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Gaza et AP, Politique
2 September 2014
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Des articles de presse palestiniens, égyptiens et saoudiens appellent à saisir l’occasion du cessez-le-feu à Gaza pour proposer une initiative de paix avec Israël et pour un Etat palestinien

No-mans land Gaza to Israel, Kashfi Halford, 2008.

Par : Y. Graff et B. Chernitsky *

Dans le sillage de la guerre de Gaza, le président palestinien Mahmoud Abbas cherche à tirer parti de l’accord de cessez-le-feu pour engager une initiative politique, en coordination avec l’Egypte et d’autres pays arabes, qui déboucherait sur la création d’un Etat palestinien indépendant – tout en en informant les États-Unis .

Abbas, qui espère qu’une telle mesure renforcera la position politique de l’Autorité palestinienne (AP), a déclaré dans une conférence de presse conjointe avec le président égyptien Abd El-Fattah Al-Sissi, le 23 août 2014, la veille de l’annonce du cessez-le-feu à Gaza, que le président égyptien et lui-même avaient convenu d’une initiative pour définir un accord permanent. Si Abbas n’a pas précisé les détails de cette initiative, selon les rapports parus dans la presse arabe, elle viserait à « mettre fin à l’occupation » selon un « calendrier précis », en trois étapes.

Dans la première phase de quatre mois, Israël et les Etats-Unis dessineront des cartes représentant les frontières de l’Etat palestinien. Si cette étape est concluante, les parties engageront des négociations qui se poursuivront pendant une période de temps limitée. Si les négociations échouent, les Palestiniens, sous le parrainage de la Ligue arabe, demanderont au Conseil de sécurité de l’ONU de fixer un calendrier précis pour un retrait israélien. Si cette démarche échoue également, les Palestiniens renouvelleront leurs efforts pour recourir à organismes internationaux, y compris la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye. L’Egypte a également préconisé, dès le début de la guerre, de tirer parti des pourparlers de cessez-le-feu afin de parvenir à un accord plus complet et significatif menant à la création d’un Etat palestinien.

Dans une conférence de presse du 2 août 2014 avec le Premier ministre italien Matteo Renzi, le président égyptien Abd El-Fattah Al-Sissi a souligné que l’initiative de cessez-le-feu égyptienne offrait l’occasion de résoudre non seulement la crise de Gaza, mais l’ensemble du problème palestinien, et de créer « un Etat palestinien sûr et stable, avec Jérusalem-Est pour capitale ».

Trois semaines plus tard, Al-Sissi a réaffirmé lors d’une conférence de presse que « l’Egypte ne cessera jamais d’apporter son soutien au [règlement du] problème palestinien. Ce conflit ne prendra fin qu’avec la création d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem comme capitale. La position égyptienne n’a pas changé et ne changera pas sur le problème palestinien… Le premier accord [l’accord de cessez-le feu] a pour but d’enclencher un processus politique qui mènera à la création d’un Etat palestinien, et j’en ai informé toutes les parties. Nous devons mettre à profit l’intérêt international actuel pour la question palestinienne pour progresser. L’Egypte ne se reposera pas tant que nous n’aurons pas mis en route un processus politique qui mènera à une solution permanente… Le problème palestinien est une question d’occupation qui doit cesser »

L’Arabie saoudite, à l’origine de l’Initiative de paix arabe approuvée par le Sommet de la Ligue arabe à Beyrouth en 2002, a adopté la position égyptienne. Dans son discours d’ouverture de la session d’urgence du Comité exécutif de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), tenue à Djeddah le 12 août 2014, le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud Al-Fayçal, fustigeait les agissements d’Israël à Gaza, assurant que « seule la paix assurera la perennité d’Israël comme Etat ». Le prince Turki Al-Faisal, ancien chef du renseignement saoudien et ancien ambassadeur saoudien aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, a également exprimé la position de son pays, exhortant Israël, dans ses déclarations et articles, à choisir la voie de la paix. Il a réitéré sa position lors d’une rencontre avec le général israélien (réserviste) Amos Yadlin, ancien chef de la Direction du renseignement militaire de Tsahal et actuel directeur de l’Institut d’études de sécurité nationale à l’Université de Tel Aviv.

Déja avant l’annonce du cessez le feu, des officiels et chroniqueurs égyptiens et saoudiens s’étaient joints aux appels au resserrement des liens politiques indirects entre Israël et les Palestiniens au Caire, afin de parvenir à un accord politique global. Avec cette approche, l’Egypte et l’Arabie saoudite souhaitent promouvoir leur statut dans la région et polir leur image de leaders de l’axe modéré du monde arabe. Ces deux pays entendent également renforcer l’Autorité palestinienne et affaiblir le Hamas – affilié de leur ennemi juré, les Frères musulmans (FM).

Dans cet esprit, avec le déclenchement de la guerre de Gaza, les médias égyptiens et saoudiens ont publié des articles fustigeant le Hamas. Ces articles ont miné les efforts de l’Autorité palestinienne pour maintenir son union et la réconciliation avec le Hamas (tout en s’efforçant, parallèlement, d’accroître son influence au détriment du Hamas).

Alors que de nombreux articles parus dans la presse égyptienne et saoudienne présentent Israël comme une partie réticente qu’il faut forcer à accepter l’arrangement, ils soulignent également qu’un accord de paix entre Israël, les Palestiniens et tous les pays arabes est plus à même de soulager les souffrances des Palestiniens que la résistance armée et les guerres.

Des articles récents dela presse palestinienne soutiennent la démarche politique d’Abbas, réitérant la demande que les pourparlers de cessez-le-feu soient mis à profit pour déboucher sur une solution permanente au problème palestinien. Contrairement aux publications de presse égyptiennes et saoudiennes, ces articles palestiniens n’appellent pas explicitement à un accord avec Israël, mais plutôt à soutenir l’option consistant à s’adresser aux institutions internationales pour exercer des pressions sur Israël, ce qui pourrait conduire à une percée dans le processus politique et à la création d’un Etat indépendant. Les articles soulignent également la nécessité de préserver l’unité palestinienne, et exhortent toutes les factions à soutenir le leadership de l’AP.

* Y. Graff et B. Chernitsky sont chargés de recherche au MEMRI.

Lire l’article en intégral en anglais

 

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