Dans des déclarations faites le 26 février 2015, le Guide suprême iranien Ali Khamenei et Ali Shirazi, son représentant au sein de la force d’élite Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), ont tous deux souligné la nécessité d’instiller les valeurs du djihad et du martyre dans la société iranienne, et réitéré les principes idéologiques de la Révolution islamique : l’hostilité envers les États-Unis et l’opposition à l’hégémonie américaine et à l’ordre du monde existant.
Lors d’une réunion privée, Khamenei a appelé à disséminer chaque jour la culture du martyre et du djihad au sein de la société, à la consacrer comme vérité éternelle et comme un sacrifice nécessaire en vue d’atteindre les objectifs à long terme. Il a expliqué que cela immuniserait la société iranienne contre la défaite et invaliderait ses ennemis face à sa progression. Il a aussi souligné le rôle de l’Iran en tant que porte-flambeau de l’opposition à l’ordre du monde existant, et en tant que pays capable de résister aux États-Unis, malgré la supériorité technologique de ces derniers, grâce à la Révolution fondée sur l’aide divine.
Ali Shirazi, s’exprimant lors d’une cérémonie en présence de familles de martyrs, a souligné que l’Iran continuerait de combattre les États-Unis jusqu’à ce qu’il « fasse flotter la bannière de l’islam sur la Maison Blanche ». Il a également fait l’éloge de la culture du martyre en tant que valeur suprême et a observé qu’elle se propageait dans de nombreux pays du monde islamique, parmi lesquels le Nigéria, le Liban, la Syrie, l’Iraq, l’Egypte et le Yémen. Ceci, a-t-il affirmé, montre que la Révolution islamique a pénétré profondément dans ces pays et est devenue un exemple à imiter dans toute la région. Shizari a ajouté que l’Iran était déterminé à venger l’assassinat commis le 18 janvier 2015 à Quneitra contre le général Mohammed Ali Allahdadi du CGRI et les commandants du Hezbollah, et que l’opération du Hezbollah menée fin janvier 2015 n’était que la première phase de cette vengeance.