien jordanien Al-Arab Al-Yawm, le président du syndicat des auteurs jordaniens, Dr Muwaffaq Mahadin, déclare qu’il existe des liens entre les organisations salafistes djihadistes d’une part, et le judaïsme et le sionisme mondial de l’autre. Il affirme que les groupes djihadistes se sont inspirés des méthodes sionistes et du Talmud, notamment pour les tueries, les enlèvements et les actes privant les hommes de leur dignité humaine, des « méthodes clairement talmudiques qui n’ont aucun lien avec l’héritage islamique ». Extraits :
Dr Muffawaq Mahadin (Photo : Alsawt.net)
Les faits et les découvertes indiquent à la base un lien entre les organisations takfiries [djihadistes] et les cercles sionistes, mais plus importante encore est la dimension idéologique et philosophique que ces groupes partagent avec le judaïsme mondial et ses cercles secrets.
Quand ces organisations [djihadistes] perpètrent des massacres, avec des opérations suicides et différents systèmes explosifs, ou par d’autres opérations collectives barbares, comme exiger d’une foule qu’elle piétine et roue de coups un détenu, etc… Ce sont clairement des méthodes talmudiques qui n’ont aucun lien avec l’héritage islamique et ses nobles pratiques et traditions. [Pour preuve :]
1. Dans la tradition talmudique criminelle et barbare, la forme plurielle est très souvent utilisée, pour dire « le peuple est venu » et « le peuple est parti », tout comme l'[expression] raciste « peuple élu par Dieu » [laissant entendre que ce peuple] peut [infliger] des choses interdites aux « Gentils » [non-juifs] étrangers, qui sont comparés à des animaux que l’on peut tuer, dont on peut s’approprier les biens et dont les femmes peuvent être faites prisonnières.
Les Dix Commandements [qui incluent] « Tu ne tueras point », « Tu ne voleras point » et « Tu ne commettras point d’adultère » ne s’appliquent pas aux Gentils, ce qui rappelle le concept de citoyenneté de la Grèce antique, où les femmes, les étrangers, les carriers et les prisonniers étaient exclus de la citoyenneté et n’étaient pas égaux aux autres, lesquels étaient « libres ».
2. D’autre part, l’islam, tout en mettant l’accent sur la structure et l’unité de la oumma, insiste aussi sur [les notions de] récompense et de châtiment, et sur les droits individuels : a) chaque personne est responsable de ses propres actions, et b) chaque personne porte [le poids] de son propre châtiment.
Par conséquent, [dans l’islam], les massacres et les sentences collectives sont totalement interdits, y compris les opérations suicides dans tout centre de population civile. De même, nul ne doit être enlevé pour être échangé avec une personne qui n’a rien à voir avec lui.
Pour conclure, tous les [actes de] tueries, d’enlèvement et privant les prisonniers et les captifs de leur dignité humaine, perpétrés par les organisations takfiries [djihadistes], sont le fruit des entrailles de la culture talmudique, qui s’inscrit en porte à faux avec le patrimoine islamique et les textes islamiques, qui interdisent explicitement les meurtres illégaux.