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1 November 2007
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Le directeur d’Al-Sharq Al-Awsat : Après le retrait des Etats-Unis, le Golfe sera ‘sous le siège de la Révolution islamique et sous la pression des ingérences syriennes.’

Dans un éditorial intitulé “Retrait américain et étape suivante” publié le 9 octobre 200 dans Al-Sharq Al-Awsat, Tariq Alhomayed, directeur du journal, avertit des conséquences d’un retrait d’Irak des forces américaines. Il prévoit que l’Irak passera sous le contrôle de l’Iran et de la Syrie, avec pour résultat la propagation de l’extrémisme et de la violence dans la région.

Voici des extraits de l’article, paru dans l’édition anglaise d’ Al-Sharq Al-Awsat : [1]

“Dans l’expectative du prochain retrait américain d’Irak et du vide imminent qu’il faudra combler à Bagdad, l’activité est en plein essor.

Les Iraniens ne sont pas les seuls à se préparer à l’événement ; les Syriens font de même. Un rapport dernièrement paru dans le New York Times décrit en détails les intentions syriennes concernant Bagdad.

L’Iran est présent en Irak depuis la destitution du régime de Saddam Hussein. Quant à la Syrie, elle est un élément de perturbation du projet irakien… [mais] de loin. Ce qui est toutefois nouveau, ce sont les efforts de Damas pour réorganiser [les éléments] baasistes, plutôt que les sunnites – contrairement à ce que l’on a tendance à croire, afin d’assurer une emprise syrienne sur l’Irak.

C’est d’ici que naît le problème du monde arabe, l’Iran et la Syrie étant les deux principaux protagonistes politiques aujourd’hui.

La Syrie voudrait la haute Galilée sans avoir à faire de guerre ; elle voudrait amadouer l’Amérique sans adopter une approche modérée ni se priver d’ingérence au Liban et en Irak. Parallèlement, elle traite de traîtres les pays arabes qui ont des relations avec Washington. Ce faisant, le président Bashar Assad en personne a affirmé dans un récent entretien que Washington doit se poser en tierce partie pour assurer la paix avec Tel-Aviv.

C’est la raison pour laquelle Damas, tout comme l’Iran, joue la carte du Hamas – un mouvement affilié aux Frères musulmans – alors que ces derniers sont réprimés en Syrie. Damas joue en outre la carte du Hezbollah chiite au Liban. Elle [met] actuellement [en place] le parti Baath d’Irak sous le parapluie sunnite de Bagdad, de la même manière que l’Iran réprime les sunnites d’Iran tout en s’alliant au Hamas !

L’Iran, en imposant un fait accompli ou en parvenant à un accord avec les Etats-Unis, souhaite dominer le monde arabe et reprendre l’exportation de la Révolution islamique.

Tout cela intervient à la lumière de ce qui peut être qualifié de déclin de l’action arabe face à Téhéran et Damas, et de la dégradation de la situation en Irak (…)

Tel est le principal problème. L’Amérique va quitter la région, et nous allons ouvrir un nouveau chapitre qui ne vaut pas mieux que le chapitre actuel. Une fois que l’Irak et le Liban auront été dévorés par l’Iran et la Syrie, la région du Golfe se retrouvera sous le siège de la Révolution islamique et sous la pression des ingérences syriennes. Dans un pareil cas de figure, [il ne nous restera plus qu’]à accueillir les Frères musulmans et d’autres groupes qui établiront leurs propres branches dans plusieurs pays arabes sous le parrainage de l’Iran et avec le soutien de la Syrie.

C’est alors que nous verrons [apparaître] une flopée de Khaled Mashal, Hassan Nasrallah et autres Rustum Ghazali, ainsi que des groupes armés dont le nom commencera par ‘Jérusalem’, et nous ne savons pas où tout cela nous mènera. C’est pourquoi, face au retrait américain et à l’absence d’action des pays arabes, la région assistera à sa deuxième chute – pour tomber cette fois entre les mains de Téhéran et Damas.

Comme le dit une chanson populaire: “avec des amis pareils, qui a besoin d’ennemis?”


[1] Al-Sharq Al-Awsat (Londres), le 9 octobre 2007.

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