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12 January 2007
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Les journaux iraniens et syriens sur le renouveau de la superpuissance russe pour faire face aux Etats-Unis

Dans un éditorial du 20 décembre 2006 publié dans le quotidien gouvernemental syrien Techrine, le chroniqueur Issam Dari écrit que l’ordre mondial unipolaire que les Etats-Unis ont essayé d’imposer au monde appartient au passé, et que le rôle joué par la Russie dans la propagation de la paix et de la sécurité n’est pas moins important que celui des Etats-Unis.

Dans un article du 21 décembre 2006, le quotidien gouvernemental Tehran Times évoque les tentatives russes pour rétablir son statut international grâce à une ingérence accrue dans les affaires du Moyen-Orient. Le journal estime que la forte amitié qui lie la Russie à la Syrie pourrait aider la Syrie à sortir de l’isolement dans lequel l’ont placée l’Occident et certains pays arabes hostiles qui essaient d’impliquer la Syrie à l’assassinat d’Hariri. Extraits des deux articles:

Techrine: La Syrie retrouve son rôle de pivot sur la scène internationale, et notamment au Moyen-Orient

“Les événements et les mutations qu’a connu le monde ces dix dernières années ont révélé la fragilité du nouvel ordre mondial que les [Etats-Unis] ont cherché à imposer comme alternative à l’ordre qui existe depuis la Guerre froide – un ordre bipolaire [assuré par] l’équilibre des puissances nucléaires. [Les Américains] ont voulu créer un ordre mondial unipolaire, et non multipolaire, sans tenir compte de la réalité dans laquelle nous vivons et en dédaignant les forces et les superpuissances qui jouent un rôle crucial dans la paix et la sécurité mondiales.

Les décisionnaires de Washington pensaient peut-être qu’ils pourraient neutraliser les superpuissances qui ont un poids politique, économique et militaire sur la scène internationale. La première de ces puissances est la Russie, successeur de l’Union soviétique, qui a d’importants intérêts dans la région et dans le monde et qui est actuellement partenaire dans le processus de paix enterré vivant par l’Administration américaine et les dirigeants de Tel-Aviv.

[L’échec] des tentatives des faucons américains pour monopoliser les décisions et la politique mondiales a abasourdi les Américains. Ils n’ont pas encore compris que le [nouvel] ordre mondial appartient au passé, et que le [projet américain] d’un nouveau Moyen-Orient prend la même direction.

Nous devons admettre que le rôle de la Russie unifiée a été limité pour un temps, en raison de la chute de l’Union soviétique, car les Russes étaient occupés à réorganiser leurs affaires intérieures après des temps difficiles… Mais aujourd’hui, la Russie reconstruit son rôle de pivot dans l’arène politique, notamment au Moyen-Orient…

Si l’Administration américaine joue un rôle central dans le monde actuel, découlant de sa puissance politique, économique et militaire, le rôle de la Russie n’est pas moins important en termes de sécurité, de stabilité et de paix mondiales. La Syrie, qui entretient des relations étroites avec la Russie, appelle depuis longtemps la Russie à jouer un rôle actif dans les problèmes régionaux, et en particulier dans le processus de paix. La Syrie [compte] sur la Russie pour jouer son rôle, à l’instar de l’Europe et de l’ONU, afin que la région ne reste par l’otage des Américains, qui tendent à soutenir l’agression et le terrorisme israéliens…” [1]

Tehran Times: Le principal objectif [des efforts de paix de la Russie] est de rétablir son statut international, qui a beaucoup pâti de l’effondrement de l’Union soviétique

“Au milieu des tensions [qui sévissent] au Moyen-Orient, la Russie s’efforce de retrouver son rôle dans la région et a ainsi invité les principaux responsables libanais et syriens à Moscou.

Le Liban traverse actuellement une crise politique sérieuse ; les protestations amorcées le 1erdécembre, visant au départ du Premier ministre Fouad Siniora et à la mise en place d’un gouvernement d’union nationale, continuent. Siniora se trouvait à Moscou le 14 décembre pour débattre avec des responsables du Kremlin de l’évolution de la situation dans la région. C’était la première visite de Siniora à Moscou depuis son arrivée au pouvoir. Le président syrien Bashar al-Assad s’est aussi entretenu mardi avec le président russe Vladimir Poutine.

Ces dernières années, Moscou s’est trouvée impliquée au niveau diplomatique dans toutes les crises de la région ; les responsables du Kremlin se sont donnés comme priorité d’instaurer la paix au Moyen-Orient. Leur principal objectif est de rehausser le statut international de la Russie, qui a beaucoup pâti de l’effondrement de l’Union soviétique.

Beyrouth a mis en place un tribunal international pour enquêter sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafiq Hariri, ce qui a ouvert la voie à la Russie au Moyen-Orient.

L’incapacité du secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa de calmer la situation au Liban représente une nouvelle opportunité pour Moscou. Bien que Moscou n’ait pas la même influence sur l’évolution de la situation au Liban que certains pays occidentaux, la Syrie peut ouvrir la voie à la Russie en se servant des liens étroits qui la relient au Liban.

Après l’effondrement du régime de Saddam Hussein en Irak, la Syrie est devenue la principale cible des pays occidentaux, lesquels ont accusé Damas d’implication dans l’assassinat d’Hariri et de plusieurs autres crimes. En outre, les relations plutôt fraîches que la Syrie entretient avec certains pays arabes, comme notamment l’Arabie saoudite, ont été une source de maux de tête politiques pour la Syrie depuis les années 1980. Toutefois, les relations étroites entre Damas et Moscou ont fourni à la Syrie un moyen de sortir de l’isolement forcé où elle se trouve.

La visite d’Assad à Moscou a été prévue exprès un jour après la remise du rapport sur l’assassinat d’Hariri par la direction de l’équipe internationale chargée de l’enquête. Des agents de Beyrouth, Washington, Londres et Paris recherchent de tous côtés des bouts d’indices permettant d’impliquer la Syrie dans l’assassinat d’Hariri.” [2]


[1] Techrine (Syrie) 20 décembre 2006.

[2] Tehran Times (Iran) 21 décembre 2006.

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