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28 May 2003
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Journée de la Nakba: déclarations sur le droit de retour palestinien

Une vive opposition à l’abolition du droit de retour des réfugiés palestiniens à l’intérieur des frontières d’Israël a été manifestée à l’occasion de la commémoration de la Nakba: pendant les marches des 14 et 15 mai 2003, dans les grandes villes, dont Gaza et Ramallah, dans les camps de réfugiés… Des déclarations contre l’abolition du droit de retour ont été publiées dans lescommuniqués de diverses factions et organisations ou incluses dans les discours de responsables palestiniens:

Arafat: «Rien ne pourra remplacer notre patrie»

Dans un discours tenu à l’occasion de la commémoration de la Nakba, le président de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat déclare: «(…) La grande conspiration sioniste impérialiste contre la nation arabe et notre patrie la Palestine a débuté au Congrès sioniste de Bâle en 1897, atteignant son maudit sommet le 15 mai 1948. En ce jour maudit, l’Etat d’Israël s’est dressé grâce aux armes et à un complot impérialiste, sur les ruines de notre patrie la Palestine. Notre peuple a été expulsé de sa terre, a été massacré en exil, en diaspora et dans les camps de réfugiés (…)

La Palestine est notre terre. Rien ne pourra la remplacer. Nous n’avons pas d’autre patrie. Chaque réfugié palestinien attend le jour où il pourra y revenir et recouvrer son identité. (…) Pendant ces 55 années [depuis la création de l’Etat d’Israël], des martyrs sont tombés pour la liberté de la patrie et le retour de ses fils (…)»[1]

La communauté internationale doit faire pression sur Israël

Un communiqué du Fatah souligne: «Nos objectifs nationaux ne pourront être atteints si nous ne renforçons pas notre cohésion intérieure (…) et n’adhérons pas fermement à nos principes, à commencer par le droit de retour et l’autodéfense.

Le Fatah appelle la communauté internationale (…) à assumer ses responsabilités internationales et historiques vis-à-vis des Palestiniens et à soutenir le juste combat de ces derniers pour le droit de retour sur leur terre et dans leurs demeures, et à faire pression sur le gouvernement israélien pour qu’il honore et applique les résolutions internationales légitimes, à commencer par la Résolution 194 [du Conseil de sécurité de l’ONU] qui établit le droit de retour des réfugiés palestiniens (…) Le droit de retour des réfugiés palestiniens est un droit historique, naturel, légal et sacré qui ne peut être aboli…» [2]

Le bureau du Fatah à l’université Al-Azhar de Gaza a publié la déclaration suivante: «(…) Le droit de retour est un héritage collectif ainsi qu’un droit individuel émanant avant tout du droit historique des Arabes à la terre de Palestine, puis de la sainteté de la propriété privée et de l’impossibilité d’éliminer [cette sainteté] par l’occupation (…)» [3]

Les dédommagements correspondent à la vente de la terre

Dans un sermon à la mosquée Al-Aqsa, le mufti de Jérusalem Iqrima Sabri a déclaré: «Concernant le droit de retour des réfugiés: un certain nombre de réunions doivent avoir lieu cette semaine, posant le problème du droit des réfugiés de retourner chez eux. Afin de préciser en quoi consiste ce droit, tel qu’énoncé dans la loi religieuse, et de répondre à ceux qui préconisent [l’accord de] dédommagements [à la place du droit de retour], et en réponse à la proposition de limiter le retour des réfugiés au territoire de l’Autorité palestinienne,[4] il est essentiel de rappeler ce que dit la loi religieuse sur ce point: elle n’autorise pas à accepter des dédommagements à la place de la terre de Palestine, parce que les dédommagements correspondent, légalement, à vendre [la terre de Palestine] (…), ce qui est absolument interdit par la loi religieuse et [puni] d’excommunication de la communauté [musulmane]. Or ce qui s’applique aux personnes s’applique également aux Etats et aux gouvernements. De plus, la loi religieuse stipule que le fils doit hériter de ce que le père laisse derrière lui, et nul n’est en droit de parler au nom de l’héritier légitime (…)»[5]

Le droit de retour n’est pas un rêve mais un objectif que nous nous efforçons d’atteindre

Au cours d’une marche dans la ville de Gaza, Jamal Al-Shati, membre du Conseil législatif palestinien, a assuré: «(…) Le droit de retour n’est pas un rêve mais un objectif que nous nous efforçons d’atteindre. Pour cela, il faut (…) tenir compte du fait que la question des réfugiés est mère de tous les autres problèmes (…) Ce qui déterminera véritablement l’avenir de la stabilité et la sécurité dans la région est le retour des réfugiés (…) à leurs villages et leurs domiciles, d’où ils ont été expulsés, conformément à la Résolution 194.» [6]

La Fédération des syndicats de travailleurs palestiniens a publié un communiqué établissant que: «le droit de retour demeure le principal objectif du combat national palestinien (…) La défense de ce droit repose sur les épaules de notre peuple, où qu’il se trouve – que ce soit sur sa terre où dans les régions qui leur accordent l’asile (…)» [7]

Les Palestiniens ont rejeté tous les efforts de rapatriement pour que reste vivace le souvenir de la Nakba

