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4 May 2003
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Un intellectuel tunisien sur l’obsession de la vengeance dans le monde arabe

Dans deux articles parus sur le site libéral Elaph [1] , l’intellectuel tunisien Al-Afif Al-Akhdar analyse et critique les valeurs prédominantes dans le monde arabe. Résidant actuellement à Paris, Al-Akhdar était chroniqueur au quotidien arabe Al-Hayat, édité à Londres, avant d’en être licencié, sur ordre du propriétaire du journal, le prince saoudien Khaled Ibn Sultan, pour avoir qualifié de «barbare» un régime qui procède à l’amputation des membres de certains détenus. [2] Dans le premier article, Al-Akhdar expose la logique et le but de l’offensive de Bagdad, adoptant le «point de vue» des missiles tombant sur la ville. Dans le deuxième, il s’intéresse à certains comportements profondément ancrés dans le monde arabe. Voici quelques extraits de ces deux articles:

I – Que m’ont dit les missiles tombant sur Bagdad? [3]

«(…) Tous les peuples de la terre suivent le cours de l’histoire vers la mondialisation, une société de savoir, de modernisation politique – tous sauf vous, qui courez en sens inverse.

Les pays d’Europe de l’Est sont passés paisiblement mais à une vitesse éclair du totalitarisme stalinien criminel à la démocratie, comblant leur retard économique avec une constance qui a surpris jusqu’aux plus optimistes. Vous, par contre, parcourez à pas rapides [la distance qui sépare] le retard du retard accentué, la pauvreté du seuil qui se trouve en dessous. Face à la croissance démographique et l’accumulation d’armes, la croissance économique et l’éducation sombrent doucement. Les autres peuples sont régis par la loi du progrès; vous l’êtes par celle de la régression.

Vous avez remplacé la dictature du Shah par la théocratie de [l’ayatollah] Khomeyni, dont les pores laissaient suinter le sang. Au Soudan, Hassan Al-Turabi – surnommé par nos médias ‘le pape de la terreur mondiale’ – s’est retourné contre le gouvernement élu d’Al-Sadeq Al-Mahdi après son renversement à l’issue d’élections libres, établissant sur les ruines [du gouvernement Al-Mahdi] un régime islamique militaire et sanguinaire, unique en son genre, qui l’a propulsé des décennies en arrière dans tous les domaines.

Fébriles et bercés d’illusions, en proie à l’idée fixe et aliénante de la vengeance militaire en représailles à deux siècles de défaites face à l’Occident et Israël, vos élites politiques et intellectuelles se sont infirmées, au lieu de vous permettre de recouvrer vos droits légitimes au moyen de négociations, comme cela se passe chez vos contemporains – chez tous sauf chez vous, résolus que vous êtes à obtenir par la terreur ce que d’autres ont obtenu par la diplomatie.

Cette maladive obsession de vengeance a privé vos esprits de la faculté de penser raisonnablement. C’est pourquoi vous êtes incapables d’identifier vos vrais problèmes et de définir vos priorités politiques, économiques, sociales et éducatives. Contrairement à presque toutes les autres sociétés, les vôtres sont (…) complètement fermées. Nous [les missiles] avons l’intention de vous purger de cette folie vindicative et de soigner votre historique complexe de castration en perçant l’abcès putride de votre narcissisme (…)

Le mépris indifférent, et parfois même solidaire, de larges secteurs de la population de Bagdad et de l’intelligentsia irakienne – que Saddam a torturées (…) pendant 35 ans – face à la chute de Bagdad, nous à encouragés [les missiles] à étendre nos plans en intervenant dans les affaires intérieures des autres capitales arabes, vu que ces dernières refuseront d’ouvrir leurs sociétés au pluralisme politique et médiatique et de respecter les droits de l’homme (…) tant qu’elles envisageront – comme Bagdad – d’acquérir des armes de destruction massive pour conduire leur propre peuple au désastre, d’abord sur le plan économique, puis au niveau politique et militaire. C’est ce qu’a fait le régime idiot et despotique de Saddam, plus que n’importe quel autre régime au monde.»

