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11 February 2005
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Un débat public en Arabie Saoudite autour de la participation des femmes aux élections municipales

Les premières élections de l’histoire de l’Arabie Saoudite ont eu lieu le 10 février 2005. Elles se déroulent en trois phases et doivent se tenir jusqu’au 21 avril 2005. En anticipation des élections, un large débat public s’est tenu au sujet du droit de vote des femmes et de leur candidature à des fonctions publiques.

Malgré la publication en août 2004 du règlement des élections municipales, l’ambiguïté demeurait quant à savoir si les femmes pouvaient participer aussi bien en tant qu’électrices que candidates. Si le règlement ne déclarait pas formellement que les femmes avaient le droit de voter ou d’être élues, il ne l’excluait pas pour autant.

Au vu de cette ambiguïté, certains auteurs saoudiens ont envisagé avec optimisme la participation des femmes aux élections à venir – et plusieurs femmes ont soumis leur candidature à la fonction publique. L’ambiguïté a été levée lorsque le Ministre de l’Intérieur saoudien Nayef bin ‘Abd Al-‘Aziz a déclaré qu’il en était «hors de question». Cependant, le débat public sur la question s’est poursuivi. D’ailleurs, notons que des femmes ont récemment participé aux élections aux Chambres du Commerce et de l’Industrie pour la première fois. 1

Voici un résumé des opinions au sujet de la participation des femmes aux élections à venir:

Ambiguïté du Règlement Electoral au sujet de la participation des femmes aux Elections Municipales

Le 10 août 2004, le Ministre des Affaires Municipales, le Prince Mut’ib bin ‘Abd Al-‘Aziz, a publié le règlement des élections municipales, qui avait été validé le 14 octobre 2003 par le cabinet saoudien. L’énoncé du règlement ne répondait pas précisément à la question de la participation des femmes en tant qu’électrices ou candidates aux élections, dans la mesure où les articles traitant de la question étaient écrits au masculin. Par exemple, l’article trois affirme que «tout citoyen jouit du droit de vote s’il répond aux conditions suivantes: 1) avoir 21 ans au moins, selon le calendrier de l’hégire; 2) ne pas être un officier militaire en exercice; 3) avoir vécu dans les limites municipales lors des douze derniers mois au moins précédant le jour du vote». De même, l’article un affirme qu’est candidat «tout électeur qui remplit les conditions pour briguer un siège et dont le nom apparaît sur les listes électorales.» 2

Suite à la rédaction ambiguë du règlement électoral, un débat public s’en est suivi sur les aspects légaux et religieux pouvant déterminer si les femmes ont le droit de voter ou d’être élues à une fonction publique.

Le Débat sur la Participation des Femmes: Oui à la Participation des Femmes aux Elections

Le Dr Suheila Zein Al-‘Abidin, experte en histoire et société de l’Islam auprès de l’Association Nationale Saoudienne des Droits de l’Homme, a affirmé que les femmes avaient en effet le droit de participer aux élections, et que ce droit s’enracinait dans l’Islam. Elle a déclaré au quotidien londonien arabophone Al-Sharq Al-Awsat: «il existait au premier âge de l’Islam une grande conscience sociale, qui considérait avec bienveillance la nomination de femmes musulmanes à des postes importants. [La participation des femmes] aux élections saoudiennes pour les charges de maire et de secrétaire municipal ne contredit pas l’attitude du Calife Omar bin Al-Khattab, qui nomma des Compagnes du Prophète telles que Shifaa bint ‘Abdallah, de la tribu ‘Udai, dans [la ville de] Al-Madina, et Asmaa bint Nahik à La Mecque pour surveiller la place du marché…» 3

Dans un article qu’elle a publié dans le quotidien du gouvernement saoudien Al-Watan, Zein Al-‘Abidin écrit: «La femme est une citoyenne comme l’homme. Rejeter son adhésion aux conseils locaux revient à la priver d’un de ses droits civiques. Dès le début de l’Islam, les femmes ont eu le droit pourvu par la Shari’a de participer aux élections, et ce droit a été appliqué dans la capitale de l’Islam, [la ville de] Al-Madina, ainsi qu’à La Mecque. Il est sidérant de voir aujourd’hui ce droit être retiré aux femmes au nom de l’Islam, qui plus est dans la région où l’Islam est né, et ce au 15éme siècle de l’Hégire. De même, le rejet de ce droit est incompatible avec la voie tendant à des réformes vers lesquelles l’Arabie Saoudite avance rapidement dans tous les domaines, y compris la sphère des reformes politiques…» 4

