Les tribunaux égyptiens ont dernièrement infligé des peines de prison aux directeurs de journaux égyptiens affiliés à l’opposition, ceux-ci étant accusés d’avoir publié des articles attaquant les hauts responsables gouvernementaux. Ces verdicts ont lancé le débat sur la liberté de la presse en Egypte, débat également alimenté par des rapports non confirmés sur l’état de santé précaire du président égyptien Hosni Moubarak.
L’organisation des droits de l’Homme, l’Association des journalistes égyptiens et les directeurs de journaux inculpés ont condamné ces verdicts contrevenant à la liberté d’expression. Dans une interview, le président Moubarak a affirmé croire en la liberté de la presse et a réitéré sa promesse d’abolir la peine de prison pour les journalistes, à condition que ceux-ci agissent conformément à l’éthique professionnelle et aient l’intention sincère de préserver les intérêts de la nation.
Des articles favorables aux verdicts parus dans la presse gouvernementale égyptienne affirment que les journalistes avaient outrepassé certaines limites et que les décisions des tribunaux n’étaient pas sujettes à discussion. D’autres articles ont critiqué ces verdicts, affirmant qu’ils empiétaient sur les principes démocratiques.
Consulter des extraits d’articles traduits en anglais: http://www2.memri.org/bin/articles.cgi?Page=archives&Area=ia&ID=IA39607.
Titres:
– Le tribunal égyptien: la liberté de publier n’est pas absolue.
– Moubarak: Il ne faut pas profiter de la liberté de la presse pour émettre des critiques nocives.
– Un directeur de journal inculpé: c’est un massacre collectif sans précédent.
– Les organisations des Droits de l’Homme et l’Association des journalistes égyptiens prennent position contre le verdict.
– Les partisans du verdict: il ne doit pas y avoir d’ingérence dans les décisions judiciaires.
– Des chroniqueurs contre le verdict: Abolir la peine de prison pour les publications journalistiques.