Les Saoudiennes fâchées par l’émission d’Oprah Winfrey: On a donné l’image d’une société saoudienne arriérée et violente à l’encontre des femmes
L’émission mondialement célèbre d’Oprah Winfrey a dernièrement abordé le sujet des «femmes à travers le monde». Onze femmes étaient invitées, chacune représentant un pays et une culture spécifiques. La présentatrice télévisée saoudienne Rania Al-Baz représentait l’Arabie Saoudite: celle-ci avait fait les gros titres des journaux en août 2004, après voir été battue, presque mortellement, par son époux. (1)
Le choix de Rania Al-Baz pour représenter les femmes saoudiennes a suscité de vives critiques dans la presse saoudienne, notamment de la part de journalistes femmes. Celles-ci ont déclaré que l’émission avait pris parti contre l’Arabie Saoudite en présentant ce pays comme opprimant les femmes. Elles ont en outre estimé que l’apparition de Rania Al-Baz avait nui à la réputation des femmes saoudiennes. Elles ont fait valoir que la violence à l’encontre des femmes n’était pas exclusivement le fait de l’Arabie Saoudite, mais était bien un problème mondial, estimant en outre que les Saoudiennes étaient mieux loties que les Américaines.
Prenant le contre-pied de ces opinions, la journaliste Dr Haya Abd El-Aziz Al-Muni a refusé de prendre une position défensive et d’attribuer aux autres de mauvaises intentions. Selon elle, les Saoudiens devraient entamer un dialogue avec l’Occident afin de découvrir la vérité au sujet de la société saoudienne. (2)
S’agissant de l’intervention de Rania Al-Baz, Assam Al-Ghalib, qui s’est présenté comme ayant contribué à la sélection de Rania Al-Baz comme représentante de l’Arabie Saoudite, a expliqué dans deux articles que Rania avait été trompée et que les extraits utilisés pour l’émission, tirés d’une interview beaucoup plus longue et détaillée, n’étaient pas placés dans leur contexte. La dépêche n° 937 deMEMRI regroupe des extraits de différents articles commentant la participation de Rania Al-Baz à l’émission d’Oprah. Consulter la dépêche spéciale n° 937 deMEMRI sur http://www2.memri.org/bin/articles.cgi?Page=archives&Area=sd&ID=SP93705
Selon un haut responsable iranien, l’Europe finira par reconnaître le droit de l’Iran à un cycle nucléaire limité; l’Iran prévoit d’entamer des activités de conversion d’uranium dans les installations d’Ispahan
La «troïka» (France, Allemagne et Royaume-Uni), qui négocie un accord nucléaire à long terme avec l’Iran, devait soumettre à la fin juillet 2005 un programme détaillé de garanties européennes et iraniennes. Un rapport a fait état d’un rallongement de quelques semaines de la période de négociations consentie par l’Iran.
Dans une série d’interviews données le 18 juillet, Hossein Moussavian, directeur du Comité des affaires étrangères du Conseil supérieur iranien pour la sécurité nationale, également membre de l’équipe de négociations avec l’Europe, a confié à l’IRNA sa vision de négociations entre l’Iran et la troïka dans les mois à venir: «L’Europe attend la formation d’un nouveau gouvernement en Iran pour poursuivre les négociations relatives aux programme nucléaire», a-t-il dit. Il a en outre affirmé que: «Si l’Union européenne n’accepte pas le programme d’enrichissement iranien, nous commencerons néanmoins à faire fonctionner les installations de conversion [d’uranium] d’Ispahan.» Il a aussi estimé que «l’Unions européenne reconnaîtra probablement le droit de l’Iran à un cycle de combustible [nucléaire], mais à plus petite échelle que ce que l’Iran prévoit» Consulter la dépêche spéciale n° 940 deMEMRI sur http://www2.memri.org/bin/articles.cgi?Page=archives&Area=sd&ID=SP94005