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1 August 2011
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Capitaine d’équipe de football féminin en Arabie saoudite : Un jour, je représenterai mon pays

Voir les extraits vidéo sur MEMRI TV:
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/3052.htm

Ci-dessous des extraits d’une émission sur les femmes et le sport en Arabie Saoudite, diffusée sur Al-Arabiya le 8 juillet 2011:

Présentateur: Capitaine Rima, de nombreux téléspectateurs se demandent probablement comment une femme peut être capitaine [d’équipe de football], vu que les sports [de femmes] ne sont pas reconnus officiellement en Arabie Saoudite. Racontez-nous comment vous êtes devenue capitaine.

“Nous avons décidé… d’investir toute notre énergie à remplir le vide de nos vies”

Rima Abdallah [joueuse de football]: Nous avions pris l’habitude de jouer au foot, et les filles se débrouillaient bien. Au début, c’était un hobby ; on jouait ensemble pendant notre temps libre. Lors de ces séances entre amies, j’ai réalisé qu’il y avait un cadre qu’il serait dommage de perdre, que nous pourrions l’officialiser et que les filles pourraient se mettre à jouer à un jeune âge. Nous avons décidé d’aborder le problème de front et de nous y consacrer, d’investir toute notre énergie à remplir le vide de nos vies avec un hobby que nous aimions. Nous avons décidé de commencer à nous entraîner trois fois par semaine, chaque séance devant durer deux ou trois heures.


Présentateur: Combien de joueuses aviez-vous au début ?

Rima Abdallah: Au début, nous étions une seule équipe.

“Nous cherchions toujours des terrains de foot isolés, loin des hommes”

Présentateur: Quand était-ce ? En 2006 ?

Rima Abdallah: C’était il y a environ six ans. Au début, nous jouions dans des zones fermées derrière des clôtures, afin que personne ne sache. À un certain point, j’ai réalisé qu’il fallait se développer. Je me suis tournée vers les médias pour sensibiliser les autorités au fait qu’il y a des femmes en droit de représenter le pays un jour, d’une manière agréable à Allah, en harmonie avec nos traditions et la charia. Nous avons continué à jouer de cette façon. Nous avons payé tous les frais de nos propres poches. Nous n’avions pas nos propres terrains de foot ; nous avons donc dû les louer. Nous cherchions toujours des terrains de foot isolés, loin des hommes. […]
Il y a environ un an, un tournoi de football féminin a été organisé à Bahreïn, et je suis triste de dire que la seule équipe qui n’y a pas participé était l’équipe saoudienne.

Présentateur: De tous les pays du Golfe ?

Rima Abdallah: De tous les pays arabes. Le Koweït, Oman, et quelques autres Etats du Golfe y ont participé, ainsi que les pays arabes.

Présentateur: Sauf l’Arabie Saoudite ?

Rima Abdallah: Oui. Nous avons demandé à y participer, mais parce que nous ne sommes pas reconnues par la FIFA ou l’Association de football d’Arabie saoudite, notre demande a été refusée.


[…]

“les Saoudiennes ont été classées comme ayant le plus fort taux d’obésité dû à l’immobilité”

On doit réaliser, en Arabie saoudite, que les Saoudiennes ont été classées comme ayant le plus fort taux d’obésité dû à l’immobilité. En outre, 94% des femmes en Arabie souffrent de diabète. Ils nous disent qu’il y a des gymnases où les femmes peuvent aller, mais toutes les femmes saoudiennes ne peuvent pas se permettre de payer 5000 ou 10.000 rials pour s’entraîner avec un équipement. Au lieu de cela, je peux m’adonner à un hobby qui me rend heureuse, me donne un but et, surtout, présente une continuité dans le temps. J’espère de tout mon cœur qu’un jour, je participerai [à un tournoi de football] et élèverai le drapeau de mon pays, d’une manière agréable à Allah. Il y a des équipes féminines arabes où les femmes jouent toutes avec des hijabs et des vêtements longs, recouvrant entièrement le corps, sans que cela altère leurs performances sur le terrain.

Présentateur: Qu’est-ce que vous portez lorsque vous jouez ?

Hadir Sadqa [joueuse de basket]: Si nous jouons dans une cour fermée, avec des femmes uniquement, nous portons cela.

Présentateur: Pouvez-vous nous montrer ? Il n’a pas de manches…


Hadir Sadqa: C’est vrai, mais quiconque veut porter…

Présentateur: Et en bas, quel est votre uniforme ?


Hadir Sadqa: Nous porter des shorts.

Présentateur: Des shorts normaux, arrivant à la moitié de la cuisse, c’est bien ça ?

Hadir Sadqa: Non.

Présentateur: C’est ce que vous portez quand vous êtes avec des femmes seulement ?

Hadir Sadqa: Oui.

Présentateur: des shorts ?

Hadir Sadqa: Jusqu’aux genoux. C’est la même chose aux clubs l’Al-Ahli et Al-Hilal.

Présentateur: Mais seulement en compagnie de femmes.

Hadir Sadqa: Mais quand nous apparaissons dans les médias ou quand il y a des hommes dans le public, nous portons de longs vêtements blancs, conformes à la charia, en plus des vêtements de sport.

Présentateur: Vous portez le hijab ?

Hadir Sadqa: Oui.

Présentateur: Comme ce hijab noir que vous portez en ce moment ?

Hadir Sadqa: un blanc.


Présentateur: Et si pendant le jeu, votre couvre-chef tombe ?

“Il existe des couvre-chefs spéciaux, comme des masques. Rien ne peut les déplacer”

Rima Abdallah: Il existe des couvre-chefs spéciaux, comme des masques. Nos sœurs syriennes ont des couvre-chefs comme des masques. Rien ne peut les déplacer.

Présentateur: Les membres de la famille [des joueuses] vous font-ils des problèmes et ont-ils quelque chose à redire ?

“L’une des attaques les plus virulentes à mon égard fut émise lors d’un sermon du vendredi”

Rima Abdallah: Quand tout a commencé, j’ai rédigé un document: toute fille qui voulait se joindre à nous devait obtenir de son tuteur une permission écrite signée. De cette façon, je me suis déchargée de cette responsabilité et me suis protégée. Quant à la société dans son ensemble… Quand nous avons fait notre première apparition en public, nous avons été attaquées. L’une des attaques les plus virulentes à mon égard fut émise lors d’un sermon du vendredi. Tout le sermon portait sur Rima Abdallah, comme si je poussais les femmes saoudiennes à la promiscuité avec les hommes, ou à quelque chose de ce genre.

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