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Extraits d’une émission sur le religieux saoudien Ahmed Al-Ghamdi, ancien chef de l’Autorité pour la promotion de la vertu et la prévention du vice de la Mecque, diffusée sur MBC et mise en ligne le 12 décembre, 2014 :
Présentatrice Badria Al-Bishr : Cheikh Ahmed Al-Ghamdi a suscité plusieurs controverses. Récemment, Twitter s’est enflammé avec un hashtag spécial consacré à son tweet qui dit que les femmes peuvent se dévoiler le visage. Que veut cet homme ? Cheikh Ahmed Al-Ghamdi est mon invité ce soir pour répondre à cette question.
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Voix off de journaliste : Cheikh Al-Ghamdi a des opinions audacieuses sur la jurisprudence islamique, qui dérogent souvent aux notions conventionnelles. Toute sa famille doit parfois en payer le prix.
Jawaher bint Al-Cheikh Ali, femme du Cheikh Al-Ghamdi : Cela nous affecte vraiment, à la fois de manière positive et négative. Nos enfants se plaignent parfois que leurs camarades, et même leurs enseignants, leur demandent des explications : Pourquoi ton père a-t-il statué ainsi et pas autrement ? Parfois, cela les affecte psychologiquement, en particulier les plus petits, qui ne comprennent pas. Ils demandent nos conseils : comment devons-nous leur réponde ? Dieu merci, ils s’y sont habitués, et maintenant, ils partagent les opinions de leur père.
Voix off de journaliste : Dans une fatwa, il a permis aux femmes de dévoiler leurs visages et de se maquiller. Cela a suscité une nouvelle polémique en Arabie saoudite, d’autant plus que le point de vue adverse a encore bonne presse.
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Présentatrice de télévision Badria Al-Bishr : Certains de vos adversaires disent : comment peut-il prétendre que les femmes ne sont pas obligées de porter le hijab, quand le hijab est mentionné dans le Coran ?
Ahmad Al-Ghamdi : Il existe une grande confusion concernant la nature du khimar [foulard sur la tête] et du jilbab [robe] qu’Allah a ordonné aux femmes à porter.
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Les livres des savants anciens ne mentionnent jamais le khimar et le jilbab comme un hijab. Plus tard, cependant, les gens ont confondu le hijab, imposé seulement aux épouses du Prophète Mahomet, avec ce qu’Allah avait imposé aux femmes musulmanes en général.
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