Les missiles vous forceront – comme avant vous l’Allemagne nazie et le Japon militariste – à vous ouvrir à la démocratie et à la modération

«Nous savons que votre culture religieuse obscurantiste constitue un obstacle terrible au passage à une société moins fermée, moins opprimante, moins hostile à l’individu, à la femme, au non-musulman, au rationnel, au moderne, à la vie elle-même. Nous savons également que votre imagination politique n’a rien appris, de l’époque du Calife Uthman [troisième calife après le décès du prophète Mahomet] jusqu’à celle de Saddam, hormis ce dicton: ‘Rien ne peut renverser un calife sauf la mort ou l’hérésie totale’ – en tous cas pas l’oppression qu’il exerce. Nous [les missiles] avons pour cible cette imagination politique dépassée, que nous voulons ouvrir à la démocratie et à son épouse la modération. Nous savons qu’avec vous, le succès ne peut être garanti, mais le jeu en vaut la chandelle (…)

Ce serait mentir que de prétendre vouloir faire de vous des démocrates modernes, réalistes, rationnels et ouverts d’esprit pour l’amour de vos beaux yeux, parce que sur notre échelle de valeurs, vous ne serez jamais qu’une graine de moutarde. Ce sont nos intérêts stratégiques au Moyen-Orient et dans les champs de pétrole qui nous motivent, ainsi que notre sécurité – à laquelle vous avez porté atteinte [sitôt réalisé] que vous étiez en mesure de le faire, au moyen de la terreur et d’une course frénétique aux armes de destruction massive. C’est là un cocktail explosif avec lequel nous ne pouvons vous laisser jouer.

Notre décision – de vous conduire à la modernisation, contre votre volonté et pour sauver nos intérêts – sied à vos élites éclairées et à ceux qui les écoutent: l’élite irakienne et le peuple irakien jusqu’à l’élite iranienne et jusqu’au peuple iranien, lesquels nourrissent le vain espoir d’accorder des droits à ceux qui en ont été privés par vous: les sunnites en Iran, que Khomeyni considérait comme ‘impurs’ et qui n’ont aucun droit, à tel point que les prières du vendredi et les services funèbres ont tous lieu dans la même mosquée de Téhéran.

[Il y a aussi] les chiites en Irak, exclus bien que fortement majoritaires, et les chiites en Arabie Saoudite, appelés rawafidhas [4] par la jurisprudence de la terreur wahhabite, qui émet des fatwas interdisant aux sunnites de consommer des bêtes abattues par les chiites. Cet état de fait s’applique également aux non-musulmans que vous reléguez au ‘niveau zéro’ face aux droits du citoyen. Et aussi aux femmes, qui bénéficient d’un statut de moitié inférieur à celui de l’homme dans les affaires judiciaires et les affaires d’héritage, et d’un statut nul en matière de droits civils. Vous les avez même privées du droit de conduire une voiture (comme en Arabie Saoudite), ou de celui de détenir un passeport sans l’autorisation du mari (comme en Jordanie et à Alger – et bien que le président Abd El-Aziz Bouteflika ait réuni un comité pour établir un projet de loi sur le statut individuel, s’inspirant du modèle de la loi tunisienne. Bienvenue au club de la modernisation).

Pourquoi ne pas envisager de résoudre les vrais problèmes plutôt que de dilapider toutes vos ressources matérielles et humaines, du fait d’une stupidité sans commune mesure (…)? Peut-être vos problèmes imaginaires ont-ils submergé ce qui vous restait d’intelligence.

Nous avons vaincu une folle obsession de vengeance du même type en occupant l’Allemagne nazie et le Japon militarisé. Aujourd’hui, les Allemands et les Japonais ont complètement renoncé à l’idée de gaspiller leurs ressources pour obtenir des armes conventionnelles et non-conventionnelles.

