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14 January 2010
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Un progressiste syrien accuse Obama de laxisme face au terrorisme

Suite à la tentative manquée d’Umar Farouq Abdulmutallab, étudiant nigérien membre d’Al-Qaïda, de se faire sauter à bord du vol 253 de la compagnie Northwest Airlines le jour de Noël, le chroniqueur progressiste Adib Taleb a publié dans le quotidien libanais Al-Mustaqbal un article qui fustige le président américain Barack Obama, coupable à ses yeux de laxisme face au terrorisme, sa modération étant interprétée comme de la faiblesse par les groupes terroristes. Extraits: [1]

“L’approche d’Obama enjolive plus que nécessaire, révèle une certaine faiblesse et encourage l’ennemi à trop d’audace“

“Le nom du terroriste nigérien Umar Farouq [Abdulmutallab] est une honte pour la langue [arabe] et l’histoire [musulmane]. Le second calife Umar bin Al-Khattab était connu sous le nom d’Umar Al-Farouq… Il était appelé Al-Farouq parce qu’il savait discerner entre la vérité et le mensonge, entre la justice et le mal. [Umar] bin Al-Khattab a introduit l’humanité à la sainteté de la liberté et de la foi, de la justice et des principes de justice, alors que le terroriste Umar Farouq a proposé la mort, le mal et la tyrannie…

Lors de son congé à Honolulu, le président américain Barack Obama [a dit] d'[Abdulmutallab]…: ‘Nous savons qu’il revenait du Yémen, pays qui souffre d’une grande pauvreté et de mouvements rebelles ayant du sang sur les mains.’ Il a ajouté: ‘Il semble que là-bas, il ait rejoint une branche d’Al-Qaïda, que cette organisation dans la Péninsule arabique l’ait formé, équipé d’explosifs, et qu’elle ait planifié l’attentat contre l’avion de ligne en partance pour les Etats-Unis’. [Obama] a annoncé que les États-Unis étaient en guerre contre ‘un vaste réseau de violence et de haine’.

Cette dernière phrase du président Obama suscite la question suivante: Pourquoi le président américain n’aime-t-il pas l’expression bushienne de ‘guerre contre le terrorisme’, lui préférant celle de ‘guerre contre un vaste réseau de violence et de haine’ ? Si les terroristes sont heureux et désireux de ‘faire peur à leurs ennemis et aux ennemis d’Allah’, comme ils disent, pensant ainsi s’assurer un billet pour le Paradis, et s’ils sont prêts à tuer les deux tiers de l’humanité innocente pour corriger le tiers [restant], pourquoi cet embellissement rhétorique d’Obama ? Je ne sais pas, mais j’aimerais bien savoir. J’ai de plus en plus tendance à dire que l’approche d’Obama enjolive plus que nécessaire, révèle une certaine faiblesse et encourage l’ennemi à trop d’audace.

Le Premier ministre britannique Gordon Brown a dit: ‘Al-Qaïda et ses partisans s’efforcent sans relâche de susciter, chez des milliers de jeunes à travers le monde, un désir effréné de tuer et une impulsion de destruction. Cela signifie que cette nouvelle décennie commence comme la précédente s’est terminée – dans une atmosphère de peur semée par Al-Qaïda.’ Le langage utilisé par M. Brown se rapproche plus du style de Bush que du style ‘doux’ d’Obama.

La définition classique du terrorisme, telle qu’acceptée en 1996 sous le mandat du Président Clinton, stipule: ‘Le terme ‘terrorisme’ se réfère à de la violence préméditée à des fins politiques, prenant pour cibles des non combattants et étant le fait de groupes sub-nationaux ou d’agents clandestins, visant généralement à influencer un public donné.’ Pourquoi le démocrate Obama fait-il marche arrière face à cette définition acceptée par son collègue démocrate Clinton ? Se peut-il que l’acte terroriste d’Umar Al-Farouq ne réponde pas à la définition précitée ?”

“La politique de sécurité non-violente adoptée par les Etats-Unis est un échec”


“Peut-être que les efforts visant à assurer la sécurité, comme ces avions américains bombardant les bases d’Al-Qaïda à travers le Yémen, ne suffisent pas pour faire face à la terreur. Et peut-être n’y a-t-il d’autre choix que d’éliminer la culture [de la terreur en] changeant de méthodes éducatives et en asséchant les sources [de la terreur] … Mais ce qui est sûr, c’est que tout cela ne présente aucun intérêt pour les Américains…

Il n’y a d’autre choix que de reconnaître l’échec de la politique de sécurité non-violente adoptée par les Etats-Unis ; de même, il n’y a d’autre choix que de [reconnaître que] [l’approche] douce d’Obama a contribué à cet échec, [en raison] de l’atmosphère globalement laxiste qu’il a répandu autour de lui. Comment expliquer autrement qu’ils n’aient pas tenu compte de l’avertissement du père fortuné et influent de ce [terroriste] nigérian ? Et pourquoi les autorités américaines n’ont-elles pas tout [simplement] refusé de renouveler son visa, à l’instar de la Grande-Bretagne ?…

Le terroriste Umar Al-Farouq n’est ni Umar, ni Farouq. C’est un meurtrier dont l’objectif est le massacre d’innocents dans ce vaste monde. Les prédicateurs qui en font l’éloge devraient [à la place] condamner ce faux ‘Umar Al-Farouq, avec véhémence et au grand jour. ”


[1] Al-Mustaqbal (Liban), 5 janvier 2010

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