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Gaza et AP, Politique
3 September 2014
|

Mahmoud Abbas accuse le Hamas d’avoir retardé le cessez-le-feu et menti au sujet de l’enlèvement des adolescents israéliens

Voir les extraits vidéo sur MEMRI TV

Dans une interview télévisée, le président de l’Autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas critique le Hamas en ces termes : « Nous aurions pu éviter les 2 000 martyrs, les 10 000 blessés, les 50 000 habitations… » Le Hamas a menti quant à sa responsabilité dans l’affaire des trois adolescents israéliens enlevés, a-t-il dit au présentateur de la chaîne de l’Autorité palestinienne .

L’entretien a été diffusé le 28 août 2014. Extraits :

Mahmoud Abbas : Tout d’abord, il faut savoir que dès le premier jour de cette agression contre Gaza, nous avons pris des mesures à l’échelle arabe et internationale pour y mettre fin.

[…]

Tout ce qui s’est passé aurait pu être évité. Nous aurions pu éviter les 2 000 martyrs, les 10 000 blessés, les 50 000 habitations… Tout cela aurait pu être évité.

[…]

[Le Hamas] ne voulait pas, ou ne pensait pas, que nous devions exiger un cessez-le-feu immédiat. Nous avions des exigences. C’est très bien. Nous avons tous des exigences. La délégation palestinienne a placé ces exigences sur la table des négociations, mais elles ont dû attendre un peu, jusqu’à après le cessez-le-feu. Le cessez-le feu était la priorité. Il était primordial. Nous devions exiger un cessez-le-feu immédiat, et plus tard traiter les autres revendications, quelles qu’elles soient : l’aéroport, le port, les colonies, les prisonniers… Toutes ces questions sont sur la table des négociations.

Mais les choses sont allées de mal en pis, je regrette de le dire : un jour, 10 jours, 20 jours, 30 jours, et enfin, 50 jours. En fin de compte, nous en sommes arrivés là. Ensuite, nous sommes retournés négocier un cessez-le-feu immédiat, puis les revendications. Eh bien, c’était-là ma position dès le premier jour.

[…]

Nous ne voulons pas subir un massacre tous les deux ans. Nous voulons une solution politique immédiate, qui nous donnera un Etat dans les frontières de 1967.

[…]

Journaliste : Qu’est-ce qui a changé [avec l’initiative égyptienne] ?

Mahmoud Abbas : Rien. C’est nous qui avons réclamé l’initiative égyptienne. Beaucoup de gens ont dit qu’ils ne voulaient pas de cette initiative, mais nous l’avons demandée. L’Autorité palestinienne a exigé cette initiative. Nous avons dit que la priorité était le cessez-le-feu, suivi d’une mise en œuvre de l’accord de 2012 et d’autres accords. Cela était inclus dans le [projet] de l’accord.

Maintenant, nous avons accepté un cessez-le feu, et nous avons convenu que les autres questions seraient examinées un mois plus tard. Il n’existe aucune différence [entre les deux projets]. La seule différence, ce sont les pertes et les souffrances que nous avons endurées, pour parvenir à ce résultat.

[…]

Chaque fois que deux pays s’affrontent, leur solution est de se mêler de la cause palestinienne. C’est ainsi depuis les années 1970. Malheureusement, tous les pays cherchent un cheval palestinien sur lequel parier. Ils veulent tous parier leurs deux centimes dessus. Nous espérons que personne ne s’ingérera plus dans nos affaires intérieures. S’ils veulent nous aider, ils peuvent nous apporter de l’aide ou un mot de soutien, mais ils ne doivent pas s’ingérer dans nos affaires.

Si [le Hamas] veut être celui qui décide de la guerre et de la paix – laissons-le agir seul. Cela fera de notre prétendu gouvernement de réconciliation et d’union [nationale] la risée de tous.

[…]

Je rejette catégoriquement cette option. Cette situation est inacceptable. Le pouvoir décisionnel en matière de guerre et de paix doit rester entre les mains de l’Autorité palestinienne, ou alors, ce sera l’anarchie.

[…]

Toute l’aide fournie [à Gaza] – en eau, électricité et autre – doit être acheminée via l’Autorité palestinienne nationale. Je n’ai aucune objection à ce que cette aide soit soumise au contrôle de l’ONU. Certaines personnes parlent de supervision israélienne, mais Israël n’a rien à voir avec cela.

Tout ce qui va à Gaza doit passer par nous, et nous reconstruirons [la ville] et dirigerons l’aide là où elle doit aller plutôt que vers le marché noir.

[…]

Israël a déclaré que le Hamas [avait enlevé et assassiné les trois adolescents israéliens], mais nous avons dit que nous n’en avions aucune preuve. Nous avons dit que nous croyions le Hamas. Nous n’avions aucune information révélant que le Hamas était bien  responsable. Je leur ai demandé : « Est-ce vous ? » Ils ont dit : « Non », alors j’ai dit : « Bon, ce n’est pas eux. » Ensuite, j’ai été surpris d’entendre un homme d’autorité, Saleh Al-Arouri, déclarer : « Nous les avons kidnappés pour déclencher une Intifada en Cisjordanie. »

[…]

J’ai été vraiment surpris. Quand ont m’a dit qu’Al-Arouri avait dit cela, j’ai répondu que la plus haute autorité, le chef du bureau politique [Khaled Mechaal], m’avait déclaré qu’ils n’avaient rien à voir avec cela. Mais alors, Khaled est apparu en personne et a déclaré : « Eh bien, nous l’avons fait, mais ce n’était pas une décision de la direction [du Hamas]. » Une telle opération peut-elle ne pas venir des dirigeants ? Il vaudrait mieux que vous et vos hommes vous taisiez.

[…]

Notre position est la suivante : le peuple palestinien n’est pas prêt à subir un massacre tous les deux ans. Soit il y a une solution, soit il n’y en a pas. Soit il y a une solution politique, soit non, mais ils ne peuvent pas continuer à tergiverser, avec tous ces hauts et ces bas… Nous le faisons depuis 20 ans, et cela ne nous a menés nulle part.

A présent, nous disons : les frontières de notre Etat sont les frontières de 1967 ? Êtes-vous d’accord oui ou non ? Les États-Unis ont dit « oui », d’ailleurs. Tout ce qu’il reste à faire maintenant, c’est délimiter les frontières de 1967. Plus tard, nous discuterons des autres points de la dernière étape. La délimitation des frontières ne devrait pas prendre plus d’une demi-heure, mais je vous donne une semaine ou deux, voire un mois. Si vous l’acceptez – très bien.

[…]

Il ne peut plus y avoir plus de zone C et de de zone B – seulement les frontières de 1967. Soit nous les obtenons, soit non. Si vous refusez de me donner ces frontières – vous entendrez parler de nous.

[…]

Je ne déclarerai pas la guerre, mais il y a des choses que je peux dire et que je peux faire. J’en ai jusque-là de cette histoire.

[…]

Tout ce qui se passe en Irak et en Syrie… Les gens parlent de l’EIIL et de Jabhat Al-Nusra, mais nous n’avons rien à voir avec cela. Tout ce que je fais, c’est observer et ressentir de la douleur. Je ressens de la douleur pour ces pays qui sont déchirés en lambeaux, au nom du « Nouveau Moyen-Orient » et de « l’Anarchie constructive ».

[…]

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