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31 October 2003
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Un membre du mouvement syrien de la Réforme critique le régime syrien et avertit de la gravité du danger que les attaques du Hamas font courir à la Syrie

Dans un article publié par le quotidien libanaisAl-Nahar , [1] Michel Kilo, journaliste chrétien de Syrie, membre du mouvement syrien de la réforme «La Société civile», critique vivement la politique du régime syrien. Voici quelques extraits de l’article:

La direction syrienne ne se rend pas compte de la gravité de la situation

« Certains responsables [syriens], dans leurs déclarations et débats officiels, ignorent les dangers [qui menacent leur pays]. Selon eux, le monde jouit encore d’une totale félicité, l’Administration syrienne contrôle la situation dans et en dehors de ses frontières, et est capable de détourner de ses frontières les effets négatifs de la situation internationale.

Il semble [qu’à leur avis], seules les affaires extérieures pourraient devenir une source de préoccupation, tandis que le calme régnerait dans le pays grâce au contrôle qu’ils auraient de la situation. ‘Rien de neuf’, soutiennent ceux qui veulent s’illusionner ou fermer les yeux sur la réalité. Toutefois, quiconque les ouvre et regarde la situation en face s’aperçoit des vérités suivantes:»

Une offensive anti-syrienne émanant du modéré Département d’Etatpourrait faire l’effet d’un incendie.

«Au Congrès [américain] a lieu une furieuse offensive [contre la Syrie]. Certains des partisans de l’illusion au sein de l’Administration [syrienne] nient son importance, soulignant qu’elle est intervenue dans un sous-comité. Ils ont été réduits au silence quand [ce sous-comité] a entendu, de la bouche d’un assistant du modéré Secrétaire d’Etat Powell, un témoignage comprenant des idées et des menaces d’une vigueur sans précédent, tenues dans un langage peu courant dans le domaine des relations internationales. Ce témoignage nous apprend que [Powell] n’est pas le seul décisionnaire au Département d’Etat. Une offensive venant du modéré Département d’Etat pourrait avoir l’effet d’un incendie en arrivant jusqu’aux faucons du Département de la Défense (…)»

La possibilité d’un réformateur syrien dans les pas d’Al-Chalabi et Karzai

«Le 29 septembre 2003, une conférence sur l’avenir de la Syrie a été tenue à Washington. Nous y avons entendu les noms de nouveaux partis syriens bien établis et actifs aux Etats-Unis. Ceux qui soutiennent [le régime syrien] peuvent bien dire que ces nouveaux partis ne représentent rien en Syrie, comme si Karzai représentait quelque chose en Afghanistan et Al-Chalabi quelque chose en Irak (…) Comme si les Etats-Unis, qui ont permis qu’ait lieu la conférence, ne tendaient la main qu’à ceux qui représentent quelque chose ou quelqu’un dans leurs pays (…)

Les médias ont évoqué le régime syrien et mentionné ses véritables faiblesses comme jamais auparavant. Ils ont souligné que les Syriens ont été emprisonnés, torturés, exilés et persécutés [par leur propre régime] pendant plus de vingt ans; ils ont insisté sur les millions de pauvres et de chômeurs qui n’ont aucun droit civil ou humain, sur le délabrement de la Santé et de l’Education, les crises économiques et la corruption généralisée du système légal.»

Les réformes ne devraient pas être remises à plus tard, malgré la menace israélienne

«Ces attaques sont des coups qui ont atteint leurs cibles en raison de leurs nombreux truismes. Et pourtant, nous entendons chaque jour des cris corrompus qui prétendent qu’il ne faut pas appliquer de réformes tant que vit la menace [israélienne], comme si la corruption était l’instrument capable de détourner [la menace israélienne de la Syrie], comme si [ces voix corrompues] n’étaient pas responsables de notre impuissance et comme si elles ne l’encourageaient pas, ou comme si la corruption était notre dernier et seul recours pour défendre notre pays [contre la menace israélienne].

Notre situation se détériore à cause de certaines politiques et de certains types de comportement que plusieurs anciens [responsables du régime syrien ainsi] que la population connaissent bien. Quand le citoyen appelle à la réforme, on le réprimande en l’accusant de trahison, scénario qui ne cesse de se répéter depuis 1967: ‘Comment osez-vous réclamer la réforme quand nous devons faire face à des menaces? Fermez-la en attendant que le danger s’estompe; ensuite nous pourrons corriger la situation.’ Entre temps, l’impuissance et la faiblesse s’accentuent et – en conséquence – le danger grandit, tandis que le déséquilibre des forces entre nous et l’ennemi devient total et que notre capacité à affronter les défis diminue au point où nous nous mettons à regretter le temps de Noé (…)»

Vu les difficultés américaines en Irak, Israël pourra mener son combat contre la Syrie

«Le raid aérien de l’ennemi a eu lieu à de moins de 20km de Damas, distance qualifiée par un hypocrite de 40-50km, comme s’il ne se passait rien tant que l’ennemi n’attaquait pas Damas même. Que signifie cette attitude, quand on sait que les déclarations [israéliennes] établissent que l’armée israélienne a adopté la politique d’attaquer la Syrie en représailles aux attentats-suicide prétendument hébergés par elle? C’est très simple: le temps de la séparation des forces, [entamée] en 1974, est révolu. L’ennemi tiendra la Syrie pour responsable de toutes les attaques qu’il subit, et usera de sa force victorieuse pour y répondre, avec toutes les conséquences imprévisibles [que cela peut avoir] et qui nous rapprocheront de la guerre totale que [l’ennemi] pourra mener contre la Syrie si l’Amérique ne veut elle-même s’y soumettre à cause de ses difficultés en Irak (…)

Qui, en Syrie, se méprend sur la réalité? S’ils avaient su la déchiffrer, ils auraient réagi trois ans plus tôt à l’appel au dialogue et à la réconciliation [intérieure], et se seraient hâtés de rencontrer [les réformateurs], et pas seulement à mi-chemin. La réforme battrait aujourd’hui son plein, les détenus auraient quitté les prisons pour rentrer chez eux, et tous ceux qui écoutent ou participent à des conférences ici et là seraient traités comme de nobles citoyens et non comme des criminels face à un tribunal militaire.

Un porte-parole du Hamas a assuré que son organisation mènerait de violentes représailles en Palestine occupée contre l’incursion [israélienne] en territoire syrien. Ne laissez pas le Hamas occasionner la chute de la Syrie comme il l’a fait avec la Palestine!»


[1] Al-Nahar , le 11 octobre 2003

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