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17 November 2004
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Des chroniqueurs égyptiens : Nous n’avons pas de regrets pour la mort d’Arafat qui manifesta sa joie lors de l’assassinat de Sadate

Pendant que Yasser Arafat, le Président de l’Autorité Palestinienne, était mourrant, certains chroniqueurs de la presse gouvernementale égyptienne n’ont pas exprimé d’espoirs de le voir se rétablir. Ils justifièrent leur position par le comportement euphorique d’Arafat après l’assassinat du Président égyptien Anouar Al-Sadate. Voici des extraits de deux articles sur ce sujet:

«Il ne m’importe pas du tout qu’il reste ou non inconscient»

Anouar Wagdi, un chroniqueur pour l’hebdomadaire gouvernemental égyptien Akhbar Al-Youm, écrivait le 6 novembre 2004:«Je ne sais pas ce qu’il adviendra du Président Palestinien Yasser Arafat et il ne m’importe pas du tout qu’il reste inconscient dans une salle de réanimation d’un hôpital à paris où qu’il se réveille soudainement, revête son uniforme et monte à bord de son avion pour retourner à Ramallah avec un large sourire sur son visage et ses deux célèbres doigts levés jusqu’au ciel, son traditionnel signe de victoire, une victoire inexistante depuis les longues décennies qui se sont écoulées […].

Mon désintérêt pour le destin d’Arafat n’est pas dû à un manque d’humanité à l’égard d’une pauvre personne malade souffrant des tourments de la mort, mais [vient du fait] que je n’ai pas oublié, et n’oublierai jamais, tant que je vivrai, comment Arafat a sauté de joie, dansé, chanté et fait l’éloge [des meurtriers] en apprenant la mort du défunt Président égyptien Anouar Al-Sadate le 6 octobre 1981.

L’image de Yasser Arafat et de son entourage se félicitant mutuellement lors de la mort du «traître» et de «l’agent» – comme ils avaient l’arrogance de qualifier le Président égyptien […] m’empêche d’exprimer ma solidarité avec Abou Ammar [i.e. Yasser Arafat], quelle que puisse être son sort.» 1

«Nous, en Egypte, n’oublierons jamais comment Yasser Arafat diffusa la chanson «Mon cœur se réjouit» en Cisjordanie et dans la bande [de Gaza] lorsque le Président Al-Sadat fut assassiné»

Dans la même veine, le chroniqueur et ancien rédacteur Anis Mansour a écrit le 10 novembre 2004 dans le quotidien gouvernemental Al-Ahram: «La vie est entre les mains d’Allah, O Abou Ammar, et l’on ne doit pas se réjouir d’une mort. [Cependant] nous, en Egypte, n’oublierons jamais comment Yasser Arafat diffusa la chanson «Mon cœur se réjouit» en Cisjordanie et dans la bande [de Gaza] lorsque le Président Al-Sadate fut assassiné, [comme nous n’oublierons pas non plus] les cris de joie à propos «de la chute du traître sioniste, de l’agent, du criminel et de l’exterminateur Anouar Al-Sadate!»

Ce qui est passé n’est plus. Et le défunt a déjà payé sa dette et ne doit pas être battu. Yasser Arafat a laissé le peuple palestinien devant un choix difficile et une épreuve. Cette opportunité ne doit pas être manquée. Le peuple palestinien doit prouver au monde qu’il est capable d’avoir une position et un gouvernement afin de reprendre la lutte sous une forme différente […].

Dans le cas où les Palestiniens seraient divisés à propos de celui qui devrait être leur dirigeant, pointeraient leurs armes contre eux-mêmes et s’il y avait une guerre civile, ils donneraient à Israël, aux Etats-Unis et au monde entier une justification solide de mettre fin à toutes les négociations car il n’y aura pas un [dirigeant palestinien] avec lequel un accord peut être conclu, mais plusieurs.

Si l’absence d’une telle personnalité se poursuit pendant longtemps, Israël mettra en suspens la Feuille de route et il n’y aura plus ni feuille ni route mais l’anarchie en Palestine et cela constituera un danger pour la sécurité d’Israël. [Dans une telle situation] il n’y aura pas d’issue et l’ONU, les Etats-Unis, l’Union Européenne et la Ligue Arabe publieront une résolution relative à la Palestine et dans l’avenir, il y aura ceux qui [parleront] de la nécessité d’occuper la Palestine ou d’en faire un protectorat.

Afin d’éviter une telle chose, le peuple palestinien doit rapidement désigner une direction raisonnable – dans le cas contraire il y aura des milliers de mauvais scénarios qui nous ramènerons un siècle en arrière.» 2


1 Akhbar Al-Youm (Egypte), 6 novembre 2004.

2 Al-Ahram (Egypte), 10 novembre 2004.

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