Dans une interview du quotidien de l’Autorité palestinienne Al-Hayat Al-Jadida,le secrétaire du comité des réfugiés du Conseil national palestinien, M. Walid Al-Awadh, remarque: «(…) Il est troublant que des voix palestiniennes, parmi lesquelles celles de certains responsables, [renoncent au droit de retour] (…), comme la Campagne Populaire pour la Paix [d’Ayalon et Nusseibeh] (…), affirmant que ce droit ne sera appliqué que dans les frontières de 1967 (…) Le droit de se battre pour la création d’un Etat palestinien est légitime et ne doit en aucun cas être remplacé par un autre droit (…) [D’autant plus que] les réfugiés se sont battus et ont sacrifié un nombre considérable de victimes pour défendre leur droit, rejetant tous les programmes de rapatriement visant à éliminer le problème (…)

Al-Awadh souligne que «nul ne peut renoncer [au droit de retour], car ce dernier nous vient de nos pères et nos grands-pères (…) et qu’il appartient désormais aux générations futures.» [8]

Chiab Al-Lauh, membre du Conseil révolutionnaire du Fatah, a déclaré, lors d’une réunion au bureau du Fatah de la bande de Gaza: «Nous [le Fatah] souhaitons transmettre au monde entier que notre peuple est vivant et se porte bien, que la cause palestinienne est vivante (…) et nécessite une juste solution à tous les problèmes – à commencer par celui des réfugiés [auxquels nous comptons] assurer le droit de retour à leur patrie et leurs domiciles, d’où ils ont été expulsés et bannis.»[9]

Le ministère palestinien de la Culture a publié un communiqué attestant: «(…) Israël ne pourra éradiquer la Nakba de la mémoire de notre peuple, de sa culture, de son histoire, de son héritage et de sa vie de tous les jours: l’adhésion de notre peuple au droit de retour n’a fait que se renforcer (…)» [10]

Ismaïl Abou Shanab, guide du Hamas, s’est exprimé à Gaza au nom du Conseil suprême des forces nationales islamiques: «(…) Cette année, la journée de la Nakba marque la détermination du peuple palestinien à poursuivre sa lutte contre l’occupation et à établir un Etat palestinien indépendant. Elle montre bien que la lutte pour l’application du droit de retour des réfugiés continue…» Abou Shanab a en outre rejeté tout accord excluant le droit de retour, appelant à introduire dans le programme scolaire des points de repères dans [l’enseignement de] l’histoire du peuple palestinien, comme «le récit [des réfugiés] abandonnant leurs villages, afin de préserver la mémoire palestinienne et de renforcer l’attachement des [futures] générations de Palestiniens au droit de retourner à leurs domiciles.» [11]

Celui qui renonce au droit de retour n’est pas considéré comme un Palestinien

Atallah Hanna, ancien porte-parole de l’Eglise grec-orthooxe, a dit, lors d’une conférence commémorant la Nakba, au camp de réfugiés de Deheishe: «Ceux qui renoncent au droit de retour ne sont pas palestiniens. Aucun Palestinien, ni dedans [en Israël], ni dehors, ne peut accorder à qui que ce soit un droit de procuration lui permettant de renoncer au droit de retour (…) La vision de la création d’un Etat palestinien avec Jérusalem pour capitale n’est pas un produit de l’imagination, pas plus que celle du droit de retour. Ces visions peuvent se concrétiser si le peuple palestinien se raccroche fermement à ses principes et ses positions de principe arabes et panarabes (…) Certains affirment que l’entité sioniste est une entité forte, capable d’imposer des solutions par la force, avec l’aide du soutien politique dont elle dispose. Mais nous bénéficions du droit historique et de l’adhésion à cette terre. Le pouvoir de la vérité est plus fort que tout le contrôle sioniste.»[12]


[1] Al-Hayat Al-Jadida(Autorité palestinienne), le 16 mai 2003.

[2] www.fateh.tv/14-05-2003-fateh.htm

[3] Al-HayatAl-Jadida (Autorité palestinienne), le 16 mai 2003.

[4] Sabri se réfère à la Campagne Populaire pour la Paix, initiée par Sari Nusseibeh, président de l’université Al-Qods à Jérusalem Est, et Ami Ayalon, ancien chef des services de renseignements israéliens. L’article 4 du plan stipule que le retour des réfugiés palestiniens n’interviendrait que dans l’Etat palestinien. Le plan a d’abord été publié en entier dans le quotidien palestinien Al-Qods, le 30 novembre 2002, et a dernièrement bénéficié d’une seconde parution dans le journal.

[5] www.alminbar.net/alkhutab/khutbaa.asp?mediaURL-6609.

[6] Al-Hayat Al-Jadida (Autorité palestinienne), le 16 février 2003.

[7] Al-Hayat Al-Jadida (Autorité palestinienne), le 16 février 2003.

[8] Al-Hayat Al-Jadida (Autorité palestinienne), le 16 février 2003.

[9] Al-Hayat Al-Jadida (Autorité palestinienne), le 15 février 2003.

[10] Al-Hayat Al-Jadida (Autorité palestinienne), le 15 février 2003.

[11] Al-Ayyam(Autorité palestinienne), le 16 mai 2003.

[12] Al-Hayat Al-Jadida (Autorité palestinienne), le 15 mai 2003.

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