Ils ont appris la gestion sage des ressources, modernisant leur économie, leur système éducatif et leurs institutions politiques. A coups de bombes, nous avons aussi eu raison de la folie de la Serbie partisane de l’épuration ethnique, lui apprenant les règles de la démocratie et de la modération dans les affaires d’Etat, et comment extrader son Saddam (…) [pour qu’il comparaisse devant] le tribunal international pour crimes de guerre. Et nous voici en train de vous assener le même traitement amer, de crainte que peut-être… C’est votre dernière chance, ô maîtres des occasions manquées (…)»

II – Pourquoi le Sisyphe arabe ne soulève-il le pesant rocher que pour le laisser retomber sur ses pieds? [5]

«Il y a des jours de lumière et des jours d’obscurité dans l’histoire du monde. Les jours de lumière sont ceux qui lui procurent ses mythes fondateurs, c’est-à-dire ses événements historiques et symboliques qui façonnent son imagination collective, comme par exemple la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Rien ne peut remplacer ces mythes fondateurs qui nourrissent l’imagination et activent l’énergie créatrice.

Les jours obscurs sont ceux où les peuples essuient des défaites qu’ils sont incapables d’intégrer, psychologiquement ou intellectuellement, de façon à en tirer les bonnes conclusions. Ils ont alors tendance à se replier sur eux-mêmes comme des escargots apeurés, à ressasser des pensées sombres – le désastre et l’obsession collective de la vengeance -, lesquelles deviennent le pivot de décisions politiques et militaires suicidaires, alors que les mêmes événements auraient pu les amener à s’élever par des actes collectifs de dignité et de créativité, à retrouver leur assurance perdue et à avoir raison de ces ruminations.

Tout au long de son histoire moderne, l’imagination collective arabe a manqué d’un mythe fondateur sain et constructif. Et pourtant cette imagination a subi des défaites prouvant la fausseté du leurre selon lequel les Arabes seraient ‘la meilleure nation accordée à l’humanité.’ [le Coran] [6] Se venger des défaites essuyées est devenu une obsession impossible, depuis l’époque de la défaite de Mamelouk face à Napoléon Bonaparte à la fin des années 1700, jusqu’à l’échec d’Arafat face à Sharon en ce début de 21ème siècle. Cela, ajouté à deux siècles d’échec d’impérialisme [occidental], a laissé une blessure ouverte purulente.»

La culture de vengeance a transformé ces défaites en une obsession de vengeance

«La culture de vengeance tribale, profondément enracinée dans la conscience arabe collective, est un moteur fondamental. Elle a transformé cette conscience en une mentalité ruminant la vengeance de façon obsessionnelle, au lieu de lui apporter la réflexion à long terme et l’esprit critique, (…) de lui permettre de saisir la nécessité d’égaler l’ennemi sur le plan de la connaissance, de la pensée et de la politique moderne, afin d’adapter l’esprit traditionnel aux exigences de l’époque, comme cela s’est produit au Japon suite à une défaite sans précédent, en 1945.

La culture de la vengeance tribale hante (…) non seulement notre rapport à autrui mais aussi nos relations internes, entre pays arabes et au sein même de chaque pays, à commencer par les crimes d’honneur [en référence aux meurtres de femmes] et jusqu’à la lutte entre tribus et factions. C’est à juste titre que Mohammed Hasannain Haykal [7] a appelé les 20 années de guerre entre les organisations Al-Gamaa Al-islamiyya, le Djihad islamique et la police [égyptienne] ‘la guerre de vengeance du sang entre la tribu de la police et la tribu islamiste.’

L’hystérie de la vengeance contre l’Occident et son protégé Israël a des conséquences désastreuses – comme par exemple la phobie du modernisme occidental que manifeste l’élite arabe traditionnelle. L’impérialisme occidental consécutif à la modernisation occidentale a invalidé cette élite, empêchant ses membres de se conduire en hommes d’Etat rationnels. Cela aurait signifié l'[adoption de] mesures innovatrices constructives, la formulation d’objectifs réalistes, la rationalité dans le jeu politique, une interprétation réaliste de l’équilibre des forces, la prise en compte [de cette interprétation] au niveau décisionnaire, la gestion sensée des crises en créant paisiblement les conditions nécessaires à leur résolution et finalement, la mise en place de processus décisionnaires.

