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10 October 2004
|

Le directeur de la chaîne télévisée Al-Arabiya : il n’existe aucune différence entre les attentats suicides de Kaboul, Al-Anbar, Islamabad, Riyad, Alger, Paris, Damas et Taba.

Dans un article du quotidien Al-Sharq Al-Awsat, édité en arabe à Londres, Abdel Rahman Al-Rachid, directeur général de la chaîne télévisée Al-Arabiya et ancien directeur du journal , évoque le facteur commun entre les derniers attentats perpétrés partout dans le monde. Voici quelques extraits de son article:

«On ne peut comprendre la nature de l’attentat de Taba, en Egypte, si on ne le place pas dans un contexte plus général. La même semaine, la carte mondiale était trempée de sang: l’attentat [de Taba] était précédé de quelques heures par une explosion dans la capitale française, laquelle avait pour cible l’ambassade d’Indonésie, premièrenation islamique, faisant plusieurs victimes. Deux attentats ont eu lieu au Pakistan: le premier a fait sauter une mosquée remplie de chiites en prière et quelques jours plus tard, un autre extrémiste attaquait un groupe de sunnites en représailles. Ces deux attentats ont fait plusieurs victimes innocentes. Au centre de la capitale algérienne, le groupe militant des salafistes [Al-Jamaa Al-Salafiyya Li-Al-Dawah Wa-Al-Qital] a perpétré un attentat. Les échanges de feu, qui ont duré deux heures, ont fait deux morts et huit blessés. Ajoutez à cela la longue liste des voitures transportant des bombes humaines responsables de la mort de centaines d’Irakiens.

Nous trouvant au centre de cette destruction massive, nous ne pouvons comprendre la nature du problème que si nous considérons [tous ces attentats] d’un même angle. Autrement, il ne sera jamais possible de saisir la vérité. Le problème peut se résumer en un mot: l’extrémisme. Si nous ne nous attaquons pas à la pensée extrémiste, qui ne cesse de s’étendre et de gagner en violence, il ne sera pas possible d’envisager une amélioration dans le domaine de la sécurité .

Ce qui est arrivé hier en Egypte n’est peut-être que le fait de bombes humaines ayant pénétré en Egypte par la côte. Il ne faut pas forcément y voir le retour des extrémistes écrasés dans les années 90, [gisant] dans les cimetières locaux. Cette période de massacres s’est terminée par une véritable défaite de l’organisation radicale, et a conduit les extrémistes [en Egypte], qui menaient un combat perdu d’avance aussi bien au niveau de la sécurité que de l’idéologie, à fuir l’Egypte pour le Soudan et l’Afghanistan et à rejoindre les autres groupes situés dans des régions où il leur semblait plus facile d’opérer.

Tant que les intellectuels arabes et musulmans ne seront pas convaincus de la réalité du problème, qui est avant tout l’existence de l’extrémisme, [et de la nécessité] de combattre [ce fléau], que celui-ci s’exprime en termes religieux ou patriotiques, l’effusion de sang, la destruction et la peur continueront.

Il est pour nous inconcevable de justifier un attentat terroriste tout en en dénonçant un autre. Ils sont tous apparentés au niveau idéologique, si ce n’est par les liens existant entre leurs auteurs. Une solution uniquement sécuritaire ne pourra jamais venir à bout du terrorisme. Voilà qui jette encore de la lumière sur [ le parti pris des] intellectuels arabes, qui non seulement ne disent rien mais vont jusqu’à justifier la terreur; en effet, ils offrent au terrorisme ce dont il a le plus besoin: la propagande et la légitimité. Et ils sont bien embarrassés quand un tel incident intervient sur leur propre territoire, s’empressant alors de faire des distinctions et de fournir des explications.

Le danger de l’extrémisme menace presque toutes les sociétés arabes et islamiques. Il n’existe aucune différence entre les attentats suicides de Kaboul, d’Al-Anbar, d’Islamabad, de Riyad, d’Alger, de Paris, de Damas, de Tripoli ou de Taba. Ils incarnent tous la même réalité: celle de l’extrémisme de ces auteurs.»

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