Le 31 octobre 2007, suite à un entretien avec le président égyptien Hosni Moubarak, le président de la faction Al-Mustaqbal au Liban, Saad Hariri, a annoncé que les services de renseignements syriens avaient comploté de l’assassiner, ainsi que le Premier ministre libanais Fouad Al-Siniora.
Le quotidien libanais Al-Mustaqbal, dont Hariri est propriétaire, a par la suite accusé le régime syrien de chercher à provoquer la guerre civile au Liban. Un article affirme que le choix du lieu de la formulation de la déclaration d’Hariri – le palais présidentiel égyptien – signifie que l’Egypte accorde à Hariri son soutien total et se place à la tête du front arabe international contre la Syrie.
La Syrie, pour sa part, n’a émis qu’une brève réaction officielle aux déclarations d’Hariri, lui demandant de produire les preuves de ses dires. Si la presse gouvernementale syrienne n’a pas réagi aux déclarations, des journaux et des sites non officiellement affiliés au régime mais connus pour êtres proches de lui, ont en revanche réagi – en tournant Hariri, sa famille et le président Moubarak en dérision.
Lire le rapport de MEMRI en anglais:
http://www2.memri.org/bin/articles.cgi?Page=archives&Area=ia&ID=IA40307.