Le 3 août 2014, dans un éditorial du quotidien iranien Kayhan, le rédacteur en chef Hossein Shariatmadari, affilié au Guide suprême iranien Ali Khamenei, nie l’Holocauste, alléguant que les actions d’Israël contre les Palestiniens sont le véritable Holocauste. L’éditorial cite longuement un précédent article de Shariatmadari publié dans Kayhan en 2006, puis en 2013. Cet article prétendait notamment que le terme « holocauste » trouve son origine dans l’immolation par le feu présumée de toute une communauté chrétienne par le roi juif du Yémen, Zu-Nuas, à l’ère pré-islamique. Suite à la Seconde Guerre mondiale, l’Agence juive se serait approprié le terme « holocauste » pour nommer son récit monté de toutes pièces sur le massacre de six millions de juifs européens. L’article expose également la désapprobation de Shariatmadari face au fait que les négationnistes européens aient à subir des poursuites et des peines de prison.
Dans l’éditorial du 3 août, Shariatmadari souligne que les « caractéristiques des sionistes qui sont connues des habitants de la planète – leur culte de l’argent, leur cruauté et leur lâcheté », sont des caractéristiques que les nazis ont largement attribuées aux juifs. Selon lui, les sionistes ne sont pas juifs, même s’ils prétendent l’être et, comme le Pharaon de l’époque de Moïse, ils assassinent des enfants pour empêcher l’émergence d’une menace. Ensuite, Shariatmadari exprime sa satisfaction à l’issue de l’offensive israélienne contre Gaza, qui annoncerait la fin imminente du régime sioniste et prouverait le bien-fondé de la position de Téhéran sur la nécessité d’éradiquer Israël de la carte politique. Lire l’article dans son intégralité en anglais