Dans un récent sermon du vendredi prononcé à Alger, le Cheikh Kamel Nour s’est plaint que les organisations de défense des droits de l’homme tentent de « retirer l’autorité du père sur les filles », en permettant à celles-ci de choisir qui elles veulent épouser. « Les règles édictées dans notre Coran et dans la Sunna du prophète Mohammad rendent superflue toute discussion concernant les droits de l’homme », a déclaré Nour dans son sermon du 6 mars, prononcé à la mosquée Abdellatif Soltani d’Alger et mis en ligne sur Internet. Extraits :
Cheikh Kamel Nour : Ces gens [qui défendent] les droits de l’homme disent que nous devrions permettre aux femmes de choisir qui elles veulent épouser, sans aucune restriction ou considération de religion. Ils ne veulent pas que les filles soient mariées par leur père. Ils souhaitent qu’elles se marient de leur plein gré. Dans ce pays et dans beaucoup d’autres, ils ont essayé de priver le père de son autorité sur ses filles.
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Ce sont des notions [soutenues par les] athées, et les partisans de la libération de la femme et de l’égalité entre l’homme et la femme.
O Croyants, nous avons notre Sharia et n’avons pas besoin d’organisations de défense des droits de l’homme. Les règles édictées dans le Coran et la Sunna du Prophète Mohammad rendent inutile toute discussion à propos des droits de l’homme.
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O Croyants, ces notions ne sont pas compatibles avec la religion. Il ne peut y avoir de véritable égalité [des sexes], ni selon la raison, ni selon nos coutumes. Cela n’existe même pas chez eux, alors pourquoi le défendent-ils dans d’autres pays ?
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