Les questions relatives à la liberté de la presse continuent de faire la une des journaux, aussi bien en Egypte que dans les autres pays de la région. A l’issue d’un certain nombre de procès intervenus en septembre 2007, des directeurs de journaux ont été condamnés à des peines de prison pour avoir propagé ce qui a été qualifié de “fausses informations” concernant des membres du gouvernement.
Puis, en octobre 2008, le cheikh Muhammad Sayyed Tantawi d’Al Azhar a déclaré en présence du président égyptien Hosni Moubarak que sur la base d’un verset du Coran, les diffamateurs devaient être punis de 80 coups de fouet. Intervenue dans le cadre de poursuites judiciaires dirigées contre la presse indépendante, cette déclaration a donné aux journalistes le sentiment qu’elle était dirigée contre eux. Une vive controverse a été déclenchée et le limogeage du cheikh d’Al-Azhar exigé.
Voir la page web de MEMRI consacrée à l’université Al-Azhar: http://memritv.org/subject/en/227.htm.
Lire le rapport intégral de MEMRI en anglais: http://www2.memri.org/bin/articles.cgi?Page=archives&Area=ia&ID=IA40407.
Titres du rapport:
– Le cheikh Tantawi d’Al-Azhar: 80 coups de fouet pour les diffamateurs.
– Le petit fils de l’ancien cheikh d’Al-Azhar: Tantawi est un homme sans importance placé à un poste important.
– Abdallah Al-Mutairi, journaliste progressiste saoudien: Nous devons cesser de [porter sur le monde] un regard moyenâgeux et d’avoir une pensée moyenâgeuse.
– Le réformiste égyptien Gamal Al-Bana: Cette fatwa n’a aucune base en islam.
– L’ “hérétique” égyptien Salah Al-Din Muhsin: N’accusez pas Tantawi, accusez la charia.