L’augmentation considérable des revenus en pétrole dans la plupart des six Etats membres de Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Qatar, Bahreïn, Oman et Koweït) a créé un terrain propice sans précédent à la création d’infrastructures, de services sociaux, ainsi qu’aux investissements à l’étranger.
Ces investissements ont été réalisés à travers deux principaux conduits: l’acquisition d’avoirs et l’achat d’actions dans de grandes sociétés financières et industrielles. Selon le quotidien londonien Al-Sharq al-Awsat (13 août 2007), les pays du Golfe ont consacré 140 milliards de dollars aux investissements à l’étranger ces trois dernières années. En un temps relativement court, certains pays du Golfe sont devenus des acteurs importants de la scène financière internationale.
Parallèlement, un climat favorable aux investissements, la privatisation d’avoirs de l’Etat et la perspective d’affaires profitables des deux côtés ont attiré un flux massif de services financiers et d’industriels occidentaux dans la région du Golfe. L’ouverture du marché immobilier aux investisseurs étrangers, notamment à Dubaï, a entraîné un boom de la construction qui alimente la croissance économique à un taux rapide.
Le rapport de MEMRI fait la lumière sur les activités liées aux investissements à Dubaï et sur la façon dont une direction éclairée et dotée d’un esprit d’entreprise a transformé ce qui était il y a quelques dizaines d’années encore un avant-poste désertique en une métropole affairée dotée d’une économie vigoureuse – à la fois jalousée et imitée hors de ses frontières.
Lire le rapport du MEMRI en anglais sur http://www2.memri.org/bin/articles.cgi?Page=archives&Area=ia&ID=IA38107.
Titres du rapport
– Accroissement du pouvoir d’investissement
– Attirer les entreprises occidentales
– Elargir l’horizon
– Fusions et acquisitions
– Conclusion