Le procureur saoudien Kateb Al-Shammari a déclaré que le règlement électoral «n’exclut pas la participation des femmes, et que le mot «habitant» qui apparaît dans le règlement désigne l’homme comme la femme.» 5

Dans sa chronique dans le quotidien gouvernemental saoudien Al-Watan, Maisoun Al-Dakhil écrit: «S’il était fait référence à l’homme uniquement, cela serait [explicitement] mentionné [dans le règlement] – tel qu’on le constate dans la loi électorale koweïtienne qui limite le droit de vote et d’être élu aux élections parlementaires koweïtiennes aux hommes [uniquement]… Le règlement saoudien utilise le mot «habitant» en référence à l’homme et à la femme… De même, le règlement électoral est compatible avec ce qui apparaît dans les accords arabes et internationaux que l’Arabie Saoudite a signés et ratifiés – par exemple, La Convention Arabe des Droits de l’Homme, et la Convention pour l’Elimination de Toutes Formes de Discrimination Envers les Femmes (CEDEF).» 6

Non à la participation des femmes aux Elections

Les opposants au vote des femmes et leur élection à des fonctions publiques ont examiné les aspects légaux en jeu. Le conseiller légal saoudien Majed Qaroub a déclaré que «le paragraphe trois se réfère à l’homme et non à la femme», et par conséquent le règlement électoral n’autorise pas la participation des femmes. 7

Certains ont aussi prétendu que la participation des femmes aux élections va à l’encontre des principes de la Shari’a. Le Sheikh Dr ‘Abdallah Faqih a déclaré: «Tous les Oulémas ont reconnu que l’imam doit être un homme, parce que le Prophète a dit «Une nation commandée par une femme ne triomphera pas» et cela a été rapporté par Muhammad Ibn Isma’il Al-Bukhari [dans son recueil d’Hadiths dignes de foi]. [Cette interdiction s’explique] parce que ce poste est une lourde charge qui exige de grandes capacités – que la femme ne possède généralement pas …

«Aucun texte ne semble contredire cette Hadith ni dans le Coran ni dans la Sunna. De plus, il existe des textes appuyant ce commandement, tels que les paroles [d’Allah dans le Coran] «les hommes sont supérieurs aux femmes» [34:4] et les paroles «Faites venir deux témoins d’entre vos hommes et s’il n’y a pas deux hommes, faites venir un homme et deux femmes » [82:2].

«Une femme n’a pas le droit d’exercer une haute fonction, parce que cela exige de se mêler aux hommes, et d’être seule avec eux. De plus, elle doit endurer une lourde charge, qui est impropre au caractère de la femme. [Cependant] la femme peut supporter et assumer des fonctions mineures, comme diriger un hôpital ou une école, étant donné qu’ Omar ibn Al-Khattab a nommé Al-Shifaa bint ‘Abdallah Al-‘Adawiyya super-intendante des poids et mesures au marché d’Al-Madina, tel que cela est mentionné par Al-Hafez ibn Hajar dans la biographie d’Al-Shifaa. Mais cela à condition qu’il n’y ait pas de promiscuité prohibée ou d’isolement [avec les hommes].» 8

Des Saoudiennes candidates aux élections

Après la publication des modalités électorales, cinq Saoudiennes ont posé leur candidature aux élections municipales: Fatma Al-Khariji, conseillère éducative, Nadia Bakharji, ingénieur, Najat Al-Shafii, activiste sociale, la femme d’affaires Shadiya Al-Bayat, directrice de la branche féminine de la banque britannico-saoudienne à Al-Qatif, et Faten Al-Bunduqji.

