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9 August 2006
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Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale en Iran, Ali Larijani : Notre réponse aux sanctions sera douloureuse pour les Occidentaux et les fera trembler de froid

Voici des extraits d’une conférence de presse d’Ali Larijani, secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale, diffusée sur la chaîne de nouvelles iranienne IRINN, le 6 août 2006.

VOIR LES EXTRAITS-VIDEO sur http://www.memritv.org/search.asp?ACT=S9&P1=1225.

Ali Larijani: La technologie nucléaire iranienne existe à des fins pacifiques. Nous acceptons les inspections de l’AIEA et nous sommes membres du TNP. Nous nous sommes engagés à suivre les régulations du TNP. Notre pays agit de façon responsable en respectant l’ordre mondial et nous laissons faire l’AIEA, conformément aux accords de sûreté. C’est pourquoi nous développerons notre activité nucléaire quand ce sera nécessaire. Nous développerons tous les aspects de la technologie nucléaire iranienne, y compris les chaînes (de centrifugeuses).

(…)

La plupart des conflits entre les pays de la région, ou entre les chiites et les sunnites, sont dus à l’attitude américaine. Ce sont les Américains qui commettent des provocations. Nous avons appris que l’ambassadeur des Etats-Unis en Irak s’est entretenu avec plusieurs groupes terroristes en Irak, et leur a dit trois choses: d’abord, de ne plus pointer leurs fusils sur l’Amérique. Ensuite, il leur a demandé de diriger leur combat contre l’Iran, et troisièmement, de s’attaquer aux chiites en Irak.

(…)

Nous persévérons sur notre voie. Je vous promets que de telles résolutions (du Conseil de Sécurité) n’affecteront en aucune façon la politique nucléaire de l’Iran. Nous allons développer l’activité nucléaire de l’Iran. Et ils devront se demander si leur attitude n’encourage pas, en fait, une diminution des inspections de l’AIEA, ce que nous ne souhaitons pas. Donc ne faites pas ce qui pourrait forcer l’Iran à prendre de telles mesures.

(…)

Reporter: Dr Larijani, permettez-moi de citer (l’ancien ministre allemand des Affaires étrangères) M. Joschka Fischer. Vous allez probablement dire que vous n’avez jamais entendu cela (…)

Ali Larijani: En ce qui concerne M Fischer, c’est tout à fait particulier (…)

Reporter: Oui, il est venu tranquillement en Iran, et en est reparti (tout aussi) tranquillement. En Iran, il a souligné que les Européens s’entendaient sur la question du programme nucléaire iranien. Il a dit: ‘Nous sommes prêts à trembler de froid pendant deux ou trois ans…’

Ali Larijani: Quoi ?!

Reporter: Il a dit: ‘Nous sommes prêts à trembler de froid pendant deux ou trois hivers si le prix du pétrole atteint 200 dollars ou plus.’ Dans quelle mesure, à votre opinion, le pétrole iranien peut-il jouer un rôle dans les pourparlers nucléaires ? L’Europe acceptera-t-elle une telle situation ?

Ali Larijani: Ceux qui veulent trembler de froid – qu’ils tremblent. Que pouvons-nous y faire ? Nous ne pouvons pas les conseiller. Dans tous les cas, tout dépendra de leurs décisions. Le problème a plusieurs facettes. Sur certains points, il faudra bien qu’ils tremblent. Nous ne voulons pas que qui que ce soit tremble. Nous souhaitons une bonne vie à tous. Nous ne voulons pas recourir à l’arme du pétrole, mais s’ils insistent…

Normalement, et vu leur comportement, l’Iran devrait pouvoir défendre ses droits. Comme je l’ai dit plus tôt, le problème nucléaire iranien n’est pas un problème compliqué ; il peut se résoudre par les négociations. Ceux qui souhaitent recourir à la force compliquent les choses. La région n’a pas les moyens de supporter d’autres phénomènes complexes. Nous ne serons pas les premiers à intervenir, mais s’ils se comportent de cette façon, ils devront en subir les conséquences.

(…)

Cela vous intéressera de savoir qu’au cours des précédentes négociations, des experts de différents pays, ainsi que certains en Iran, ont demandé: ‘Pourquoi élevez-vous les coûts puisque, après tout, les produits de l’UCF à Ispahan sont défectueux ? Pourquoi augmentez-vous les coûts ? Nous avons fait marcher l’UCF à Ispahan, et avons injecté son produit (UF6) dans les centrifugeuses. Ce fut très satisfaisant. Il est clair que c’était une guerre psychologique.

Quand nous avons exercé des pressions, affirmant que l’Iran devrait bénéficier du savoir nucléaire, l’une des parties (européennes) aux négociations nous a dit: ‘Nous ne voulons pas que vous acquerriez le savoir nucléaire.’ Nous avons répondu: Cela ne vous regarde pas. C’est l’affaire du peuple iranien. Vous pouvez refuser que nous recourions à l’arme nucléaire, mais vous ne pouvez pas nous interdire le savoir nucléaire. Il est intéressant de constater qu’en Iran même, certains ont dit que nos centrifugeuses étaient défectueuses et ne remplissaient pas les conditions exigées. Comme vous avez pu voir, nous avons fait marcher la chaîne (des centrifugeuses) et obtenu le produit. Cela aussi rentrait dans le cadre de la guerre psychologique.

(…)

Le problème des sanctions ne se pose pas dans l’immédiat. Si vous vous souvenez bien, ils voulaient recourir au même procédé il y a deux ans, affirmant que si l’Iran ne suspendait pas (ses activités nucléaires), il y aurait des résolutions et des sanctions. Les choses ne sont pas simples. Il y aura des répercussions dans l’arène internationale. Ils seront plus gravement touchés que nous. Nous contrôlons tous les aspects du problème. Ils ne doivent pas croire que nous ne réagirons pas si nous sommes atteints. Ils ne doivent pas nous obliger à les faire trembler de froid et à affronter de nouveaux problèmes. Nous ne voulons pas emprunter cette voie, mais s’ils insistent, ils devront en subir les conséquences. Le problème ne se pose pas dans l’immédiat, mais s’ils empruntent cette voie, nous répondrons de manière à leur faire suffisamment mal.

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