La politique de vengeance qui domine aujourd’hui, particulièrement au sein des influentes élites palestinienne, syrienne et irakienne, a banni toute politique rationnelle (…) Dans leur politique intérieure, ces élites refusent tout débat public. Dans leur politique étrangère, elles refusent la négociation. C’est ainsi qu’elles augmentent la probabilité d’implosion [lutte interne] et de guerre. Cela explique aussi le passage d’un soulèvement national à un autre, d’une guerre destructrice à une autre, plus dévastatrice.

Ces dirigeants traditionnels, saturés de narcissisme collectif, traversent les mêmes épreuves que les personnes atteintes de dépression. Leur sentiment de culpabilité les conduit à s’auto-punir, ce qui à de fortes chances de déboucher sur le suicide. Cet auto-châtiment collectif se manifeste de deux façons: a) par la politique du tout ou rien; b) par le culte de l’armement et de la violence dans l’objectif de sauver la face blessée de ce narcissisme collectif au moyen d’une victoire guerrière, en espérant que cela les lave de la honte de la défaite militaire.»

L’entêtement névrotique de la politique du «tout ou rien» et ses conséquences

«La politique du ‘tout ou rien’ était à l’origine du rejet [par le Grand Mufti de Jérusalem] Haj Amin Al-Husseini de la [décision de la] commission Peel d’accorder aux Palestiniens 80% de la terre de Palestine, et de la résolution des Nations unies de 1947 de leur en accorder 45%. Cette même politique a conduit Hafez El-Assad, à la fin de la conférence au sommet avec le président Clinton, en 2000, à refuser la restitution des Hauteurs du Golan sans les 200 mètres de la rive Est de la mer de Galilée, avançant que du temps de son service militaire, il avait coutume de barboter et de pêcher dans le lac! Quelles furent les conséquences? La grande difficulté pour son successeur de n’en récupérer qu’un seul mètre dans un avenir proche, sans parler des concessions que les dirigeants israéliens n’ont jamais imaginé faire.

Le culte des armes de destruction massive a conduit Saddam à prendre des décisions (…) délirantes, comme celle de recourir aux armes chimiques contre les Kurdes, de lancer du gaz lacrymogène sur les manifestants – du gaz lacrymogène conçu à partir d’aflatoxine, qui provoque le cancer du foie (…), comme l’a révélé le Dr Hussein Al-Shahrastani, ancien conseiller scientifique de Saddam -, d’attaquer l’Iran avec des armes chimiques, d’envahir le Koweït et de sacrifier – pendant plus de 35 ans – les ressources matérielles et humaines de son pays sur l’autel de l’obsession de la vengeance et d’une passion maladive pour la victoire militaire.

Les ressources de l’Irak, qui comprennent les deuxièmes plus importantes réserves de pétrole au monde, auraient dû faire de ce pays, au plan économique et scientifique, le Japon du monde arabe. Au lieu de quoi l’Irak est devenu l’un des pays du monde les plus pauvres, les plus despotiques et les plus sanguinaires.

L’entêtement névrotique et fanatique [de la politique] du ‘tout ou rien’ et [l’obsession] de la victoire militaire sont sans aucun doute [à l’origine] du programme du Hamas pour ‘libérer la Palestine jusqu’au dernier grain de sable et la restituer au Waqf et à travers lui aux musulmans du monde entier’ – et explique le refus insensé [du Hamas] d’accepter un Etat palestinien sur la rive Ouest, la bande de Gaza et Jérusalem Est.

Et pour quel résultat, après l’échec de la mission impossible des opérations suicides? Le guide spirituel du Hamas, le cheik Ahmed Yassine, a appelé le Premier ministre israélien Sharon à une trêve [Houdna] de 10 ans, à l’issue de laquelle [la situation serait réévaluée].

Ce type de politique suicidaire se trouve également derrière le revirement inattendu d’Arafat, qui a abandonné de prometteuses négociations pour une futile lutte armée et l’Intifada, non moins futile.

