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Iran, Péninsule arabique, Politique
21 April 2015
|

Un journaliste du Golfe : Obama exagère les problèmes intérieurs des pays du Golfe, tout en sous-estimant le danger que l’Iran représente pour la région et les dissidents iraniens

Riad de nuit. Source : NASA's Marshall Space Flight Center sur flickr

Dans une interview publiée le 5 avril 2015 par Thomas L. Friedman du New York Times, le président des Etats-Unis Barack Obama avait fait remarquer, en référence à la nécessité de protéger les Etats du Golfe contre la menace posée par l’Iran, que ces pays étaient parfois plus menacés par les problèmes intérieurs tenant au mécontentement populaire que par leur voisin. Il avait déclaré : « La menace la plus importante à laquelle font face [les Etats du Golfe] n’est peut-être pas celle d’une invasion iranienne. Elle pourrait venir du mécontentement dans leurs propres pays ». Il a ensuite précisé qu’il voulait parler du mécontentement des « populations qui, dans certains cas, sont aliénées, des jeunes qui sont au chômage et de l’idéologie destructrice et nihiliste, et parfois, de la simple croyance qu’il n’y a pas de solution politique à leurs griefs ». [1]

Ces déclarations ont suscité l’indignation dans les Etats du Golfe, qui étaient déjà furieux contre l’administration américaine des négociations avec l’Iran et appréhendaient la possibilité d’un accord entre l’Iran et les grandes puissances. Les articles de plusieurs éditorialistes de renom ont fustigé Obama pour ses déclarations. Ils se sont étonnés de voir comment Washington, qui a pendant des années considéré l’Iran comme son ennemi le plus dangereux, a soudainement changé de ton et ne le voit plus comme un pays menaçant, au point de le récompenser en concluant un accord avec lui.

Ils ont également souligné que, malgré le caractère extrémiste de l’Iran et ses interventions lourdes de menaces pour le monde arabe – se traduisant par l’envoi de forces et de cellules terroristes – les Etats-Unis se montrent élogieux et indulgents envers lui, tout en offrant un visage dur et inflexible au monde arabe sunnite. Un journaliste souligne également le fait qu’Obama se réfère à l’ensemble des Etats arabes comme « sunnites », tout en s’abstenant de décrire l’Iran comme « chiite ». Ces éditorialistes affirment qu’Obama ne comprend pas la situation réelle du monde arabe, et l’un deux écrit qu’il « rend les choses confuses, au point d’avoir interverti les concepts de paix et de guerre ».

Ces articles concèdent pourtant que les Etats du Golfe rencontrent des problèmes intérieurs qui doivent être traités, mais soulignent que lesdits problèmes sont négligeables face au danger extérieur que constitue l’Iran. Ils accusent Obama d’avoir exagéré l’étendue des problèmes intérieurs des pays du Golfe, certains affirmant que ses déclarations pourraient même exacerber les problèmes au lieu de contribuer à les résoudre. Ils se demandent aussi pourquoi Obama n’adresse pas ses leçons à l’Iran, plutôt qu’aux pays du Golfe, concernant la nécessité de procéder à des réformes.

Certains éditorialistes écrivent que les pays arabes ont eu tort de faire confiance aux Etats-Unis pour les protéger et qu’ils ne doivent compter que sur leurs propres ressources.

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