Lors d’un débat télévisé sur la destruction d’antiquités par l’État islamique, l’analyste politique syrien Yahya Badr a affirmé que le peuple égyptien était autorisé à revendiquer des droits juridiques en Australie, puisque des inscriptions en hiéroglyphes anciens ont été découvertes près de Sydney, indiquant que le petit-fils d’un pharaon y avait accosté. Lors de l’émission, diffusée sur la chaîne télévisée turque TRT le 6 mars 2015, Badr a été présenté comme titulaire du brevet sur la technologie des momies. Extraits :
Présentateur : Discutons de la destruction des antiquités.
Yahya Badr : C’est un crime, parce que les antiquités constituent des sources historiques, qui établissent les droits [juridiques] des nations.
Permettez-moi de vous donner un exemple inconnu de beaucoup de gens. En Australie, il y a une grotte dans un endroit appelé Hunter Valley, à 100 km au nord de Sydney. Dans cette grotte, il y a deux inscriptions murales en hiéroglyphes. Le scientifique Ray Johnson a traduit ces inscriptions.
Il est très étrange de trouver en Australie des hiéroglyphes de 4 300 à 4 400 ans d’âge. La [traduction] anglaise se réfère au petit-fils de Khéops, Djes-eb. Il est dit qu’il a navigué vers l’Ouest pendant deux saisons, ou deux ans. Alors, d’où venait-il ? Du continent américain. Il a navigué jusqu’à arriver là-bas. Pharaon lui a ordonné d’apporter des insectes, et il a été tué là-bas.
Vous savez, dans l’histoire du colonialisme, le premier à découvrir une nouvelle terre et à y planter son drapeau en devenait le propriétaire. Par conséquent, le peuple égyptien est en droit de faire valoir ses droits [juridiques] en Australie, grâce aux deux « documents » qui remontent au temps de Khéops, et qui disent qu’il revenait d’Amérique.
Ceci est très important. C’est pourquoi l’histoire est si importante. Celui qui détruit l’histoire détruit les droits des nations.
Présentateur : D’accord. Merci.
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