Et tout cela pourquoi? Parce que le président Arafat enviait le succès du Hezbollah, capable de repousser l’armée israélienne de la zone de sécurité israélienne [au Liban]. En une nuit, il a décidé de renoncer aux négociations avec l’armée israélienne de l’occupation au profit de son ‘renvoi’, proclamant dans une déclaration unilatérale un Etat palestinien entièrement souverain, sans avoir à payer le prix de la reconnaissance d’Israël, comme l’Egypte et la Jordanie. Et quelles furent les conséquences de cette décision vengeresse et suicidaire? Une punition auto-infligée sans précédent: l’armée de l’occupation [Israël] est retournée sur 42% des territoires libérées grâce aux négociations.

C’est cette même logique qui a conduit le président Arafat à refuser la proposition du président Clinton de restitution de 97% des territoires occupés, avec la promesse d’un octroi de 40 milliards de dollars pour aider à la réinstallation des réfugiés palestiniens dans l’Etat palestinien promis. Et quelle a été la conséquence de cette décision, qui s’est faite au détriment de toute considération d’intérêt national, de l’établissement d’une patrie et d’un Etat durable? La conséquence est qu’Arafat et son peuple se retrouvent aujourd’hui en grand danger.»

Les Arabes et les musulmans – le peuple tout comme l’élite – ont cru en Ben Laden et l’ont acclamé

« Le dernier des ‘héros’ de la nation arabe et islamique, le terroriste wahhabite Oussama Ben Laden, voulait venger sa nation arabe et islamique des ‘croisés’ en attaquant New York et Washington D.C. Les Arabes et les musulmans, élite et peuple confondus, ont cru en lui et l’ont applaudi. Pour quel résultat? Exactement le contraire [de ce qu’ils escomptaient]: les Etats-Unis ont envahi l’Afghanistan, renvoyant Ben Laden et son protecteur, les taliban, du pays, décidés à les déraciner. En outre, notre ‘héros’ [Ben Laden] a fourni aux néo-conservateurs de l’Administration américaine l’occasion rêvée de réaliser leur vision géopolitique: redéfinir et réorganiser leurs priorités indépendamment des alliés européens. Ignorant les formalités du droit international – qui a longtemps représenté le bouclier des ‘opprimés’ dont Ben Laden était le porte-parole auto-proclamé –, ils ont mis fin au projet d’une Europe comme pôle économique et militaire unifié, ce dont les Arabes rêvaient nuit et jour.

Finalement, Ben Laden a aussi aidé, sans le vouloir, à la restructuration des relations internationales conformément au nouvel équilibre des superpuissances, ce qui a permis d’affirmer l’ascendant des Etats-Unis, première superpuissance mondiale, au plan économique et militaire. Cette superpuissance tient maintenant à obtenir le contrôle unilatéral des décisions internationales, dans le but de contenir la production des armes de destruction massive et de liquider la terreur islamique en la pourchassant, en contrôlant les pays qui la génèrent par l’éducation religieuse du djihad – une éducation commune à tous les Etats arabes, hormis la Tunisie – et en remplaçant les régimes qui arment et abritent la terreur.

Voilà les résultats catastrophiques que les Arabes ont amenés de leurs propres mains, par obsession de vengeance (…)»


[1] Le site Elaph est le premier quotidien arabe indépendant en ligne, fondé par Othman Al-Omeir, homme d’affaires saoudien, également journaliste et écrivain, ancien directeur du quotidien Al-Sharq Al-Awsat, édité en arabe à Londres, ainsi que des journaux saoudiens Al-Jazira, Al-Riyadh, Al-Yawm et Al-Majalla. (http://promo.elaph.com)

[2] Voir la Dépêche Spéciale n° 439 de MEMRI

[3] www.elaph.com.:9090/elaph/arabic/frontendProcess.jsp?SCREENID=PRINTaRTICLE

[4] “Le récalcitrant,” terme péjoratif employé par les sunnites pour qualifier celui qui refusait de prêter serment d’allégeance à Abou Bakr et Umar.

[5] www.elaph.com.:9090/elaph/arabic/frontendProcess.jsp?SCREENID=PRINTARTICLE

[6] Le Coran, surate Aal-‘Imran [3], verset 110

[7] Directeur d’Al-Ahram et conseiller de l’ancien président égyptien Nasser

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