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20 August 2010
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Appels en Iran au dialogue avec les Etats-Unis

Dans un discours prononcé le 18 août 2010 devant de hauts responsables du régime à l’occasion du Ramadan, le Guide suprême Ali Khamenei a révélé que, avant qu’Ahmadinejad n’accède à la présidence, l’Iran avait dialogué avec les Etats-Unis au sujet de l’Irak et d’un autre “sujet sécuritaire important”, mais que ces pourparlers n’avaient mené nulle part. Il a ajouté que son pays était disposé à reprendre les pourparlers, à condition que ceux-ci ne se limitent pas à un seul sujet (sans doute en référence au programme nucléaire), que les sanctions contre l’Iran soient levées et que les menaces cessent. [1] Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a en outre déclaré que “l’Iran accueillerait favorablement un dialogue juste [avec les Etats-Unis], mais ne renoncerait en aucune façon à ses droits.” [2]

Avant cela, dans un éditorial du 12 août 2010, le quotidien conservateur modéré Ebtekar, qui se montre souvent critique à l’égard de la politique du président Ahmadinejad, exprimait un point de vue audacieux et inhabituel, appelant le régime iranien à tenir des pourparlers directs avec les Etats-Unis, sans conditions préalables. Le quotidien avançait que des pourparlers directs sont dans l’intérêt stratégique des deux pays, que chacun se trouve à la tête d’un bloc international et que l’occasion se présente d’ouvrir le dialogue. Il soulignait qu’avec ou sans dialogue, l’Iran continuerait à enrichir de l’uranium.

Ci-dessous les grands points de l’éditorial: [3]

L’éditorial fait valoir que des pourparlers directs avec l’Iran serviraient les intérêts internationaux et la sécurité des Etats-Unis, vu qu’ils aideraient à trouver des solutions aux crises en Irak et en Afghanistan, ainsi qu’au conflit israélo-arabe. Parallèlement, ils serviraient les intérêts économiques et nucléaires de l’Iran, qui pourrait alors mobiliser ses ressources au développement de son économie. Le quotidien souligne que les pourparlers n’empêcheraient pas l’Iran de continuer à enrichir de l’uranium sur son sol.

L’article maintient que, malgré les sanctions imposées à l’Iran par le président des Etats-Unis Barack Obama, le dialogue direct est possible, comme le révèle la baisse des déclarations hostiles des deux côtés. En outre, Ahmadinejad aurait souligné, “à sa façon”, que l’Iran était disposé à dialoguer, une perspective à laquelle Obama est ouvert. En effet, les deux côtés ont stratégiquement besoin l’un de l’autre, vu que nul ne peut l’emporter sur l’autre dans la résolution des grands problèmes régionaux en Afghanistan, au Liban, en Palestine et en Irak.

L’article affirme que le statut des deux pays est identique. Tous deux sont à la tête de blocs internationaux: l’Iran dirige le camp de la résistance, qui inclut le Hezbollah, le Hamas, les groupes chiites en Irak et la Syrie, tandis que les Etats-Unis dirigent le “bloc traditionnel arabe” (en référence à l’Arabie saoudite, l’Egypte et la Jordanie), ainsi qu’Israël. En outre, la capacité nucléaire iranienne a créé “uns sorte d’équilibre politique entre les deux côtés”, et malgré l’absence de confiance entre les deux blocs, ceux-ci admettent que le refus de dialoguer pourrait mener à la guerre.

Le quotidien souligne que des pourparlers stratégiques directs n’impliquent pas forcément des relations amicales, comme l’ont montré les pourparlers entre les Etats-Unis et la Chine en 1972, sous la présidence de Richard Nixon. Un tel dialogue pourrait toutefois induire un certain rapprochement et une situation où chaque partie reconnaîtrait le rôle de l’autre et respecterait ses intérêts vitaux. Les deux côtés estiment en outre que la situation actuelle met en danger la région et nuit aux deux blocs.

Pour finir, le quotidien estime que les pourparlers entre l’Iran et les 5+1, prévus en septembre 2010, pourraient représenter un tremplin à des pourparlers directs, lesquels porteraient sur le problème nucléaire, mais peut-être aussi sur plusieurs autre sujets.



[1] ILNA (Iran) ; khaandaniha.com, 18 août 2010. Pour lire des extraits du discours en persan, voir
http://khaandaniha.com/text/5063.

[2] Fars (Iran), 20 août 2010.

[3] Ebtekar (Iran), 12 août 2010.

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