Voir les extraits sous-titrés en anglais sur MEMRI-TV:
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/3681.htm
Ci-dessous des extraits d’un reportage de Sky News Arabia sur les organisations terroristes actives sur Facebook, diffusé le 14 décembre 2012:
Reporter: Facebook a fermé les pages du Hezbollah et des Talibans, et justifié cette mesure en fichant les deux groupes dans la catégorie terroristes. Quelques sites web de réseaux sociaux, basés aux Etats-Unis, tentent de se soustraire aux sanctions du gouvernement américain, qui a mis en garde contre toute implication dans tout groupe qu’ils définissent comme « terroriste ». Certains affirment qu’il s’agit d’une violation de la liberté de pensée et de la liberté d’expression sur Internet. La plupart des grands réseaux sociaux, tels que Facebook et Twitter, sont ouverts à tous.
Guy Stanley, spécialiste des réseaux sociaux enligne: La majorité des grands réseaux sociaux, tels que Facebook et Twitter, sont ouverts à tous. Vous ne pouvez pas punir des sociétés à cause des utilisateurs de leurs sites. Je ne pense pas que le gouvernement américain ait le droit d’empêcher quiconque d’exprimer son opinion. Cette décision traite les Américains comme des enfants, en leur disant ce qu’ils peuvent et ne peuvent pas écouter.
Reporter: Sky News Arabia a tenté de contacter Facebook, qui a répondu par e-mail: Facebook a un règlement contre la propagation des discours de haine et de l’incitation au terrorisme, et dispose d’un département consacré à la lutte contre ce phénomène. Une étude montre que 90 % des activités de certains groupes extrémistes s’opèrent par l’intermédiaire de sites de réseaux sociaux. Comment les réseaux sociaux peuvent-ils réagir face à de telles organisations, et ont-ils le droit de fermer leurs pages ?
Le Directeur de MEMRI du projet de recherche sur les réformistes, Mansour Al-Hadj: Les réseaux sociaux imposent certaines règles, et si le contenu enfreint ces règles, ils sont en droit de fermer ces pages. On a des sites américains qui, par exemple, appellent au boycott des produits américains. Pour eux la fin justifie les moyens.
[…]