Voir les extraits vidéo sous-titrés en anglais sur MEMRI TV:
http://www.memritv.org/clip/en/2355.htm
Ci-dessous des extraits d´une interview du cheikh marocain Abd Al-Bari Al-Zamzami, diffusée sur MBC le 14 janvier 2010 :
Cheikh Abd Al-Bari Al-Zamzami: Ceux qui se sont occupés du problème ont décrété qu’il était interdit de reconstruire un hymen, affirmant que c’est une tromperie, une fourberie, etc. Ils ont considéré le problème d’un seul angle: l’angle masculin. Ils n’ont pas tenu compte de la pauvre fille, qui a été mise en tort contre sa volonté.
Sa tragédie ne touche pas qu’elle, mais également sa famille. Dans notre société islamique, si une fille perd sa virginité et le révèle plus tard à son mari, c’est elle qui est en tort. Aucune preuve ne l’aidera à prouver son innocence, même si elle a été violée et que c’est arrivé contre son gré, ou même si, par inadvertance, elle a commis une erreur avec son fiancé qui l’a ensuite quittée, ou si elle a eu, petite, un accident qui lui a fait perdre son hymen.
[…]
Pour une fille, perdre sa virginité est la pire chose qui puisse arriver. Ni son mari, ni sa famille ne l’accepteront plus. Il est vrai que certains acceptent une fille comme elle est, mais ils sont peu nombreux. Et cela demeurera une marque de péché sur leurs vies à tous les deux. S’ils se disputent, c’est le premier argument qu’il [le mari] emploiera contre elle.