Shadiya Al-Bayat, de la ville d’Al-Qatif, explique sur www.elaph.com: “J’ai posé ma candidature aux élections municipales en vertu du droit national [de le faire] ancré dans le texte de la loi relative aux élections, texte qui accorde le suffrage à tout citoyen saoudien, sans considération de genre, et parce que notre religion monothéiste, l’islam, autorise les femmes à être candidates [aux élections] et à participer activement à la construction de leur pays (…) Les femmes représentent la moitié de la société ; leur rôle est de construire et de développer l’être humain, car la femme est mère de l’être humain.”

La candidate Najat Al-Shafii, de Médine, confie sur www.elaph.com: “J’ai été candidate aux élections municipales pour rendre service à mon cher et bien-aimé pays, et pour élever le niveau de la participation des femmes dans la société civile, afin d’accroître leur influence au sein de la société et de profiter personnellement de cette expérience démocratique constructive (…)” 9

Mmes Al-Khariji et Bakharji, qui ont demandé à être candidates aux élections de Riad, se sont déclarées motivées par l’absence “de signe indiquant que les femmes ne peuvent pas présenter leur candidature à ces élections”, précisant qu’elles accomplissaient là “un devoir national non restreint aux citoyens hommes, dont les femmes seraient [dispensées]”. Al-Khariji a appelé toutes les femmes à “soutenir les candidatures féminines aux conseils, les femmes étant le plus aptes à comprendre les aspirations et les problèmes des [autres] femmes.”

Mme Bakharji a toutefois ajouté qu’elle “respecterait la volonté et le projet provisoire du pays si on lui refusait le droit d’être candidate cette année.” 10

Décision du ministre saoudien de l’Intérieur: les femmes ne peuvent pas participer aux élections

Le 10 octobre 2004, le prince Nayef Ben Abd El-Aziz, ministre saoudien de l’Intérieur, a levé toute ambiguïté ; dans une annonce faite à la presse lors d’une visite au Koweït, il a déclaré: “Je pense qu’il est hors de question [d’accepter] la participation des femmes [aux élections].” 11

Le prince Mansour Ben Moutiib Ben Abd El-Aziz, président du Comité général pour les élections municipales, a expliqué lors d’une conférence de presse: “Vu la courte période consécutive à l’annonce des modalités [électorales] et vu que nous avons plus de 187 conseils locaux dans la région, il est difficile d’assurer une participation des femmes aux élections. Il est en effet difficile de mettre en place, en si peu de temps, les conditions requises à la participation des femmes 12.

Le prince Abd El-Aziz Ben Mohammed Al-Muqrin, gouverneur du district de Médine, a pour sa part estimé que “les femmes n’ont pas le droit de voter ou de présenter leur candidature [aux élections], mais [la question de] leur participation aux prochaines élections, dans quatre ans, sera examinée. ” 13

Les femmes candidates ont reçu avec compréhension la décision du ministre de l’Intérieur. La candidate Nadia Bakharji a déclaré: “Depuis le début, nous avons dit que nous respecterions les décisions nationales ; nous nous sommes efforcées d’activer des plans provisoires définissant un mécanisme grâce auquel les femmes pourraient participer aux prochaines étapes [des élections].”

Suite à la publication de la décision de reporter la participation [des femmes aux élections], nous continuerons de suivre le déroulement des élections. Nous apporterons notre soutien aux élus de notre choix et nous nous plierons aux résolutions publiées par les conseils. En outre, nous soumettrons des propositions dans l’attente de l’occasion de participer [aux futures élections].”

La candidate Najat Al-Shafii a dit: “Les annonces des responsables ont un aspect positif en ce qu’elles ont mis au clair que la participation des femmes était bien légale ; celle-ci n’est que repoussée, dû à l’absence des mécanismes permettant, pour l’heure, la participation effective des femmes. Nous sommes compréhensives. S’il existe des problèmes, les femmes peuvent contribuer à les résoudre afin de permettre leur participation aux prochaines élections.”

