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11 September 2008
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Des libéraux saoudiens : à la suite du 11 septembre… la voix de l’islamisme s’est fragmentée… et la voix du libéralisme a pris le dessus

A l’approche du septième anniversaire du 11 septembre, des journalistes libéraux saoudiens ont relevé les changements intervenus dans leur pays à la suite des événements, particulièrement l’évolution que connaît actuellement la société saoudienne du fondamentalisme vers le libéralisme.

Voici des extraits de deux articles reflétant ce point de vue:

« Les musulmans ont constaté de leurs propres yeux que les effusions de sang ne mènent à rien sinon à la destruction, la désolation, l’isolement et la persécution. »

Dans un article publié sur le site libéral Elaph [1], le libéral saoudien Salah Al-Rashed montre que les attaques du 11 septembre ont précipité une véritable révolution sociale en Arabie saoudite. Il écrit: « Les actions menées par Ben Laden – explosions et meurtres de civils, en Occident ou parmi ses compatriotes – ont réveillé la conscience endormie des musulmans… »

« Les musulmans ont constaté de leurs propres yeux que les effusions de sang ne mènent à rien sinon à la destruction, la désolation, l’isolement et la persécution. (Ils ont également été victimes de) ces regards suspicieux, méfiants et interrogateurs que l’on pose sur tout musulman dans le monde. (Les musulmans) ont désormais compris que la solution réside dans l’aspiration à une culture de paix et au renoncement aux guerres sanglantes et aux conflits. »

« Aussi bien la révolution de la connaissance qui est en marche dans la région que la recherche de la paix, du libéralisme et du dialogue que nous observons actuellement peuvent être attribuées aux actions de Ben Laden et d’Al-Qaïda. Culturellement, nous avions besoins de (quelques) expériences amères, du type des (activités) terroristes de Ben Laden, pour nous débarrasser du passé, de la culture de la mort et de la pratique consistant à ressusciter le passé, pour commencer à vivre dans le présent et (répondre) aux exigences de notre temps. »

« La fissure créée par Ben Laden entre les islamistes et le gouvernement saoudien a apporté une assise au courant libéral… Avant Ben Laden, la voix du fondamentalisme prédominait. »

« Ben Laden (a été) la preuve pour les gens qui vivent dans le passé, avec ses symboles, ses idées et ses victoires, que la solution consiste à trancher les liens avec la culture de la mort et à créer de nouveaux liens avec la vie – des liens favorables au progrès basés sur le développement économique et les réussites modernes. Quiconque a observé l’effervescence culturelle née en Arabie saoudite à la suite du 11 septembre et des attentats terroristes consécutifs, dans le pays et à l’extérieur, peut clairement voir que la voix de l’islamisme dans le pays diminue en force tandis que la voix du libéralisme est en train de prendre le dessus. Les dirigeants (libéraux) sont passés de la défense à l’attaque, de la servilité et de la chicanerie à une tactique ouverte et courageuse de confrontation directe avec la voix de l’extrémisme islamique. »

« La guerre contre le terrorisme et la culture du terrorisme a donné au camp libéral saoudien l’occasion de faire entendre sa voix et de rejoindre le gouvernement, qui auparavant le traitait comme son pire ennemi. L’alliance entre les libéraux et les institutions est plus solide que par le passé. La fissure créée par Ben Laden entre les islamistes et le gouvernement saoudien a permis au courant libéral de s’établir et de montrer que sa voix est une réalité qui ne peut plus être ignorée en Arabie saoudite. Avant Ben Laden, la voix du fondamentalisme prédominait. Non seulement les politiciens mais tous les cercles de la société cherchaient à se l’allier et se l’approprier. »

« Aujourd’hui, après Ben Laden, la voix de l’islamisme s’est fragmentée, et ses fragments tirent vers des directions différentes et (souvent) opposées. L’éclat de ses célébrités a diminué, et certains, dans un mouvement manifestement opportuniste, se sont rapprochés du camp libéral. Les islamistes sont passés du mode offensif au mode défensif. Ce changement les a significativement affaiblis. Le soleil de leur gloire commence se couche – excepté pour ceux qui ont empoigné (la bouée de sauvetage) du libéralisme. La faiblesse du courant islamiste en Arabie saoudite se propagera à ses homologues à l’étranger… »

45 minutes qui ont changé le monde et l’Arabie saoudite

Dans un article du quotidien saoudien Al-Watan, le libéral saoudien Ali Sa’d Al-Mussa, journaliste et conférencier à l’université du roi Khaled à Abha, affirme que le 11 septembre a marqué le tournant entre l’ère du discours saoudien dominé par les islamistes et l’ère moderne, caractérisée par un discours dynamique et varié [2]. Il écrit:

« Les 45 minutes entre 8h45 et 9h30 du matin le 11 septembre 2001 sont sans équivalent dans l’histoire moderne de l’humanité. Ces minutes ont rendu impossible pour le monde le retour à l’état antérieur (…) »

« Comme dans toutes les sociétés, ici en Arabie saoudite, le 11 septembre a suscité un discours nouveau et agité sur toutes les questions jusqu’alors considérées comme tabous – comme dans toutes les sociétés qui relèguent au second plan les problèmes relatifs aux medias, à la liberté d’expression, au statut de la femme, à la corruption dans la sphère publique, aux programmes scolaires et aux méthodes d’éducation, aux droits des minorités et des communautés religieuses… »

« Dans la société où je vis, le 11 septembre a soulevé une tempête de débats, destinés initialement à rendre divers groupes conscients du fait qu’une société est une (entité) pluraliste avec (une variété) d’opinions et d’écoles de pensée philosophiques et religieuses, et que le fait de vouloir tout peindre tout de même couleur et d’imposer une idéologie unique est contre la nature humaine (…) Pour la première fois, les deux genres étaient (représentés) en nombres égaux dans les forums du pays – un changement pour notre pays au modèle fortement patriarcal. »

« Les attentats du 11 septembre ont laissé une marque sur la vie culturelle de la nation. Je n’exagèrerais pas en disant que quiconque lit nos médias après cet événement mondial ne peut penser que ce sont les mêmes qu’auparavant. Aujourd’hui, nous respirons un nouvel air culturel, après avoir porté sur le dos des bouteilles d’oxygène (…) »

« Les attentats du 11 septembre ont soulevé le problème de l’éducation et des programmes scolaires, suscitant un débat national à grande échelle (…) »

« La plupart des débats n’ont pour l’instant mené à rien hormis des mots. Cependant, nous avons découvert qu’un prix élevé devait être payé pour le manque d’ouverture sur ces questions. Nous avons découvert que le plus grand obstacle (au progrès) est la résistance au changement et au développement. »

« Après le 11 septembre, la société où je vis a compris que le plus important est de débattre de tous les problèmes. »



[1] www.elaph.com, 12 août 2008

[2] Al-Watan, Arabie saoudite, 17 août 2008

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