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Péninsule arabique, Politique
6 December 2013
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L’ancien ambassadeur d’Arabie saoudite aux États-Unis et ancien chef du renseignement, le prince Turki Al-Faisal, à Obama : « Réveillez-vous, indolent » ; les États-Unis et l’Arabie saoudite traversent une crise de confiance

Dans une interview diffusée sur la chaîne de télévision saoudienne Rotana Khalijiyya TV, le prince Turki Al-Faisal, ancien ambassadeur d’Arabie Saoudien aux États-Unis et ancien chef du renseignement général, déclare que les Etats-Unis et l’Arabie saoudite traversent une crise de confiance. Au président américain Obama qui, selon le prince, a « fait marche arrière » dans sa politique au Moyen-Orient, Al-Faisal lance: « Réveillez-vous, indolent ! »

Ci-dessous des extraits de l’interview, diffusée le 3 décembre 2013:
Cliquez ici pour voir ce clip sur MEMRI TV

Journaliste: Vous admirez le président Clinton, mais non le président Obama ?

Le prince Turki Al-Faisal: Ce n’est pas une question d’admiration. Personnellement je n’ai rien contre Obama ou contre tout autre président, mais ces présidents sont jugés sur ce qu’ils ont accompli.

Le président Obama a encore trois ans devant lui jusqu’à la fin de son mandat. Pendant ces trois années, il devra affronter d’énormes défis, à cause de l’héritage de son prédécesseur, le président Bush. […]

Journaliste: Beaucoup de gens sont déçus, ont le sentiment que nous avons subi des défaites politiques, en particulier concernant la position d’Obama et des Etats-Unis sur la Syrie.

Prince Turki Al-Faisal: C’est sans doute vrai, je l’ai souvent dit et écrit depuis l’élection du président Obama. Au début du premier mandat d’Obama, nous étions en présence d’un président qui souhaitait une amélioration des relations américaines avec le monde arabe, qui a nommé un émissaire personnel sur la question palestinienne, et a déclaré publiquement qu’Israël devait mettre fin à ce qu’il appelle les « implantations », mais que j’appelle le colonialisme en Cisjordanie.

Il ne fait aucun doute qu’il a considérablement relevé le moral. Son discours à l’Université du Caire, dans sa première année en tant que président, a également relevé le moral de manière significative.

Puis, tout d’un coup… pour autant que je sache, puisque je n’étais pas au courant de ce qui se passait dans les cercles gouvernementaux à l’époque, étant déjà à la retraite… puis il a fait marche arrière…

Journaliste:Qu’est-il arrivé ? Les relations entre l’Arabie saoudite et les États-Unis n’ont jamais été aussi mauvaises, selon moi. Elles existent, mais ne sont plus ce qu’elles étaient.

Prince Turki Al-Faisal: Regardez, nos relations avec les États-Unis, ou avec n’importe quel pays, d’ailleurs, connaissent des hauts et des bas. […]

En [1973], il y avait des menaces voilées, publiées dans la presse et ailleurs, affirmant que les Etats-Unis envisagent sérieusement d’occuper les champs de pétrole d’Arabie Saoudite. La crise dans nos relations avec les États-Unis était bien plus sévère qu’aujourd’hui.

Je crois que la crise actuelle aux États-Unis est une crise de confiance. […]

Traiter avec l’Iran est difficile. Une fois, j’ai publiquement décrit l’Iran – et je n’ai aucun problème à le répéter, surtout vu la situation économique là-bas, le taux d’inflation de 45 %, le chômage de plus de 45 %, et ainsi de suite… j’ai décrit l’Iran comme un tigre de papier aux griffes d’acier. La situation interne iranienne, en termes d’économie et de population, est mauvaise, mais l’Iran a des griffes en acier, qu’il peut utiliser pour influer sur la situation, en particulier en Arabie saoudite.

Prenez le Hezbollah au Liban, ou certains groupes actifs en Irak, ou l’activité de ses pions à Bahreïn, et maintenant en Syrie… l’Iran a des griffes d’acier qui peuvent vous blesser, mais au niveau national, il reste très faible. […]

Journaliste: Quelle est votre réponse [à Al-Zawahiri] ?

Prince Turki Al-Faisal: Sans commentaire. Écoutez la sagesse, même quand elle sort de la bouche d’aliénés. Cet homme est assis dans une grotte Dieu sait où et lance des menaces. Je n’ai rien à lui dire.

Journaliste:Le mollah Omar ne vous a-t-il pas expulsé [quand vous lui avez demandé d’extrader Ben Laden] ?

Prince Turki Al-Faisal: Allah soit loué, j’ai des témoins. Le chef du renseignement pakistanais et d’autres étaient présents, et vous pouvez les interroger. […]

Pendant l’été 2000, puis pendant l’été 2001, avant le 11/9, une délégation de talibans négociait avec les Américains au Texas pour leur livrer Oussama Ben Laden.

Journaliste:C’était deux ans après l’incident [avec le mollah Omar]…

Prince Turki Al-Faisal: Exact. Puis le 11/9 a eu lieu, et toutes ces dispositions ont été annulées. […]

Journaliste: Que vous vient-il à l’esprit quand je vous montre une photo du président américain Barack Obama ?

Prince Turki Al-Faisal: Réveillez-vous, indolent !

Journaliste:Redites-le, encore une fois, si cela ne vous dérange pas…

Prince Turki Al-Faisal: Réveillez-vous, indolent !

Journaliste : La photo suivante est celle du président iranien Hassan Rohani.

Prince Turki Al-Faisal: J’espère que vous dites vrai. Je sais que vous êtes un homme de parole. […]

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