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Egypte, Voix progressistes
1 July 2013
|

L’Egyptien Essam Heggy (NASA) : Il ne peut y avoir de démocratie sans éducation ; notre plus grand ennemi : l’ignorance

Pour voir la vidéo sous-titrée en anglais, cliquez ici

Ci-dessous des extraits d’une interview du chercheur scientifique égyptien de la NASA Essam Heggy, diffusée sur Al-Tahrir TV le 1er mai 2013:

Essam Heggy: La révolution [égyptienne] a généré un changement majeur, mais ce changement n’est pas complet parce qu’une chose importante ne s’est pas produite. Il ne s’agit pas de décisions politiques ou de la constitution. Je vais vous dire, je ne crois pas du tout à la politique. Je suis affligé par tous ces conflits politiques. Il ne peut y avoir de démocratie sans éducation.

Même si nous tous, assis dans ce studio, nous mettions d’accord sur quelque chose, nous pourrions toujours avoir tort. À titre d’exemple, permettez-moi de mentionner un incident. Quatorze personnes se trouvaient dans un minibus, et ils ont tous accepté de violer une femme. Bien qu’ils ne se connaissent pas, ils ont décidé de le faire par la règle de la majorité. Est-ce que cela signifie que c’est juste ? La règle de la majorité n’est qu’un pas en avant ; il y a aussi l’éducation et la connaissance. Achever la révolution ne dépend pas de décisions politiques, du remaniement du cabinet ou de la constitution. De quelle constitution [parlons-nous] ? Nous nous battons à son sujet alors que 48% des Egyptiens ne peuvent même pas lire. Le taux analphabétisme est ici de 48%. C’est une question d’éducation. Les valeurs fixées par la révolution doivent être adoptées par les écoles et les universités pour que ce changement soit un réel changement.

[…]

Journaliste: Quel est le score de la révolution égyptienne à votre avis ?

Essam Heggy: Peut-être de 10%.

Journaliste: 10% ?!

Essam Heggy: La révolution n’est pas allée jusqu’au bout. Certes, nous avons remplacé le dirigeant, mais le combat à venir est encore plus important: nous devons nous changer nous-mêmes. De même que l’Egypte avait besoin d’un nouveau président, elle a besoin d’un nouveau peuple. Si nous voulons devenir ce peuple nouveau, nous devons nous regarder dans la glace et faire face au plus grand ennemi de l’Egypte: l’ignorance. L’ignorance est la cause de la pauvreté, et c’est la raison pour laquelle tout système démocratique en Egypte est une source de conflit. Nous mettons plus d’énergie à lutter les uns contre les autres qu’à nous défendre les uns les autres. Au cours des derniers mois, nous nous sommes détestés les uns les autres plus que nous n’avons haï un quelconque ennemi dans l’histoire de l’Egypte.

[…]

Ce que vous entendez de la part de tous les partis politiques est risible. Les loyalistes [à Moubarak] nous appellent à revenir à l’ancien régime. D’autres personnes nous appellent à revenir au régime militaire d’il y a 40 ans. Puis il y a ceux qui appellent à retourner 1400 ans en arrière. D’autres voudraient nous faire revenir à l’époque de Gamal Abd El-Nasser. Est-ce que tout ce que nous avons, c’est notre passé ? L’avenir n’a-t-il rien pour nous ? Nous autres Egyptiens, ne pouvons-nous rien faire à part imiter ceux qui nous ont précédés ? Quel type de pays déclare une révolution pour l’avenir tout en regardant en arrière – 40 ans ou mille ans en arrière ?

Ce sentiment qui est ancrée en nous – que nous-mêmes ne sommes pas capables d’amener le changement, que nous devons l’importer de l’étranger ou imiter le passé – ce sentiment doit évoluer. Nous ne sommes pas nés pour imiter nos ancêtres.

[…]

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