La candidate Shadiya Al-Bayat a estimé: “L’enjeu n’était pas de perdre ou de gagner. Il s’agissait d’habituer notre société à entendre la voix et les exigences des femmes.” 14

Dans une interview pour le quotidien saoudien Ukaz, le cheikh Abd El-Muhsin Al-Abikan, conseiller au ministère saoudien de la Justice, a affirmé, en réponse à une question sur la participation des femmes aux élections: “Si le comportement de la femme n’entre pas en opposition avec la religion, la sharia ou sa pudeur, personne ne peut l’empêcher [de participer aux élections], car la religion islamique est pour le développement, la facilité et le confort, qu’elle est bonne en tout lieu et en tout moment, bien que certains cherchent à la présenter comme étant agressive et fermée, ce qui est faux.” Répondant à la question de savoir si la participation des femmes ne présentait aucun inconvénient, il a répondu: “Bien sûr que si [la femme] adhères à tous les principes de la sharia, elle a le droit de participer aux élections (…)” 15

Parallèlement, d’autres voix se sont élevées contre la décision gouvernementale de refuser aux femmes le droit de voter ou d’être élues. Le Centre saoudien pour les droits de l’Homme a publié un communiqué ayant pour titre: “Pourquoi usurpons-nous les droits [des femmes]?” Le communiqué déclare:

“Empêcher les Saoudiennes d’exercer leurs droits consiste à violer ces droits, non seulement selon les critères internationaux, mais également selon les [critères] islamiques, vu que les musulmanes pouvaient déjà participer aux décisions au temps du Prophète. [Une telle participation] ne contredit pas les principes islamiques – lesquels sont continuellement sujets aux modifications dans le but de satisfaire aux intérêts des groupes extrémistes de la société.” 16

Dans sa chronique au quotidien saoudien Al-Jazirah, Fatma Al-Uteibi écrit: “Le ministère des Affaires municipales n’a apporté aucune raison convaincante au refus de la participation des femmes, soit comme candidates, soit comme votantes, au premier tour des élections municipales (…) Si l’expérience [des élections] doit se renouveler, elle sera nouvelle pour les hommes comme pour les femmes ; nous devons faire en sorte qu’elle ait lieu, avec toutes ses ramifications, pour les hommes comme pour les femmes. Ensuite cette expérience pourra croître, s’améliorer, se débarrasser de ses insuffisances concernant les deux sexes (…)”

[Le ministère des Affaires municipales] a déclaré que le temps manquait et que la participation des femmes nécessitait des préparatifs trop longs à mettre en place. Comment se fait-il qu’il y ait le temps de mettre en place de tels préparatifs pour les hommes, mais pas pour les femmes? Ceci est inacceptable (…)

Si nous aspirons à améliorer notre image dans le monde, nous devons surmonter tous les problèmes bureaucratiques et administratifs (…)

Les femmes dans ce pays espèrent une décision ferme qui mettra fin au débat sur un point précis des modalités électorales dans les municipalités – qui est que tout citoyen de plus de 21 ans a le droit de voter et d’être élu. Marginaliser les femmes constitue une violation flagrante de cette section, aussi bien du texte que de sa signification – à moins qu’aucune femme dans le Royaume n’ait atteint 21 ans ( …)” 17

* Yifat Admon est chargée de recherche à MEMRI


1 Al-Hayat (Londres), le 25 novembre 2004.

2 Ukaz (Arabie Saoudite), le 8 octobre 2004. http://saudielection.com/en/rules_body.php?id=15

3 Al-Sharq Al-Awsat (Londres), le 22 août 2004.

4 Al-Watan (Arabie Saoudite), 25 août 2004.

5 Al-Hayat (Arabie Saoudite), 12 août 2004.

6 Al-Watan (Arabie Saoudite), 18 août 2004.

7 Al-Hayat (Londres), 12 août 2004.

8 Al-Arabiyya TV(Emirats arabes unis) www.alarabiya.tv/Articlep.aspx?p=6798 //: http

9 www.elaph.com, le 19 octobre 2004.

10 Ukaz (Arabie Saoudite), le 1er octobre 2004.

11 Al-Jazirah (Arabie Saoudite), le 13 octobre 2004.

12 Al-Riyadh ( Arabie Saoudite ), le 13 octobre 2004.

13 Al-Qods Al-Arabi (Londres), le 23 novembre 2004.

14 Ukaz (Arabie Saoudite), le 14 octobre 2004.

15 Ukaz (Arabie Saoudite), le 4 décembre 2004.

16 Du site du Centre saoudien pour les droits de l’Homme: http://hrinfp.net/saudi/saudihr/pr040800.shtml

17 Al-Jazirah (Arabie Saoudite), le 18 octobre 2004.

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